Un Dieu juste vous ouvrira-t-il les portes de son Royaume?...



Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l'empêchent de vous écouter.
Prophète Ésaïe 59. 2.

Chacun reconnaît sans doute que la justice est une notion importante. Quoi de plus affreux qu'un monde injustice, vicieux et corrompu? Aussi, que pourrait-on imaginer de pire qu'un dieu injuste et complaisant envers le mal?...
Et pourtant, beaucoup d'hommes (peut-être vous-même?) rêvent d'un tel dieu et se réjouissent à l'idée, tout à fait obscène, qu'il puisse exister.



Il n'entrera (...) rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge.
Apocalypse 21. 24. 

La plupart des religions enseigne que l'homme, par le bien qu'il fait, peut non seulement s’acquitter de ses devoirs moraux mais, en plus, contrebalancer le poids des fautes qu'il commet.
Certains vont même jusqu'à penser pouvoir reverser leur surplus de mérite pour le compte d'autrui (généralement des personnes décédées) ; on parle d’œuvres surérogatoires. Peut-être est-ce là le système spirituel auquel vous adhérez vous-même?

Dans ce cas, vous feriez bien de remettre en question votre croyance, car l'homme naît pécheur (Job 15. 14) et boit l'iniquité comme de l'eau (Job 15. 16). 
Ainsi, d'une part, l'homme ne peut pas prétendre accomplir le bien qui est requis de lui (qui doit mobiliser tout son être, à chaque instant). Car il est écrit:
Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.Et: Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Matthieu 22. 37-39).

De même: Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique (Galates 3. 10).

D'autre part, en supposant qu'un homme soit tout à fait impeccable (ce qui est impossible: Proverbes 20. 9), il n'aura jamais fait que le minimum nécessaire et ne pourra donc jamais faire de Dieu son débiteur, ou reverser un prétendu surplus de mérite à quelqu'un qui en manquerait. Il est écrit en effet:
Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire (Luc 17. 10).



Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.
Épître aux Hébreux 10. 4.

Conscients qu'il est ridicule de penser pouvoir racheter ses fautes par une obéissance occasionnelle, nombreux sont ceux qui espèrent être pardonnés par Dieu, au sens où celui-ci renoncerait à sa justice.
Pour faire bonne figure, il y en a parmi eux qui imaginent qu'il suffit de faire amende honorable en sacrifiant un animal, par le sang duquel la juste indignation de Dieu serait apaisée.

Tout ceci est également illusoire, car, d'une part, la miséricorde de Dieu ne saurait abolir sa justice.
D'autre part, il est évident que le sang d'une bête ne peut pas effacer une faute et purifier la conscience.

Il ne reste donc - humainement - qu'une triste alternative : ou bien continuer de mépriser la justice et se moquer de Dieu (voire le blasphémer et imaginant qu'il ne fera aucun cas du mal commis) ; ou bien sombrer dans le désespoir total à la perspective de crouler sous le poids infini de la juste et éternelle colère de Dieu contre les auteurs du mal.


Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent: Qui peut donc être sauvé?
Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.
Matthieu 19. 25-26.
Si l'homme ne peut pas se sauver , et s'il ne convient pas que Dieu ignore sa justice pour éviter le pire aux hommes, Dieu peut et veut, malgré tout, sauver sa créature.
La Bible enseigne que le seul moyen à cette fin est qu'une personne d'une grandeur infinie (donc, divine) assume la nature des pécheurs (l'humanité) ; qu'elle accomplisse en cette nature la Loi divine (c'est-à-dire: parfaitement) et assume le poids des fautes commises par ceux qu'elle venait racheter, en subissant le châtiment divin à leur place. Qu'ainsi, quelque grands et épouvantables que soient leurs fautes, la valeur de son mérite reste infiniment plus grand et capable de les effacer. Que la justice de Dieu soit satisfaite (le péché a été sanctionné) tout en rendant possible sa miséricorde (des pécheurs sont reçus en grâce), c'est-à-dire qu'il y ait un pardon gratuit pour nous, quoi qu'il ait coûté un prix infini à celui qui nous sauvait.

Cette personne, ce sauveur est Jésus-Christ, que les prophètes anciens annonçaient en ces termes lumineux (Ésaïe 53) :


Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l'Éternel?

Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire.

Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.

Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.

Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.

Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n'a point ouvert la bouche.

Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu'il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple?

On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu'il n'eût point commis de violence et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche.

Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours; et l’œuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains.

A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, et il se chargera de leurs iniquités.

C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; il partagera le butin avec les puissants, parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, et qu'il a intercédé pour les coupables.

Puisque la miséricorde de Dieu ne coexiste avec sa justice que dans le cadre de la substitution pénale entre Christ et ses brebis, il est évident que toute autre religion, tout autre culte, toute autre espérance de Vie des pécheurs ne repose que sur la croyance en un faux-dieu, une idole en laquelle la justice aurait vocation à disparaître, sans doute par pure faiblesse.
Si tel est votre "dieu", si telle est votre espérance, un conseil : repentez-vous et mettez votre foi en Jésus-Christ. 


Bucerian

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