Remarques sur le baptisme (1)
Introduction Au XVIe siècle, certains hommes prirent la responsabilité de dénoncer l'une des plus anciennes et innocentes pratiques de l’Église - le baptême des enfants - en la qualifiant de " première et pire abomination du pape " (Confession de Schleitheim, article 1). Au XVIIe siècle, la funeste rumeur connut un nouveau souffle : John Smyth, prêtre anglican réfugié aux Pays-Bas, parvint en effet à la conclusion que le baptême reçu dans l'enfance était nul. Il se rebaptisa donc lui-même (se méritant ainsi le titre de Se-Baptist ) avant de rebaptiser ses fidèles. De retour en Angleterre, son camarade Thomas Helwys fonda la première Église baptiste et rompit avec le Se-Baptist , qui se rapprochait du mennonisme... Smyth et Helwys étaient arminiens (baptistes généraux). Toutefois, plusieurs de leurs héritiers ont depuis adopté un schéma de la grâce augustinien (baptistes particuliers, souscrivant aux Confessions de Londres). Dans tous les cas, leurs champion