Présentation de la Confession d'Augsbourg




Collecte du jour

Seigneur Dieu, Père céleste,
Tu as préservé l'enseignement de l'Église apostolique par la confession de la vraie Foi à Augsbourg. Continue de répandre les rayons de ta lumière sur ton Église, afin que, instruits par la doctrine des bienheureux apôtres, nous marchions dans la lumière de la vie éternelle; par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec Toi et le Saint-Esprit, un seul Dieu, maintenant et pour l'éternité.

Amen.
 
 
Leçon: Néh. 8/1-12
Psaume: Ps.138
Epître: I Tim.6/11-16
Évangile:Mt.10/26-33

Commentaires

Anonyme a dit…
Il est scandaleux que certains, qui professent la confession d'Augsbourg, aient pu approuver la bénédiction des unions homosexuelles ou la bigamie. Car, tant l'article XXIII que XXVII se réfèrent à la Bible pour réprouver toute activité sexuelle en dehors du mariage monogamique hétérosexuel. De plus, le transgenrisme et toutes les mutilations sont également prohibées, du fait que chaque homme doit avoir sa femme pour la procréation, selon l'ordre de la création, comme ces articles nous l'enseignent.
Anonyme a dit…
Conditions d'oecuménicité des productions théologiques de l'Église

Le principe lérinien d'universalité du consentement de la Foi (Jd.3, Ac.5/33-42, Héb.13/8-9, Gal.1/8-9) implique la profession du Symbole originel de Nicée-Constantinople et ses précisions, entre 325 et 1536. A ce titre, on doit faire intervenir le principe théologique augustinien, qui exige la cohérence et l'intelligence de la Foi (Is.7/9: LXX, Mt.13/52, Mc.3/24-25, Jn.10/35). C'est pourquoi, le second conventicule de Nicée (787) doit être rejeté parce qu'il contredit le IXe anathématisme du second concile de Constantinople (553). Sinon, la cohérence de la précision de la Foi serait atteinte.

Or, aux six premiers conciles œcuméniques, qui satisfont autant à l'axiome augustinien que lérinien, chez tous ceux qui professent le Credo (381), on doit ajouter la confession inaltérée d'Augsbourg (1530) puisqu'elle est la seule production subséquente au schisme latin (1054) qui réponde aux mêmes conditions d'oecuménicité: Credo, Réception et Cohérence, d'autant qu'elle fut entérinée de la sorte par la Concorde de Wittenberg (1536), par Calvin, Luther, Melanchthon et Bucer. Car, elle ne se prononce pas au sujet du "filioque", cause de la division de la Pentarchie.

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