De la prière (2)
II. De la Providence divine
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour…
Notre dernière assertion, ainsi que la demande concernant le pain quotidien, nous amène à traiter de la Providence divine.
Car un Chrétien doit être retiré des notions païennes de « hasard » et de « chance » pour regarder à la Providence en vertu de laquelle nous disons que, dans la vie de ses créatures, Dieu dirige tous les évènements, aussi bien généraux que particuliers.
Et la consolation du Chrétien est qu’il a en Dieu un Père aimant qui pense à lui et à ses besoins, avant même qu’il ne lui en fasse part (Matthieu 6 : 32-34). Par conséquent, l’épreuve doit être supportée avec patience et piété et tous les évènements qui sont intolérables à notre humaine sagesse doivent être considérés avec retenue et piété, sachant que si les pécheurs qui nous entourent agissent mal et méritent la condamnation, Dieu est également toujours à l’action et fait un Bien pour lequel Il mérite notre adoration - ainsi que nous le montre l’exemple de Joseph, livré comme esclave par la méchanceté de ses frères et, concomitamment, par la bonté de Dieu (Genèse, chap. 45 à 50) ou l’exemple de Jésus, livré simultanément par la méchanceté de Judas et selon la volonté immensément Bonne de Dieu.
Un auteur aura ainsi déclaré que tout ce qui arrive est adorable (*) ; les Réformateurs ne l’ont pas moins cru et enseigné, et nous les approuvons.
Quant à la question de savoir pourquoi prier, si les choses sont telles, la réponse est que si Dieu n’a pas besoin de nos paroles et requêtes pour savoir ce dont nous avons besoin et nous le donner, nous avons besoin quant à nous de nous tourner vers Lui afin de Lui adresser notre culte, de nous exercer à toujours tout attendre de Lui et Lui rendre grâces pour tous ses dons.
Ainsi, enfin, par la demande concernant notre pain quotidien, nous signifions que nous attendons de Dieu non seulement le pain spirituel ou céleste (qui est de loin le plus important – Matthieu 4 : 4) mais aussi les choses et aliments nécessaires à la vie du corps, à Lui qui n’a pas seulement créé le monde et ses habitants, mais qui soutient et dirige présentement toutes choses.
Car un Chrétien doit être retiré des notions païennes de « hasard » et de « chance » pour regarder à la Providence en vertu de laquelle nous disons que, dans la vie de ses créatures, Dieu dirige tous les évènements, aussi bien généraux que particuliers.
Et la consolation du Chrétien est qu’il a en Dieu un Père aimant qui pense à lui et à ses besoins, avant même qu’il ne lui en fasse part (Matthieu 6 : 32-34). Par conséquent, l’épreuve doit être supportée avec patience et piété et tous les évènements qui sont intolérables à notre humaine sagesse doivent être considérés avec retenue et piété, sachant que si les pécheurs qui nous entourent agissent mal et méritent la condamnation, Dieu est également toujours à l’action et fait un Bien pour lequel Il mérite notre adoration - ainsi que nous le montre l’exemple de Joseph, livré comme esclave par la méchanceté de ses frères et, concomitamment, par la bonté de Dieu (Genèse, chap. 45 à 50) ou l’exemple de Jésus, livré simultanément par la méchanceté de Judas et selon la volonté immensément Bonne de Dieu.
Un auteur aura ainsi déclaré que tout ce qui arrive est adorable (*) ; les Réformateurs ne l’ont pas moins cru et enseigné, et nous les approuvons.
Quant à la question de savoir pourquoi prier, si les choses sont telles, la réponse est que si Dieu n’a pas besoin de nos paroles et requêtes pour savoir ce dont nous avons besoin et nous le donner, nous avons besoin quant à nous de nous tourner vers Lui afin de Lui adresser notre culte, de nous exercer à toujours tout attendre de Lui et Lui rendre grâces pour tous ses dons.
Ainsi, enfin, par la demande concernant notre pain quotidien, nous signifions que nous attendons de Dieu non seulement le pain spirituel ou céleste (qui est de loin le plus important – Matthieu 4 : 4) mais aussi les choses et aliments nécessaires à la vie du corps, à Lui qui n’a pas seulement créé le monde et ses habitants, mais qui soutient et dirige présentement toutes choses.
A suivre...
Bucerian
Bucerian
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(*) Léon Bloy.
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