L'indifférentisme vaut bien une messe




C'est avec peine que nous apprenons la célébration, dans la cathédrale de Genève, d'une sordide messe papale. La première depuis l'an 1535.

Si cette perfidie peut sembler n'être qu'une infidélité parmi d'autres (le cartel genevois n'administrant même plus de baptêmes valides), elle n'en reste pas moins significative en tant que symbole de la ruine qui résulte de l'abandon de la vraie foi. Il est donc urgent que, plutôt que de patauger dans les marécages de la compromission (mouvement R3, etc.), les protestants de Suisse et d'ailleurs aient à cœur de considérer la nature et le contenu confessionnels de l’Église bimillénaire, d'en écarter les scories et de garder purement cet héritage.


Bucerian


Commentaires

Alain Rioux a dit…
Du "Traité des reliques" à celui des... reliquats!
Domus a dit…
Après avoir dit que l’Evangile rassemble pour justifier la célébration de cette messe en la cathédrale Saint-Pierre, le président du conseil de la paroisse précise comme pour en donner l’assurance : «...mais nous gardons notre identité [protestante] ». Cette information capitale, introduite par un « mais » lourd de signification, nous fait saisir la réalité de l’incendie qui couve et comprendre à quel point la demeure est en péril.
Mais comme l’incendiaire et l’assureur sont ici la même personne - ce qui est fâcheux - on voit mal comment le sinistre qui vient de frapper la communauté de la cathédrale de Genève pourrait produire autre chose que des cendres.

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