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Affichage des articles associés au libellé Apologie

Sur le danger du papisme

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Plusieurs, hélas, confondent la religiosité d'un Georges de Saxe avec la foi d'un Martin Luther. Qu'un pontife romain (aujourd'hui heureusement désarmé) dise : "Seigneur, Seigneur !" (Matthieu 7: 21), ou encore : "Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang..." (Matthieu 23: 30) et ce sont des pasteurs, et ce sont des docteurs protestants qui verront aussitôt en lui un frère - pour ne pas dire: leur très saint père. Le plus malheureux, c'est que pour les amener à un tel résultat, Rome n'a pas besoin de beaucoup mentir sur ses projets. Elle n'a qu'à laisser les protestants croire les mensonges qu'ils se racontent à eux-même sur ce sujet, et attendre d'en recueillir les fruits. Je tiens donc à mettre en lumière les racines toxiques par lesquels le légendaire Dr. Œcuménisme, charlatan de son état, concocte son Élixir d'unification  - avant de le vendre aux citoyen...

De la foi de l'Eglise chrétienne

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Au début de ses Sermons des décades, Henri Bullinger, le principal pasteur de Zurich (et auteur de la seconde Confession helvétique) dressait l'état des lieux de la foi, Trinitaire et Christologique, de l'Église de toujours. Je partage ici le texte (que je n'ai presque pas retouché, sinon pour en moderniser un peu la forme) pour indiquer combien les anciens, tout attachés à l'autorité exclusive des Ecritures, étaient conscients de l'importance de l'armature confessionnelle de l'Eglise qu'ils entendaient servir. Le vœu le plus cher de notre équipe est que, de nos jours encore, pasteurs et Eglises se réapproprient fidèlement la charpente de cette orthodoxie , pour édifier les fidèles et repousser les contes profanes par lesquels tant de faux docteurs agitent et égarent les âmes. DES QUATRE CONCILES UNIVERSELS DEPUIS le temps des Apôtres plusieurs Conciles ont été célébrés par diverses provinces, et ce n'était autre chose que des synodes ou assemblées...

Notes sur la doctrine de la prédestination des saints dans l'évangile selon st. Matthieu (1)

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Au cours d'une discussion, un arminien m'a un jour affirmé qu'il n'avait jamais rien vu dans la Bible (et surtout dans le Nouveau Testament) qui parle de la souveraineté divine dans la choix des élus, du caractère particulier de la Rédemption, ou de la force irrésistible de la grâce... Peut-être y aura-t'il d'autres personnes dans le cas de cet arminien, qui passeront par ce blog. C'est pour eux que je partage ces quelques notes et réflexions. Première note : Matthieu 1. 21 (Voir aussi Matthieu 2: 6) Nous sommes dans le premier chapitre du premier livre du Nouveau Testament. Il est écrit que le Seigneur Jésus vient sauver, non pas indifféremment une masse indéterminée , mais Son peuple ; c'est-à-dire - comme le souligne une note de la Bible de Genève, de 1669 - ceux que le Père lui a donnés pour les racheter, conserver et amener au salut (Psaume 2: 8 ; Ésaïe 8: 18 ; Jean 6: 37 & 17: 24 ; Actes 18: 10; Romains 11: 1-2). L'Existence de ce peuple...

Deus vult ?

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Courte réflexion sur l'arminianisme, à partir des arguments qui sont au cœur de sa sinistre croisade...

"Big Bang" ou "Big Ban" ?

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  Depuis de longues années, ce qu’on appelle - aussi rapidement que pompeusement - "La Science " prétend pouvoir retracer l’histoire de l’Univers en totalité (depuis son début), de sorte à pouvoir utiliser ce discours totalisant contre la foi chrétienne. Le chrétien n’aurait en effet pas d’autre choix que de tenter de faire artificiellement coïncider le Sublime discours de l’Hexaemeron (création des six jours) avec les observations profanes les plus sordides (grosso modo : l'enfer de Jurassic Park ), admettant ainsi de facto l’idée selon laquelle la souffrance et la Mort seraient, dans les mains du Dieu très bon, des instruments de création plutôt que le juste salaire du péché. Ce renversement sonne à de nombreuses oreilles (et à bon droit, selon nous) comme une inversion des données bibliques, un anachronisme risquant de rendre absurde la foi que nous confessons. Car, il n’y aurait pas de sens à confesser que le Christ a souffert et est mort pour les pécheurs, si...

La quête des originaux

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  Prenant prétexte de certaines curiosités et variantes dans les manuscrits, certains esprits prétendent que le texte biblique, tel qu’il nous est publiquement parvenu dans l’Église , aurait été frelaté par les accidents de l’histoire ; qu’il appartiendrait donc à des archéologues et à des experts de reconstituer les originaux, au moyen de recettes, voire de petits calculs dont ils auraient le secret… On essaye ainsi d’expulser des Écritures des passages comme la conclusion longue de Marc, ou le récit de la femme adultère, en Jean 7 : 51 – 8 : 11 (*). Puisque les contestateurs aiment les hypothèses, disons quant à nous que c’est peut-être en vain qu'ils se mettent en peine d’exhumer « l’original » de chaque livre. Car, si les Écritures sont pleinement inspirées par Dieu, cette inspiration ne consiste ni en une séance d'écriture automatique, ni en une autre forme d'effacement de l'humanité des auteurs ou de leurs procédés d'écriture et de publication. ...