Les Ecritures contre les reliques
Nous apprenons qu’avec la réouverture prochaine de Notre-Dame de Paris, la couronne du Christ va être rendue à la « dévotion populaire ». Cependant, dans son Traité des reliques , Jean Calvin a suffisamment montré que les bibelots de Rome n’avaient de Capharnaüm que le nom. J’ajoute qu’on peut en être certain pour la raison suivante : les autographes des Écritures saintes ont tous été perdus. Est-il plausible que des rognures d’ongles aient été préservées avec plus de soin par les Églises que les écrits originaux des apôtres ? Évidemment, non. Et pourtant, le Texte inspiré a survécu aux supports qui l’avaient d’abord reçu, étant la seule chose nécessaire – selon les apôtres eux-mêmes (cf. 2 Pierre 1:12-15). Car si un linge ayant touché un apôtre pouvait servir à guérir un infirme, combien plus le peuvent les lettres sorties de la pensée inspirée de ces mêmes apôtres ? Luther écrivait que lorsque nous lisons les Écritures, nous faisons un pèlerinage dans les lieux saints. ...