Le capitalisme et le communisme sont intrinsèquement pervers. En effet, dès que nous traitons de rapport de production, on ne peut oublier son fondement, le langage, sans lequel aucune relation n’est possible. Car, le langage suppose une reconnaissance de la parité de l’autre, en tant qu’interlocuteur, à la fois libre et égal, puisque qu'on ne saurait attendre de réponse d'un objet ou d'un animal... Aussi, en premier lieu, il y a incohérence, du côté du capitalisme, à considérer l’autre, sous le même rapport, à la fois comme chose (salariat, ou extorsion de la plus-value) et comme libre, en tant que locuteur. De même, le communisme, bien que reconnaissant l’égalité de tous, par l’étatisation des moyens de production, chosifie quand même l’autre, en lui interdisant l’expression de sa liberté, à tous égards, en vertu de son matérialisme de principe. De sorte que, seul l’idéal républicain, formulé par la Constitution de l’an I, semble à