Manifeste

 



Après plus de quinze ans d'activité, il convenait de résumer les principales conclusions soutenues, avec constance, sur ce blog.

1° Jésus-Christ, dont témoignent les Écritures saintes, est le seul fondement de la sainte Église chrétienne.

2° Les six premiers conciles de la Grande Église en général, et le Symbole de Nicée-Constantinople en particulier (325-681 ap. Jésus-Christ),  sont l'expression fidèle autant qu'historique (et donc légitime), de la foi chrétienne.

3° En revanche, le prétendu septième concile œcuménique (en 787 ap. Jésus-Christ), dans lequel se sont compromis le clergé oriental autant que la papauté naissante, a proclamé un dogme nestorien (le culte des images) que nous condamnons entièrement.

4° Nous ne recevons aucun des conciles généraux assemblés par ces autorités durant la période de troubles qui a suivi cette profanation. Nous rejetons particulièrement le concile de Trente (1545-1563 ap. Jésus-Christ) par lequel Nicée II fut entériné en Occident, et nous appelons ces organisations au repentir.

5° La Confession et apologie d'Augsbourg (1530 ap. Jésus-Christ) précise l'article baptismal du Symbole d'une manière conforme aux Écritures.
Affirmant le Salut par la seule Grâce de Dieu et par le seul moyen de la foi, elle a en outre corrigé les abus nés ou consolidés durant la période de troubles mentionnée ci-dessus.

6° La Concorde de Wittenberg (1536 ap. Jésus-Christ) a permis la ratification de la Confession d'Augsbourg par l'ensemble du christianisme fidèle (protestantisme), autant qu'elle a solutionné les malheureuses controverses eucharistiques héritées des temps de troubles. Cette Confession et apologie d'Augsbourg est donc légitimement tenue pour notre septième concile, et nul ne doit attenter à l'unité visible scellée par ce patrimoine confessionnel.

7° Le Traité de la puissance et de la primauté du pape (1537 ap. Jésus-Christ), ajouté comme appendice à la Confession et apologie d'Augsbourg, exprime la position traditionnelle du protestantisme au sujet des droits que la papauté usurpe à Jésus-Christ. Ses assertions sont donc notre dernier mot, notamment par rapport à l’œcuménisme actuel.

Conclusion: Pour la gloire de Dieu, toute Église doit s'employer à professer sobrement et à inculquer soigneusement cette vraie foi, historique et commune - plutôt qu'à produire et propager des opinions particulières, fantaisistes et ruineuses.

Bucerian

Commentaires

Anonyme a dit…
Ce manifeste ressemble à s'y méprendre à un testament spirituel...
Anonyme a dit…
St Étienne avait également laissé le sien sous la forme d'un passage en revue de l'Histoire.
Anonyme a dit…
Le témoignage de saint Étienne racontait l'Histoire de l'Alliance, le nôtre, celle du Symbole de Nicée-Constantinople, selon II Tim.2/9 et Jn.3/8, entre autres.
Domus a dit…
Tout au long de ces quinze ans d’activité, vous avez interpellé avec talent et constance les responsables de nos églises, de nos facultés de théologie et les personnes de qualité qui font autorité et qui ne manquent pas dans nos milieux luthériens confessionnels, réformés confessants et presbytériens. « Qu’avez-vous fait de la Concorde de Wittenberg ? », telle est, en substance, la question lancinante que vous n’avez cessé de leur poser.
Y répondre les aurait obligés à entreprendre une espèce d’inventaire -examen des raisons profondes qui leur ont fait ne pas prendre la Concorde en considération. Certes, ils ont toujours salué la respectable personne de Martin Bucer et « sa » Concorde  historique – mais du plus loin possible. Pourtant, ne fut-ce pas en accord avec Martin Luther, avec l’assentiment de Jean Calvin – et avec l’aide de Dieu – que l’unité du protestantisme orthodoxe a pu être scellée en 1536 ? Pourquoi donc ce qui a été réalisable en ce début du XVIe siècle ne leur semble plus pouvoir l’être de nos jours ? Ou doit-on tenir pour définitivement acquis que conscients de l’ampleur de la tâche ils ont renoncé à proclamer et à défendre la « vraie foi historique et commune » ? A ces questions, des réponses seraient les bienvenues...
Soucieux de l’unité du protestantisme orthodoxe, l’éminent historien protestant réformé confessant Pierre Chaunu disait de la Confession de foi d’Augsbourg « ...qu’elle est moins une Confession particulière qu’une Confession de la Réforme pour toutes les Eglises qui voudraient bien l’admettre » ( « Le temps des Réformes » – Hachette Littératures).




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