Notes sur la doctrine de la prédestination des saints dans l'évangile selon st. Matthieu (1)

Au cours d'une discussion, un arminien m'a un jour affirmé qu'il n'avait jamais rien vu dans la Bible (et surtout dans le Nouveau Testament) qui parle de la souveraineté divine dans la choix des élus, du caractère particulier de la Rédemption, ou de la force irrésistible de la grâce...
Peut-être y aura-t'il d'autres personnes dans le cas de cet arminien, qui passeront par ce blog. C'est pour eux que je partage ces quelques notes et réflexions.

Première note : Matthieu 1. 21
(Voir aussi Matthieu 2: 6)

Nous sommes dans le premier chapitre du premier livre du Nouveau Testament. Il est écrit que le Seigneur Jésus vient sauver, non pas indifféremment une masse indéterminée, mais Son peuple ; c'est-à-dire - comme le souligne une note de la Bible de Genève, de 1669 - ceux que le Père lui a donnés pour les racheter, conserver et amener au salut (Psaume 2: 8 ; Ésaïe 8: 18 ; Jean 6: 37 & 17: 24 ; Actes 18: 10; Romains 11: 1-2).
L'Existence de ce peuple, tout comme la réalité de son salut (Galates 4: 1 ; Hébreux 12: 2), n'est donc pas simplement hypothétique (parce que reposant sur la contingence de choix humains), mais certaine et parfaite (parce que souverainement décrétée et opérée par le Dieu tout-puissant).
C'est ce qui nous permet de confesser, dans le Credo, que "Nous croyons (et non pas : nous conjecturons) l’Église".

Telle est l'affirmation de l'Apôtre (Tite 2: 14) ; tel est l'enseignement des Écritures (en particulier le Nouveau Testament !) dès sa première page ; tel est le fondement de notre assurance ; telle sera toujours la louange de tous les saints (Apocalypse 5: 9-10).

 

A suivre... 

Bucerian