Livres carolins (IV: 28): Sur le fait qu’ils appellent à tort leur synode «universel», alors qu’il est évident qu’il n’a pas été reconnu ni intégré par l’Église universelle

Ce chapitre des livres carolins (le dernier qui nous a semblé utile de partager) exprime avec force la conclusion des évêques carolingiens sur le statut du conciliabule hérétique de Nicée II. Celui-ci ne peut évidemment pas être tenu pour un concile œcuménique, et n'a donc pas été reçu par l'Occident. C'est le lieu de rappeler que les théologiens protestants n'ont rien touché au patrimoine confessionnel de l’Église indivise en conservant la foi en Dieu des six conciles œcuméniques. Ce sont les papistes qui, au concile de Trente, ont emboîté le pas aux orientaux, en consacrant les bondieuseries du prétendu septième concile de Nicée II. Notre conclusion, étant celle des évêques légitimes de l’Église du VIIIe siècle, ce sont ceux qui les ont désavoué - et non pas nous - qui ont brisé la chaîne apostolique : ayant trahi la foi de l’Église ancienne, ils ne méritent plus d'autre nom que celui de renégats. Bucerian Parmi tous les autres délires qui, dans ce même synode,...