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Les textes symboliques...

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L'ensemble des grands textes conciliaires qui disent notre foi est désormais accessible en ligne, dans la rubrique " Textes symboliques ". En quelques mots: pourquoi un tel ouvrage?   Lorsque j'étais à la fac de Droit, nos professeurs (publicistes) nous encourageaient à potasser notre "GAJA" (Les Grands Arrêts de la Jurisprudence Administrative). J'ai longtemps déploré qu'il n'existe pas, pour les protestants francophones, un manuel similaire. C'est à présent chose faite, et j'espère que cette initiative permettra au plus grand nombre de renouer avec un héritage doctrinal qui ne remonte pas simplement au XVIe siècle, mais qui s'enracine bien plus profondément dans l'Histoire. A ce propos, certains feront remarquer que le Credo au coeur de cette collection (Nicée-Constantinople) n'est pas aussi vieux que l'Eglise, et qu'il ne dit donc pas la foi des apôtres...  Les aspirants fossoyeurs du christianisme ont en

L'Israël de Dieu, suite et fin

Partie 1. 8 Voici le plus clair passage sur la perpétuité de la nation d'Israël: "Si jamais ces règlements [soleil, lune, étoiles, etc] disparaissent de devant moi, dit l’Éternel, aussi la race d'Israël cessera d'être à jamais une nation devant moi. Ainsi a dit l’Éternel : si les cieux se peuvent mesurer par dessus, et les fondements de la terre sonder par dessous, aussi rejetterai-je toute la race d'Israël; à cause de toutes les choses qu'ils ont faites, dit l’Éternel" (Jérémie 31: 36-37). Cela semble clair: l’État d'Israël, en tant qu'entité politique, est sous la bénédiction éternelle de Dieu, et sera toujours une nation. Mais nous devrions noter quelques éléments... Premièrement, que veut dire le texte par "nation"? Le mot Hébreux est "goy", le pluriel de ce mot, "goyim", sert à désigner les Gentils. Une nation apparaît comme un peuple distinct avec un chef, ou un peuple avec un roi. Deuxièmement,

L'Israël de Dieu

 Partie 1.7   Le dispensationalisme prémillénariste, dans un effort de promouvoir un royaume Juif après l'ère de l'Eglise, nous renvoie à l'Ancien Testament. Pourtant, nous devrions noter que le Nouveau Testament est l'interprétation autorisée de l'Ancien. C'est une erreur fondamentale d'interpréter l'Ancien Testament sans le Nouveau Testament. Le Nouveau Testament enseigne clairement que la période de l'Ancien Testament fut un temps de types et d'ombres et que le Nouveau Testament, avec la venue du Christ, est un temps d'accomplissement. "Lesquelles choses sont l'ombre de celles qui étaient à venir, mais le corps en est en Christ" (Colossiens 2: 17). Tout le livre des Hébreux nous enseigne que les sacrifices, le tabernacle, le temple et ses ustensiles, les jours de fête et tous les autres aspects du culte de l'Ancien Testament ont été accomplis en Christ. Cela devrait nous faire réfléchir lorsque nous cherchons à inte

L'Israël de Dieu

    Partie 1. 6 En Galates 4, Paul enseigne que le peuple de Dieu de l'Ancien Testament (l'Israël élu) est essentiellement le même peuple que celui du Nouveau Testament (constitué des élus Juifs et Gentils, réunis en un corps). Comment cela? Le peuple de Dieu de l'Ancien Testament (l'Israël élu) était un enfant, qui, bien qu'héritier des promesses de Dieu, était dans sa minorité, et ne pouvait pas recevoir les promesses jusqu'à sa maturité. Pendant sa minorité (légalement, comme enfant) cette assemblée était sous la Loi (l'apôtre parle d'un "pédagogue", 3: 24; de "tuteurs" ou "intendants", 4: 2). Avec la venue de Jésus-Christ, le même enfant mineur (L'Israël élu) murit en  Eglise de Jésus-Christ. L'Eglise ne remplace pas, ne se substitue pas à Israël: l'Eglise est Israël dans sa maturité, ayant rejeté le joug de la Loi et étant entré dans la jouissance de son héritage. C'est pourquoi, par exemple

L'Israël de Dieu

Partie 1.5 Par le Rev. M.McGeown, pasteur missionnaire à Limerick, Irlande. Les promesses de Dieu étaient pour la postérité d'Abraham. Galates 3. 16 identifie la postérité d'Abraham: "Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa postérité; il n'est pas dit, et aux postérités, comme s'il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d'une seule, et à sa postérité: qui est Christ".  De plus, Paul identifie la postérité d'Abraham comme étant les Juifs et les Gentils (il n'y a pas de différence, v. 18) qui croient en Jésus-Christ: "Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d'Abraham, et héritiers selon la promesse" (Galates 3: 29). Paul explique cela en Ephésiens 2-3. Les Gentils à Ephèse avaient été, avant leur conversion "hors de Christ, n'ayant rien de commun avec la République d'Israël, étant étrangers des alliances de la promesse, n'ayant point d'espérance, et étant sans Dieu, au mon