Notes sur la doctrine de la prédestination des saints dans l'évangile selon st. Matthieu (11)




MATTHIEU 20: 14-16

(Voir aussi Matthieu 22: 14)

Plusieurs remarques :

1) Le Seigneur est libre de faire ce qu'il veut de ses biens. Cela rejoint l'assertion biblique générale, selon laquelle Dieu fait miséricorde à qui Il veut, et endurcit qui Il veut (Romains 9).

2) L'homme qui a reçu un salaire après avoir travaillé au soleil ne partage pas la joie de son maître. Il le déteste autant qu'il méprise le bien qu'on met entre ses mains.

3) Il y a beaucoup d'appelés, peu d'élus. Pourquoi tous ne sont-ils pas élus? Les arminiens ne peuvent répondre à cela qu'en "vomissant mille blasphèmes", selon l'expression de Luther.

4) Qu'est-ce qui distingue un appelé d'un élu ?
L'un est choisi (élu) ; l'autre, appelé. La voix passive indique que ni l'élu, ni l'appelé n'ont défini leur statut. Les arminiens manifestent leur égarement par l'inversion qu'ils opèrent sur les mots eux-mêmes : dans leur bouche, l'élu devient en fait l'électeur dont le suffrage n'a été que prévu et homologué par le Dieu qui devient élu plutôt qu'électeur souverain.


A suivre...


Bucerian

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