Jésus de la Bible ou du Coran? (3)

Dans les précédents articles de cette série, j'ai indiqué que le fait d'adhérer à l'islam ne revient pas tant à partager la foi de Mahomet que partager sa mécréance. En effet, on ne peut faire bon accueil à Issa qu'en fermant préalablement son cœur au seul Jésus proclamé par les apôtres.
J'ai aussi montré qu'il n'y avait aucune raison permettant de justifier cet abandon du message apostolique en faveur de la doctrine coranique.

C'est ici que les musulmans font généralement remarquer que leur religion a réussi et est devenue un vaste empire. Que, donc, leur religion est vraie et respectable.

Réponse:

Si l'empire terrestre est un signe de la véridicité d'une religion, alors, pourquoi avoir combattu la religion qui prédominait à Rome, depuis la conversion de Constantin?... On voit, ici encore, que les disciples de Mahomet se condamnent en tentant de se justifier.

Mais il y a plus accablant: Jésus a établi 12 apôtres qui, toute leur vie durant, sont restés en pleine communion et ont proclamé un même Évangile (2Pierre 3: 15/ Actes 15/ Galates 2:9/ 1Corinthiens 15: 1-11, etc.). Un même Christ en effet, étant ressuscité, prêchait et enseignait par chacun d'eux.
Mahomet, lui, est mort. Et (peut-être par la jalousie de ses adeptes?) il n'a pas désigné de successeur. 
Résultat: sa communauté a éclaté, moins de trente ans après sa mort, en trois sectes (Sunnites, Chiites, Kharidjites) que rien n'a jamais pu départager, excepté le recours à la violence. Voilà donc la dernière marque de divinité du "messager d'allah".

Résumons:

D'un côté, le Jésus de la Bible, dont la vie est historiquement documentée par ses contemporains, qui a été annoncé par les prophètes avant sa venue, qui a agi par ses apôtres encore après son départ.
De l'autre côté, l'incrédulité et la révolte de Mahomet contre ce Jésus, et qui y oppose son caprice d'être prophète, s'annonçant lui-même au monde et n'y laissant rien que l'incertitude et la division.

Bucerian