De l'Eglise catholique et des sectes (6)




Sept observations peuvent être faites pour résumer notre propos :

1. Il a existé une communion universelle d’Églises et de presbytres, que les païens eux-mêmes (Cesle) appelaient, dès le IIe siècle, "la grande Église".

2. Cette communion de baptisés se distinguait des sectes sans avenir en ce qu'elle remontait historiquement aux Apôtres, qui l'avaient fondée.

3. C'est cette communion qui a reçu, discerné et transmis le Canon des Écritures, en même temps que sa doctrine (cf. 1 Timothée 3: 15).

4. Cette Tradition a été solennellement formulée dans le Symbole de Nicée-Constantinople (en 381), tel que compris et scellé par le concile de Chalcédoine (en 451), puis encore de Constantinople III (en 681).

5. Ces dogmes du peuple des baptisés n'ont pas été contestés par la "Réforme" protestante.

6. Les traditions dogmatisées par la suite desdits conciles (essentiellement : le culte des créatures) ne peuvent pas être reçues sans grand préjudice pour la foi orthodoxe (*).

7. La Confession d'Augsbourg, commentaire et récapitulation de l'article baptismal du Symbole, est conforme (autant que le sont ses solutions disciplinaires : sur le mariage des prêtres, etc.) aux Écritures telles que comprises par l’Église indivise.

Conclusion :

Notre Religion n'est donc pas une réinterprétation toute subjective et factieuse des Écritures, mais la Religion Catholique et Apostolique.
 
Bucerian


(*) Voir à ce sujet l'excellente (troisième partie de l') introduction du livre de Pierre Courthial : De Bible en Bible.

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