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Affichage des articles du janvier, 2014

Unité de l'Église

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Unité de l’Église       A la suite de cette énième semaine pour l’unité des chrétiens, la question se pose facilement de savoir si ce n’est pas le clergé, au fond, qui est source de division?       En effet, l’unité est déjà réalisée, selon le sensus fidei , en ce que tous les chrétiens confessent le même Jésus-Christ (Rom.10/9-10, Ac.5/33-42, Héb.13/8-9, Jd.3, Jn.17/21, ICor.1/13, Eph.4/4-7). D’abord,   tous reconnaissent la même Bible, attestant J-C, d’où sa traduction   œcuménique (T.O.B). Ensuite, tous confessent le même Symbole de Foi, le symbole inaltéré de Nicée-Constantinople, lequel résume J-C. C’est ce texte qui est admis, lors de toutes les rencontres œcuméniques (C.O.E). Enfin, tous exercent, au sein de leur spiritualité, le même principe liturgique, lex orandi/lex credendi (Rom.10/13-17, ss.Célestin et Augustin), priant ce qu’ils croient et réciproquement.         A ce titre, on se demande bien ce qui peut empêcher l’hospitalité eucharistique (IC

Le Credo contre le relativisme

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Certaines personnes font semblant de se soucier de l'unité de l’Église dans le but d'attaquer le Credo (coupable, selon elles, de diviser ceux qui en partagent le contenu de ceux qui le rejettent) et d'ouvrir ainsi la porte au relativisme (= toutes les opinions se valent, alors vivons en paix). Ces crotales n'étant pas dépourvus de venin, voici résumés quelques-uns de leurs poisons, auxquels nous prendrons soin, dans cet article, d'apporter les antidotes. A): Que le principe protestant ou évangélique de l’Écriture seule (sola scriputra) s'oppose à l'usage d'une confession de foi (Credo) dans l’Église. B) Que le vocabulaire théologique (homoousios, Trinité, etc.) est souvent extra-biblique et, donc, non recevable. C) Que les mystères de foi étant d'une hauteur infinie, on ne peut prétendre les définir et limiter dans nos formulations et compréhensions, toujours imparfaites.  A) Compatibilité du ''sola scriptura''

Euthanasie et christianisme

N'est-il pas caricatural de présenter (plus ou moins implicitement) les opposants à l'euthanasie comme étant nécessairement chrétiens? Anti-IVG, euthanasie ou PMA: le retour des cathos conservateurs En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/anti-ivg-euthanasie-ou-pma-le-retour-des-cathos-conservateurs_1315839.html#fOS6XWyW7m4BZKIG.99   Anti-IVG, euthanasie ou PMA: le retour des cathos conservateurs Or, l'exemple d'anciens philosophes nous apprend que même les païens sont en état de comprendre que la vie d'un homme n'est pas réductible à son état psychique ou physique : -- Diogène alla le voir un jour et lui demanda s'il avait besoin d'un ami; il avait apporté avec lui son poignard. Antisthène vint à crier: "Ah! Qui donc me délivrera de mes maux?" "Ceci" , dit Diogène en montrant son couteaux.  "J'ai dit de mes maux " , rectifia Antisthène, "je n'ai pas dit de la vie " .--

Communion des saints et eucharistie

I. La situation du chrétien Le chrétien a une relation personnelle avec Dieu, mais ce n'est pas une relation individuelle, ou individualiste. Car le Chrétien est membre de la communion des saints, de l’Église universelle. Cette Église est l’Épouse du Seigneur (Éphésiens 5)  et la Mère des croyants (Galates 3) qui engendre, par son témoignage, les hommes à la foi. Cela signifie que même (géographiquement) isolé, le croyant n'est jamais seul: un lien d'amour le relie constamment, non seulement à Dieu mais aussi à ses frères et sœurs dans la foi. Ainsi, à titre d'exemple: lorsque le croyant prie seul chez lui, il est exaucé (Matthieu 6: 6), non pas parce que l’Église est une option facultative mais parce que le croyant reste toujours dans le lien (invisible) de l’Église. Ainsi, dit-il: Notre Père qui es aux Cieux... C'est dans cette Assemblée, communion ou Église que Dieu habite en effet. Logiquement (et non chronologiquement), Dieu est présent: 1) da

Jésus le Messie et l’Église : Versus Israël?

 Nous vous proposons aujurd'hui un article de Donald Cobb, paru dans la Revue Réformée N° 233 2005/3 - juin 2005 Tome LVI.   Jésus le Messie et l’Église : Versus Israël? Donald COBB* Depuis la Seconde Guerre mondiale surtout, la question des rapports entre Israël et l’Eglise se pose d’une manière renouvelée et suscite de multiples réponses. On peut songer au dispensationalisme, que rejoint une partie non négligeable des évangéliques, et pour lequel on aurait à distinguer entre l’Eglise, une « parenthèse » dans l’histoire, et Israël, le vrai peuple de Dieu. Pour d’autres, il s’agirait de reconnaître l’existence de deux peuples de Dieu, bénéficiaires l’un et l’autre des promesses et de l’alliance 1 . Dans une perspective qui se veut conciliante, on parle même, depuis quelques années, de deux voies parallèles du salut, l’une pour les nations, en Christ, l’autre pour les juifs, dans la fidélité à la Tôra. Posons une question qui peut orienter notre réfl