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Affichage des articles du septembre, 2007

De la résurrection de la chair

Doit on croire que nous sommes appellés au salut seulement quand à notre âme? Vivrons nous éternellement comme des fantômes dans la présence de Dieu? Plus encore: faut il espérer être à jamais séparés de notre corps, comme cela arrive à notre mort? Ou bien faut il au contraire attendre un salut pour tout nôtre être, corps et âme? Répondons brièvement en disant que l'homme, tel que Dieu l'a créé le sixième jour n'est pas un pur esprit; il a aussi un corps, et tout cela est jugé "très bon" par Dieu. Pour sauver sa créature déchue, le Fils vient ensuite assumer la nature humaine, et prend corps de la Vierge Marie, corps dans lequel il ressuscite le troisième jour, ainsi que le dit le Symbole. C'est donc corps et âme que nous sommes destinés à ressusciter au dernier Jour, ainsi que nous le représente l'eau baptismale qui touche nos corps comme la Parole touche nos coeurs (Heb 10.22), exprimant ainsi que notre union spirituelle avec le Christ n'appartient p

De l'Invocation salutaire

La Confession/Invocation du salut Si nous avons le salut par la foi en Jésus Christ (Jean 20.31//1Jean 5.13) et que la confession/invocation est pleinement salutaire (Rom 10.10, ss/ Luc 23.42-43) c'est en tant que résumé extrêmement condensé de l'invocation salvatrice. Car croire que Jésus est le Christ et le Fils unique de Dieu, voilà qui soulève une certaine somme d'articles qu'il est impossible de rejeter sans détruire le sens vrai et naturel de cette foi, en la vidant de son contenu. "Je crois en Jésus Christ, Fils Unique de Dieu" ne serait que des mots, et des mots trompeurs, de surcoit, si dans les faits, on voulait plutôt parler d'un fils adoptif , ou quelqu'autre p erversion doctrinale qui ont existé dans l'Histoire (et existent malheureusement toujours)... Le sens de l'invocation salutaire dépend donc de quel Jésus on parle: l'Eglise Chrétienne entend parler , suivant les Ecritures, d'une personne concrète et de son oeuvre, s

Prière

Venez, Esprit Saint, Et, du haut du ciel envoyez un rai de Votre lumière. Venez, Père des pauvres, Venez, auteur de tous dons, Venez, lumière des coeurs. Consolateur souverain, doux hôte de l'âme, Adoucissante fraîcheur. Dans le labeur, le repos, dans la fièvre, l'apaisement, dans les larmes, le réconfort. Ô lumière bienheureuse remplissez jusqu'à l'intime les coeurs de vos fidèles. Sans Votre secours divin, il n'est rien qui subsiste dans l'homme, rien qui ne soit pas péché. Lavez ce qui est souillé, arrosez ce qui est asséché, guérissez ce qui est blessé. Fléchissez ce qui est raide, réchauffez ce qui est froid, redressez ce qui faussé. Donnez à Vos fidèles, qui se confient en Vous, vos sept dons sacrés. Donnez, du Christ, les mérites et les vertus, donnez le salut final, donnez la joie éternelle. Amen.