Blog Chrétien Protestant

Naître. Apprendre. S'attacher. Travailler. Perdre des proches: souffrir beaucoup. Subir de l'injustice: souffrir beaucoup. Tomber malade, vaincre la maladie, reprendre le travail. Avoir des enfants. Leur apprendre. S'attacher. Mourir: les faire souffrir, etc; Dans ces conditions, quoique l'on fasse (vie réussie ou non), la vie semble n'être qu'une somme de vanité,s un jeu sadique que l'on subit et où l'on s'acharne à retarder l'heure de notre tragique et implacable défaite. A la perspective de la mort, avoir réussi ou raté sa vie semble donner un seul et même résultat: le malheur. --> A-t-on raté sa vie? On aurait voulu la réussir et on regrette tout ce qu'on a raté! --> A-t-on réussi sa vie? On voudrait que ça ne s'arrête pas! En s'appuyant sur beaucoup de sophismes, on pourrait sans doute chercher à prouver le contraire (histoire de se réconforter?), mais il nous apparaît simplement qu'un bonheur qui doit s'arrê...

Finalement, il n'y a que deux façons de gagner le ciel: ou bien (chacun) par soi-même (1),  ou bien (tous) par un seul autre (2). Les religions de ce monde présupposent que, pour gagner le salut, il suffit à l'homme de devenir meilleur  et qu'il en est capable. Ainsi, elles s'accordent sur la première thèse, affirmant (à l'instar de l'islam) que les hommes seront sauvés s'ils présentent assez de "hassanats" ( = bonnes oeuvres). Or, est-il impossible aux hommes de faire des ''bonnes actions'' en dehor d'une religion particulière? Si l'on prend l'exemple de l'Islam, on voit bien que non, puisque des gens comme Mère Thérésa n'étaient pas musulmans, et pourtant plein de "bonnes oeuvres". Même des athées, comme Coluche, semblent pouvoir faire du bien! C'est donc Gandhi qui aurait raison ici d'affirmer que "toutes les religions sont autant de chemins différents, menant à un même but" , et...