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Affichage des articles du avril, 2019

Sola Fide.

Nous trouvons, dans les Mémoires de Luther (traduite s par Jules Michelet) le compte rendu d'une discussion entre le réformateur de Wittenberg et son collaborateur, Philippe Mélanchthon.   En date de l'an 1536, cet échange édifiant nous rappelle combien précieuse est la saine doctrine de l'Evangile et combien il nous faut toujours rester en garde et veiller pour ne pas en être tentés et/ou éloignés, dans notre faiblesse, par les raisonnements et les discours séduisants des hommes. MELANCHTHON trouve probable  l'opinion de saint Augustin, qui soutient "que nous sommes justifiés par la foi, par la rénovation" et qui, sous le mot de rénovation, comprend tous les dons et les vertus que nous tenons de Dieu ( Mélanchthon fait remarquer que saint Augustin n'exprime pas cette opinion dans ses écrits de controverse). "Quelle est votre opinion?" demanda-t-il à Luther. "Tenez-vous, avec saint Augustin, que les hommes sont

Annotations Credo # 42

De la nécessité du baptême Fondé sur les Écritures saintes (Actes 2. 38-39), le Symbole de Nicée-Constantinople professe que le baptême, par lequel nous sommes solennellement reçus en l’Église, est donné pour la rémission des péchés . Précisant ce Credo, la Confession d'Augsbourg déclare que le baptême est nécessaire au salut (article 9) : personne en effet ne peut hériter de la vie tant qu'il se tient en dehors de l’Église et que, persistant dans l'incrédulité, ses fautes ne lui sont point pardonnées. Cela ne veut pas dire que ceux qui croient l’Évangile, mais qu'une raison particulière empêche de recevoir le baptême, ne seront pas sauvés (l'homme est sauvé par la foi seule : Luc 23. 43!); mais, simplement, que le baptême signe ordinairement l’Évangile du Salut dans la personne des fidèles. L’Évangile de Marc (Marc 16. 16) résume cette nécessité de principe par cette promesse: Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé ; mais cel

Christ est Ressuscité!

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Homélie de saint Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople, pour le saint et grand jour de la Pâque. Que tout homme pieux et ami de Dieu jouisse de cette belle et lumineuse solennité. Tout serviteur fidèle, qu'il entre avec allégresse dans la joie de son Seigneur. Celui qui a porté le poids du jeûne, qu'il vienne maintenant toucher son denier. Celui qui a travaillé depuis la première heure, qu'il reçoive aujourd'hui le juste salaire. Celui qui est venu après la troisième heure, qu'il célèbre la fête dans l'action de grâce. Celui qui est arrivé après la sixième heure, qu'il n'ait aucun doute, il ne sera pas lésé. Si quelqu'un a tardé jusqu'à la neuvième heure, qu'il approche sans hésiter. S'il a traîné jusqu'à la onzième heure, qu'il n'ait pas honte de sa lenteur, car le Maître est généreux, il reçoit le dernier comme le premier; il accorde le repos à l'ouvrier de l

Vendredi saint

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Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens. Alors Pilate lui dit: N'entends-tu pas de combien de choses ils t'accusent? Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur. A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.    Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ? Car il savait que c'était par envie qu'ils avaient livré Jésus. Pendant qu'il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire: Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste; car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. Les prin

Jeudi saint

Collecte Jeudi saint Epître : ICor.11/17-34 Evangile : saint Luc.23/1-49 Père Éternel, la Passion et la Mort de ton Fils ont produit, chez leurs témoins, le repentir et la foi en sa parole de pardon, leur octroyant, ainsi, le salut. C’est pourquoi, nous te supplions, humblement, de nous disposer, de la sorte, lors de nos eucharisties, afin que, par la foi aux paroles d’institution du Sacrement, celui-ci devienne l’instrument de notre bénédiction et non de notre condamnation. Nous te le demandons, instamment, par Jésus-Christ, ton Fils, ton Unique, qui vit et règne avec Toi et le Saint-Esprit, un seul Dieu, aux siècles des siècles. Amen.