L'Israël de Dieu
Partie 1. 6
En Galates 4, Paul enseigne que le peuple de Dieu de l'Ancien Testament (l'Israël élu) est essentiellement le même peuple que celui du Nouveau Testament (constitué des élus Juifs et Gentils, réunis en un corps). Comment cela? Le peuple de Dieu de l'Ancien Testament (l'Israël élu) était un enfant, qui, bien qu'héritier des promesses de Dieu, était dans sa minorité, et ne pouvait pas recevoir les promesses jusqu'à sa maturité.
Pendant sa minorité (légalement, comme enfant) cette assemblée était sous la Loi (l'apôtre parle d'un "pédagogue", 3: 24; de "tuteurs" ou "intendants", 4: 2). Avec la venue de Jésus-Christ, le même enfant mineur (L'Israël élu) murit en Eglise de Jésus-Christ. L'Eglise ne remplace pas, ne se substitue pas à Israël: l'Eglise est Israël dans sa maturité, ayant rejeté le joug de la Loi et étant entré dans la jouissance de son héritage.
C'est pourquoi, par exemple, l'Israël élu dans l'Ancien Testament n'a pas jouit de la plénitude de l'Esprit et de beaucoup d'autres bénédictions acquises par Jésus-Christ et répandues sur son peuple depuis sa position exaltée à la droite de Dieu (voir Actes 2: 33).
Plus loin dans le même chapitre, Paul utilise une allégorie pour illustrer une vérité spirituelle. Dans l'allégorie de Paul, il y a deux alliances, deux Jérusalem, deux montagnes et deux genres de fils d'Abraham.
D'abord, il y a "la Jérusalem de maintenant, laquelle sert avec ses enfants" (v.25). Ceci se réfère au judaïsme incroyant, tant aux jours de Paul que dans l'Etat moderne d'Israël, et cela se réfère à toutes les personnes (qu'elles soient Juives ou Gentils) qui cherchent le salut dans la Loi de Dieu et non par la foi seule. Ceux-là sont "nés selon la chair" (v. 29), qui persécutent les vrais enfants de Dieu. Ce sont les enfants de la femme esclave, Agar (vv. 30-31) qui sont "chassés" (v. 30).
D'autre part, il y a la ''Jérusalem d'en haut'', et elle est "libre"; c'est elle qui est "notre mère à tous" (v. 26). La vraie Jérusalem, céleste, spirituelle, d'en haut, donne naissance à des enfants qui sont "les enfants de la promesse" (v. 28). Nous (c'est-à-dire: tous les croyants en Jésus-Christ, indépendamment de leur ethnie) sommes les enfants de la femme libre (v. 31)!
Ainsi, Paul identifie comme étant les enfants d'Abraham, les enfants de Jérusalem, les enfants de la femme libre, tous ceux (et ceux uniquement) qui croient en Jésus-Christ. Tous les autres, même s'ils ont un pédigrée ethnique impeccablement Juif, sont rejetés comme enfants de la chair et non comptés comme la postérité.
Paul a une chose de plus à dire avant de clore son épître aux Galates: "Et à l'égard de tous ceux qui marcheront selon cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l'Israël de Dieu" (Galates 6:16). Que veut dire Paul (et, plus important: que veut dire l'Esprit saint) par "l'Israël de Dieu", ici?
Pour y répondre, nous devons examiner le texte avec attention. Premièrement, Paul parle d'une bénédiction (une bénédiction de paix et miséricorde) sur "tous ceux qui marcheront selon cette règle". Le mot "règle" est "canon", qui est une règle, une norme ou une mesure. Le contexte immédiat, aussi bien pour cet argument que dans l'ensemble de la lettre, exige que la règle soit celle de ne faire aucune distinction dans l'Eglise entre Juif croyant et Gentil, une règle que Paul défend dans cette lettre.
En Christ, la circoncision n'est rien (v. 15; voir aussi le v. 6, ainsi que le chapitre 2, vv. 11-21). Tous ceux qui marchent selon cette règle participent à la bénédiction apostolique de la paix et de la miséricorde. Tous ceux qui marchent contre cette règle, en faisant dans l'Eglise une distinction entre Juifs et Gentils, sont privés de la bénédiction de Dieu. Il n'y a ainsi aucune bénédiction pour les judaïsants, mais l'anathème et la malédiction (1:8-9; 3:10, etc).
A présent, qu'en est-il de l'Israël de Dieu? Si Paul voulait dire l'Israël incrédule tel qu'il existait en tant que nation de son temps, il serait en train de violer sa propre règle. Comment Paul pourrait-il prononcer la bénédiction apostolique de paix et de miséricorde sur l'Israël incrédule? La signification est claire: l'Israël de Dieu est (comme nous l'avons vu en étudiant de nombreux passages) l'Eglise; c'est-à-dire le corps des croyants formé par les Juifs et les Gentils. En d'autres termes, la phrase "et l'Israël de Dieu" est une autre façon de désigner "tous ceux qui marcheront selon cette règle" et pourrait être traduit: "même l'Israël de Dieu" (le mot grec kai peut signifier "et" ou "même" dans le Nouveau Testament).
A suivre...
Pendant sa minorité (légalement, comme enfant) cette assemblée était sous la Loi (l'apôtre parle d'un "pédagogue", 3: 24; de "tuteurs" ou "intendants", 4: 2). Avec la venue de Jésus-Christ, le même enfant mineur (L'Israël élu) murit en Eglise de Jésus-Christ. L'Eglise ne remplace pas, ne se substitue pas à Israël: l'Eglise est Israël dans sa maturité, ayant rejeté le joug de la Loi et étant entré dans la jouissance de son héritage.
C'est pourquoi, par exemple, l'Israël élu dans l'Ancien Testament n'a pas jouit de la plénitude de l'Esprit et de beaucoup d'autres bénédictions acquises par Jésus-Christ et répandues sur son peuple depuis sa position exaltée à la droite de Dieu (voir Actes 2: 33).
Plus loin dans le même chapitre, Paul utilise une allégorie pour illustrer une vérité spirituelle. Dans l'allégorie de Paul, il y a deux alliances, deux Jérusalem, deux montagnes et deux genres de fils d'Abraham.
D'abord, il y a "la Jérusalem de maintenant, laquelle sert avec ses enfants" (v.25). Ceci se réfère au judaïsme incroyant, tant aux jours de Paul que dans l'Etat moderne d'Israël, et cela se réfère à toutes les personnes (qu'elles soient Juives ou Gentils) qui cherchent le salut dans la Loi de Dieu et non par la foi seule. Ceux-là sont "nés selon la chair" (v. 29), qui persécutent les vrais enfants de Dieu. Ce sont les enfants de la femme esclave, Agar (vv. 30-31) qui sont "chassés" (v. 30).
D'autre part, il y a la ''Jérusalem d'en haut'', et elle est "libre"; c'est elle qui est "notre mère à tous" (v. 26). La vraie Jérusalem, céleste, spirituelle, d'en haut, donne naissance à des enfants qui sont "les enfants de la promesse" (v. 28). Nous (c'est-à-dire: tous les croyants en Jésus-Christ, indépendamment de leur ethnie) sommes les enfants de la femme libre (v. 31)!
Ainsi, Paul identifie comme étant les enfants d'Abraham, les enfants de Jérusalem, les enfants de la femme libre, tous ceux (et ceux uniquement) qui croient en Jésus-Christ. Tous les autres, même s'ils ont un pédigrée ethnique impeccablement Juif, sont rejetés comme enfants de la chair et non comptés comme la postérité.
Paul a une chose de plus à dire avant de clore son épître aux Galates: "Et à l'égard de tous ceux qui marcheront selon cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l'Israël de Dieu" (Galates 6:16). Que veut dire Paul (et, plus important: que veut dire l'Esprit saint) par "l'Israël de Dieu", ici?
Pour y répondre, nous devons examiner le texte avec attention. Premièrement, Paul parle d'une bénédiction (une bénédiction de paix et miséricorde) sur "tous ceux qui marcheront selon cette règle". Le mot "règle" est "canon", qui est une règle, une norme ou une mesure. Le contexte immédiat, aussi bien pour cet argument que dans l'ensemble de la lettre, exige que la règle soit celle de ne faire aucune distinction dans l'Eglise entre Juif croyant et Gentil, une règle que Paul défend dans cette lettre.
En Christ, la circoncision n'est rien (v. 15; voir aussi le v. 6, ainsi que le chapitre 2, vv. 11-21). Tous ceux qui marchent selon cette règle participent à la bénédiction apostolique de la paix et de la miséricorde. Tous ceux qui marchent contre cette règle, en faisant dans l'Eglise une distinction entre Juifs et Gentils, sont privés de la bénédiction de Dieu. Il n'y a ainsi aucune bénédiction pour les judaïsants, mais l'anathème et la malédiction (1:8-9; 3:10, etc).
A présent, qu'en est-il de l'Israël de Dieu? Si Paul voulait dire l'Israël incrédule tel qu'il existait en tant que nation de son temps, il serait en train de violer sa propre règle. Comment Paul pourrait-il prononcer la bénédiction apostolique de paix et de miséricorde sur l'Israël incrédule? La signification est claire: l'Israël de Dieu est (comme nous l'avons vu en étudiant de nombreux passages) l'Eglise; c'est-à-dire le corps des croyants formé par les Juifs et les Gentils. En d'autres termes, la phrase "et l'Israël de Dieu" est une autre façon de désigner "tous ceux qui marcheront selon cette règle" et pourrait être traduit: "même l'Israël de Dieu" (le mot grec kai peut signifier "et" ou "même" dans le Nouveau Testament).
A suivre...
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