Bibliographie sélective / Philosophie


 

Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas!
Ésaïe 7: 9 (LXX)


 1- Initiation:

- Le Thomisme/ Van Steenberghen. Que sais-je? P.U.F.
- Le Thomisme/ Paul Grenet. Que sais-je? P.U.F.
- La Métaphysique/Louis Millet. Que sais-je? P.U.F.
- Petit Traité de Métaphysique/Alexis Riaud. TÉQUI

2- Approfondissement:

- La philosophie grecque/ Werner. P.B.P
- Histoire de la philosophie moderne/Roger Verneaux. Beauchesne
- Histoire de la philosophie contemporaine/Roger Verneaux. Beauchesne
- La  philosophie contemporaine en Europe. Bochenski. P.U.B.
- La Morale de Kant/Joseph Vialatoux. Coll.S.U.P. Editions P.U.F
-  Les grands courants de la pensée politique/France Farago. Col. Synthèse. Armand Colin

3- Spécialisation:

- Dieu, la science, les preuves/Bolloré. Bonnassies
- Comment se pose aujourd'hui le problème de l'existence de Dieu?/Claude Tresmontant. 1966
- Études de métaphysique biblique, éd. O.E.I.L., 1955 (réédition 1998)/ Claude Tresmontant
- Les idées maîtresses de la métaphysique chrétienne, Éditions du Seuil, 1962/Claude Tresmontant
- Ontologie/Paul Grenet. Beauchesne
- Zéro, la biographie d'une idée dangereuse. Charles Seife. Pluriel. Gallimard. 2014
- Métaphysique/Aristote
-Propédeutique philosophique/Hegel. Editions de Minuit

Commentaires

Anonyme a dit…
La reine des sciences

La méthode mathématique, prônée par Descartes, a, certes, été fort utile pour le développement de la technique. Cependant, elle ne récuse en rien l'ontologie dogmatique, laquelle est d'un ordre plus englobant, puisque la quantité, ressort des mathématiques, est encore de l'être. Or, il n'y a de science que du tout. De sorte que, tant et aussi longtemps que les mathématiques achopperont aux paradoxes de Zénon, comme le reconnaissait toujours Bergson, au siècle dernier, et tel que la mécanique quantique l'a encore illustré, selon l'École de Copenhague, alors la reine des sciences demeurera la théologie et non pas la physique...
***
"Mais, sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant
la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses
difficultés particulières, j’ai remarqué jusques où elles
peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes
dont on s’est servi jusques à présent, j’ai cru que je ne
pouvois les tenir cachées sans pécher grandement contre la
loi qui nous oblige à procurer autant qu’il est en nous le
bien général de tous les hommes : car elles m’ont fait voir
qu’il est possible de parvenir à des connoissances qui soient
fort utiles à la vie ; et qu’au lieu de cette philosophie
spéculative qu’on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connoissant la force et les
actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux, et de
tous les autres corps qui nous environnent, aussi
distinctement que nous connoissons les divers métiers de
nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à
tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous
rendre comme maîtres et possesseurs de la nature."

(Descartes/Discours de la Méthode: sixième partie)
Anonyme a dit…
Pédagogie et Intelligence

L'esprit de synthèse est la caractéristique essentielle de l'intelligence, dont le second théorème d'incomplétude de Gödel nous fournit une ample démonstration. Il y rejoignit le fragment 348 des Pensées de Pascal et y justifia la pédagogie aristotélicienne.

En effet, celle-ci a pour finalité de permettre à l'intelligence de s'extraire du multiple langagier, par sa compétence grammaticale, pour accéder aux mathématiques, arithmétique et géométrie, quantité discrète et continue, auxquelles la physique de l'infiniment grand et petit est confinée. De sorte que, suite à leur maîtrise, l'étudiant pourra accéder au monde de la science, de la réduction de l'univers au concept, en l'occurrence celui de l'être, dont Gödel a établi la pertinence et que les analogies de proportionnalité et d'attribution, assises sur l'"analogia fidei", permettront d'articuler en raisonnements féconds.

En d'autres termes, toute la pédagogie n'a pour objet que de permettre au locuteur, sur la base de sa capacité langagière, de passer du multiple à l'unité du savoir (tous/langue, quelques/mathématiques, un/syllogisme), seul apte à dénouer les impasses de l'existence.

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