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Affichage des articles du mars, 2019

Annotations Credo # 41

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En rémission des péchés. Être pardonné de ses péchés (c'est-à-dire : ne pas se voir imputer ses péchés) c'est pourvoir s'approcher de Dieu dans la paix ; c'est être sauvé (Romains 4. 7-8) ! Voilà ce que nous avons par le sang du Christ , lorsque nous croyons en Lui, selon qu'il est écrit : Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils Unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la Vie éternelle (Jean 3. 16). La véritable doctrine évangélique se caractérise donc par ces deux points: a) Elle glorifie le Christ en n'attribuant à nul autre qu'à Lui, par sa mort et sa résurrection, la cause du Salut. b) Elle procure la paix des consciences en assurant l'âme croyante du fait que, si grand que puisse être son péché, son Salut reste néanmoins assuré par la valeur, infiniment plus grande, du sang du Christ. Or cet honneur du Christ d'être notre parfait sauveur, et cette bienheureuse assurance

Citation sur la Grâce

Pratiquement, la foi au Saint-Esprit signifie pour tout homme qu'il ne pourra pas se dire un jour: "Jésus-Christ est un type sympathique, les chrétiens ne sont pas plus mauvais que les autres, il y a des gens dévoués et courageux, un milieu social confortable; l'Eglise me plaît, je vais y entrer" . Il est impossible qu'aucune considération humaine, si légitime soit-elle, fasse jamais entrer véritablement qui que ce soit dans l'Eglise, bien que ces considérations humaines, et des éléments comme la curiosité, le besoin de compagnie et la soif de consolation puissent être des moyens que Dieu emploie pour rendre l'homme attentif à sa parole. Il n'empêche que pas un homme, quelles que soient les pressions qu'il subisse et le désir qu'il en ressente, ne pourra jamais entrer dans l'Eglise. Mais le Saint-Esprit un jour nous découvre que nous y sommes. Un beau jour on se reconnaît membre du corps de Jésus-Christ. Cette reconnaissance

Petite question sur le baptême des enfants

Message de lecteur : Dans un récent article, vous avez défendu le baptême des bébés. Mais le baptême est un engagement. Un bébé ne peut pas s'engager. C.Q.F.D. _________________ Bonjour et merci de votre intervention.  Si je comprends bien votre propos, baptême est synonyme d’ engagement (baptême = engagement). Et vous parlez manifestement ici de l'engagement du baptisé .  Or un bébé ne peut pas s' engager ; c'est entendu.  Mais qui a dit qu'il devait se baptiser? Et d'ailleurs, qui a dit qu'il était question, pour qui que ce soit, de se baptiser? Jamais la Bible ne parle de se baptiser. Dans la Bible, on est baptisé (voix passive), comme les pèlerins de la Pentecôte (Actes 2. 41), comme Paul (Actes 9. 18), comme Lydie et sa maison (Actes 16. 15), etc. Par conséquent, si le mot baptême devait être synonyme du mot engagement, si l'on devait substituer le mot engagement au mot baptême pour résoudre efficacement la q

Annotation Credo # 40

Un seul baptême Avant d'examiner le lien entre le baptême et la rémission des péchés, il convient de souligner le fait de l'unité du baptême et de son incidence sur l'unité de l’Église. Ceci est d'autant plus utile et nécessaire que les mouvements pentecôtiste et charismatique enseignent aujourd'hui qu'il existerait, après la nouvelle naissance (dont le baptême d'eau serait le symbole) une seconde opération de la grâce, un second baptême : le baptême du Saint-Esprit. Celui-ci serait censé parfaire la joie et l'aptitude des fidèles afin de leur permettre de mener une vie authentiquement chrétienne. Concrètement, cette seconde expérience se manifesterait, comme au temps des apôtres, par des dons extraordinaires, en particulier celui de parler spontanément d'autres langues (le parler en langues). Or, l’Église chrétienne ne connaît qu'un seul baptême (Éphésiens 4. 5) qui est un baptême d'eau et d'Esprit (Tite 3. 5-6/ Jean 3. 5).

Michel Onfray, Proudhon et la moraline sélective

Michel Onfray est bien connu pour son engagement contre toutes formes d'obscurantisme et de mensonge. Manifestement soucieux de ne rien laisser passer à personne, notre homme a dénoncé avec force (il y a consacré au moins un livre entier) la prétendue unité du christianisme et du nazisme (1), ainsi qu'une supposée misogynie de la Bible (2). Or, le même Michel Onfray, dans une préface entièrement élogieuse consacrée à Pierre-Joseph Proudhon (3), a fini par affirmer - peut-être dans un moment d'extase? - que : Proudhon doit être d'aujourd'hui afin d'être de demain ; c'est la seule façon de renvoyer Marx, Lénine et ses affidés à hier. Ceux-là n'ont que trop fait couler le sang. Proudhon, lui, n'a jamais fait de génuflexions devant la guillotine ou devant le portrait de Robespierre. Puisque je le sais si sensible au sort des Juifs et des femmes, je souhaitais donc signaler au panégyriste de Proudhon ces quelques pensées, formulées en son temps par

Un Dieu juste vous ouvrira-t-il les portes de son Royaume?...

Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter. Prophète Ésaïe 59. 2. Chacun reconnaît sans doute que la justice est une notion importante. Quoi de plus affreux qu'un monde injustice, vicieux et corrompu? Aussi, que pourrait-on imaginer de pire qu'un dieu injuste et complaisant envers le mal?... Et pourtant, beaucoup d'hommes (peut-être vous-même?) rêvent d'un tel dieu et se réjouissent à l'idée, tout à fait obscène, qu'il puisse exister. Il n'entrera (...) rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge. Apocalypse 21. 24.  La plupart des religions enseigne que l'homme, par le bien qu'il fait, peut non seulement s’acquitter de ses devoirs moraux mais, en plus, contrebalancer le poids des fautes qu'il commet. Certains vont même jusqu'à penser pouvoir reverser leur surplus de mérite p