Sur Matthieu 1: 21
Jésus sauve. Que ces deux petits mots illuminent notre âme et réjouissent notre cœur!
A) Jésus sauve : en y pensant, nous découvrons que ce n'est certainement pas un ange, ni un simple homme qui sauve, mais c'est Dieu lui-même.
La Vierge Marie, loin d'être un sauveur, a proclamé cette vérité, disant :
Mon esprit se réjouit en Dieu mon sauveur (Luc 1. 47).
A qui d'autre qu'à Dieu pourrait revenir cet honneur?
C'est moi, moi qui suis l’Éternel,
et hors de moi, il n'y a point de sauveur (Ésaïe 43: 11).
De même: qui d'autre que Dieu pourrait avoir un tel pouvoir - celui de faire notre félicité éternelle, non sans avoir soutenu pour nous le poids infini de la Colère divine et de nous arracher à notre propre folie?...
Aux hommes, cela est impossible ; mais à Dieu, tout est possible (Matt. 19: 26).
Jésus sauve; alors, croire véritablement en Jésus implique de le croire véritablement Dieu - comme le fait et le confesse, depuis vingt siècles, l’Église chrétienne.
B) Jésus sauve : ce n'est pas nous-mêmes qui nous sauvons, par nos efforts à bien vivre ou par notre mérite. Le larron sur la croix n'avait rien de tout cela!
Ce qui nous sauve, c'est Jésus. Jésus, ce nouvel Adam qui a accompli, comme homme, la volonté de Dieu - chose à laquelle le premier Adam, et toute sa race en lui, avait délibérément refusé de faire. Comme un parfait serviteur, Jésus a dit, au contraire :
(...) que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne (Luc 22: 42).
Jésus, en plus de sa vie parfaite et impeccable, a aussi consenti à répondre des fautes de son peuple (il en a porté la responsabilité à la croix) de sorte à payer ainsi notre ardoise:
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous (Ésaïe 53: 6).
Jésus sauve; sa justice parfaite est mise à notre crédit lorsque nous sommes unis à lui, comme les membres d'un corps à la tête, au moyen de la foi.
C) Jésus sauve. Et vous aurez noté que nous disons "au moyen", ou "par l'instrument" de la foi.
Car, à proprement parler, même si la foi est une vertu (et une vertu précieuse), nous ne sommes pas sauvés par la vertu ou la valeur propre de cette foi, mais par la vertu et la valeur de Celui que cette foi permet de recevoir. La foi est donc un moyen et non une fin.
Prenons un exemple : un calice peut être en or et incrusté de diamants; mais l’œnologue n'appréciera son verre, ou sa coupe, qu'en raison du breuvage qui s'y trouve. Mettez de l'eau ou du vinaigre dans ce calice, et l’œnologue le rejettera.
Dans notre cas, le calice est la foi; le vin est le Christ; l’œnologue, c'est Dieu.
Ce qui nous rend agréables à Dieu, ce qui fait qu'il nous justifie et nous approuve, ce n'est pas la valeur du gobelet (la foi), mais c'est la valeur du Christ qui y est contenu. Il est écrit en effet :
Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4: 12).
C'est pourquoi nous ne croyons pas "en la foi" et nous disons aussi que ceux qui ont une quelconque "foi" en leur bonne étoile, ou en un autre dieu et sauveur, ne sont pas pour autant justifiés - surtout que ces sortes de fois profanes, vieilles outres percées contenant des choses viles, ne sont pas à la stature du Christ et ne seraient pas adaptées à le saisir. Ce faisant, ces sortes de foi ne sont même pas une vertu et c'est improprement qu'on appelle cela "la foi" (*).
D) Jésus sauve. Il est le vin d'exception contenu dans le calice. Le calice ne compte pas en soi; ce n'est pas sa vertu (quoique réelle) qui entre en compte; pourtant, il est vrai qu'il est impossible de servir le vin sans utiliser un tel objet: personne ne peut être uni au Christ, et donc être effectivement sauvé, sans ce moyen ou cet instrument qu'est la foi.
Les termes de la promesse sont clairs :
"afin que quiconque croit en lui (Jésus) ne périsse pas, mais ait la vie éternelle" (Jean 3: 16).
Or parce que Jésus est et doit rester le parfait sauveur de son peuple, il fournit à celui-ci la vertu accessoire avec la vertu principale ; la coupe avec le breuvage qu'elle contient ; la foi salutaire avec le salut lui-même :
... car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, (...) de croire en lui (...) (Philippiens 1: 29).
C'est pourquoi nous prêchons à tous le Christ comme seul sauveur donné aux hommes : Il n'y a de salut en aucun autre. Telle était la prédication apostolique, telle est encore la nôtre aujourd'hui.
Et nous adressons à tous instamment les avertissements salutaires, appelant chacun à croire et à se repentir; cela nous le faisons avec soin, sérieux, zèle - mais surtout avec confiance.
Car quoique cette prédication, par la seule faute de ses ouailles, semblera aux hommes non-régénérés une folie méprisable et haïssable (l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge / 1Corinthiens 2: 14) nous croyons toutefois que "(Jésus) sauve son peuple de leurs péchés".
Son Évangile produit et produira son fruit; nous croyons (comme nous le confessons dans le Credo) qu'il y a une Église; nous croyons qu'il y a des sauvés - et pour autant que nous croyions en Jésus-Christ, nous savons, qui que nous soyons, d'où que nous venions, que nous sommes donc membres de son peuple :
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger (Jean 10: 16).
Que cette bonne nouvelle du Salut en Christ renouvelle nos forces. Qu'en toutes circonstances de nos vies, nous ayons un motif d'espérer et de rester confiants : Jésus nous sauve! Rien n'arrêtera sa Main et rien ne l'empêchera d'agir pour nous délivrer du péché et de ses funestes conséquences :
(...) sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle (Matthieu 16: 18).
Jésus sauve : gardons les yeux fixés sur Lui seul et nous chanterons pour Lui, avec les saints du Ciel, le cantique nouveau :
Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu; et nous régnerons sur la terre.
A) Jésus sauve : en y pensant, nous découvrons que ce n'est certainement pas un ange, ni un simple homme qui sauve, mais c'est Dieu lui-même.
La Vierge Marie, loin d'être un sauveur, a proclamé cette vérité, disant :
Mon esprit se réjouit en Dieu mon sauveur (Luc 1. 47).
A qui d'autre qu'à Dieu pourrait revenir cet honneur?
C'est moi, moi qui suis l’Éternel,
et hors de moi, il n'y a point de sauveur (Ésaïe 43: 11).
De même: qui d'autre que Dieu pourrait avoir un tel pouvoir - celui de faire notre félicité éternelle, non sans avoir soutenu pour nous le poids infini de la Colère divine et de nous arracher à notre propre folie?...
Aux hommes, cela est impossible ; mais à Dieu, tout est possible (Matt. 19: 26).
Jésus sauve; alors, croire véritablement en Jésus implique de le croire véritablement Dieu - comme le fait et le confesse, depuis vingt siècles, l’Église chrétienne.
B) Jésus sauve : ce n'est pas nous-mêmes qui nous sauvons, par nos efforts à bien vivre ou par notre mérite. Le larron sur la croix n'avait rien de tout cela!
Ce qui nous sauve, c'est Jésus. Jésus, ce nouvel Adam qui a accompli, comme homme, la volonté de Dieu - chose à laquelle le premier Adam, et toute sa race en lui, avait délibérément refusé de faire. Comme un parfait serviteur, Jésus a dit, au contraire :
(...) que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne (Luc 22: 42).
Jésus, en plus de sa vie parfaite et impeccable, a aussi consenti à répondre des fautes de son peuple (il en a porté la responsabilité à la croix) de sorte à payer ainsi notre ardoise:
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous (Ésaïe 53: 6).
Jésus sauve; sa justice parfaite est mise à notre crédit lorsque nous sommes unis à lui, comme les membres d'un corps à la tête, au moyen de la foi.
C) Jésus sauve. Et vous aurez noté que nous disons "au moyen", ou "par l'instrument" de la foi.
Car, à proprement parler, même si la foi est une vertu (et une vertu précieuse), nous ne sommes pas sauvés par la vertu ou la valeur propre de cette foi, mais par la vertu et la valeur de Celui que cette foi permet de recevoir. La foi est donc un moyen et non une fin.
Prenons un exemple : un calice peut être en or et incrusté de diamants; mais l’œnologue n'appréciera son verre, ou sa coupe, qu'en raison du breuvage qui s'y trouve. Mettez de l'eau ou du vinaigre dans ce calice, et l’œnologue le rejettera.
Dans notre cas, le calice est la foi; le vin est le Christ; l’œnologue, c'est Dieu.
Ce qui nous rend agréables à Dieu, ce qui fait qu'il nous justifie et nous approuve, ce n'est pas la valeur du gobelet (la foi), mais c'est la valeur du Christ qui y est contenu. Il est écrit en effet :
Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés (Actes 4: 12).
C'est pourquoi nous ne croyons pas "en la foi" et nous disons aussi que ceux qui ont une quelconque "foi" en leur bonne étoile, ou en un autre dieu et sauveur, ne sont pas pour autant justifiés - surtout que ces sortes de fois profanes, vieilles outres percées contenant des choses viles, ne sont pas à la stature du Christ et ne seraient pas adaptées à le saisir. Ce faisant, ces sortes de foi ne sont même pas une vertu et c'est improprement qu'on appelle cela "la foi" (*).
D) Jésus sauve. Il est le vin d'exception contenu dans le calice. Le calice ne compte pas en soi; ce n'est pas sa vertu (quoique réelle) qui entre en compte; pourtant, il est vrai qu'il est impossible de servir le vin sans utiliser un tel objet: personne ne peut être uni au Christ, et donc être effectivement sauvé, sans ce moyen ou cet instrument qu'est la foi.
Les termes de la promesse sont clairs :
"afin que quiconque croit en lui (Jésus) ne périsse pas, mais ait la vie éternelle" (Jean 3: 16).
Or parce que Jésus est et doit rester le parfait sauveur de son peuple, il fournit à celui-ci la vertu accessoire avec la vertu principale ; la coupe avec le breuvage qu'elle contient ; la foi salutaire avec le salut lui-même :
... car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, (...) de croire en lui (...) (Philippiens 1: 29).
Tableau récapitulatif |
C'est pourquoi nous prêchons à tous le Christ comme seul sauveur donné aux hommes : Il n'y a de salut en aucun autre. Telle était la prédication apostolique, telle est encore la nôtre aujourd'hui.
Et nous adressons à tous instamment les avertissements salutaires, appelant chacun à croire et à se repentir; cela nous le faisons avec soin, sérieux, zèle - mais surtout avec confiance.
Car quoique cette prédication, par la seule faute de ses ouailles, semblera aux hommes non-régénérés une folie méprisable et haïssable (l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge / 1Corinthiens 2: 14) nous croyons toutefois que "(Jésus) sauve son peuple de leurs péchés".
Son Évangile produit et produira son fruit; nous croyons (comme nous le confessons dans le Credo) qu'il y a une Église; nous croyons qu'il y a des sauvés - et pour autant que nous croyions en Jésus-Christ, nous savons, qui que nous soyons, d'où que nous venions, que nous sommes donc membres de son peuple :
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger (Jean 10: 16).
Que cette bonne nouvelle du Salut en Christ renouvelle nos forces. Qu'en toutes circonstances de nos vies, nous ayons un motif d'espérer et de rester confiants : Jésus nous sauve! Rien n'arrêtera sa Main et rien ne l'empêchera d'agir pour nous délivrer du péché et de ses funestes conséquences :
(...) sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle (Matthieu 16: 18).
Jésus sauve : gardons les yeux fixés sur Lui seul et nous chanterons pour Lui, avec les saints du Ciel, le cantique nouveau :
Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu; et nous régnerons sur la terre.
Apocalypse 5: 9-10.
Amen.
Amen.
Bucérian
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(*) Nous condamnons par conséquent les récents propos d'un cardinal qui, pour soutenir la possibilité du salut par la foi sans le Christ, a dit - dans une homélie prononcée au Vatican - que :"C'est
une chose d'affirmer la nécessité universelle du Christ pour le salut
et une autre d'affirmer la nécessité universelle de la foi au Christ
pour le salut."
Source (Traduction de l'observatoire du modernisme catholique).
Source (Traduction de l'observatoire du modernisme catholique).
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