Notes sur la doctrine de la prédestination des saints dans l'évangile selon st. Matthieu (8)

 

MATTHIEU 13: 19-23

La parabole du semeur conforte la saine doctrine de la Grâce. Après avoir enseigné qu'il existe des hommes qui, n'ayant pas compris la Parole - ou n'en ayant pas saisi la vraie valeur - se perdent éternellement, le Seigneur affirme qu'il en existe d'autres qui entendent, comprennent et conservent la Parole à Salut.
Ce sont ceux qui ont reçu la semence (la Parole) "dans une bonne terre".
St Luc (8: 15) rapporte le propos avec plus de précision encore ; sa plume rapporte ce commentaire du Seigneur, que la bonne terre correspond à un cœur "honnête et bon" .

Des arminiens nous assurent que Dieu donne à toutes les ouailles de l’Évangile un "cœur honnête et bon", pour qu'ils puissent tous croire. Pourtant, cela est doublement impossible; car l’Écriture ne dit pas que quelques-uns seulement de ceux qui ont un cœur honnête et bon reçoivent l’Évangile. De plus, elle affirme que d'autres ne reçoivent pas la Parole avec un tel cœur, mais que celle-ci rencontre plutôt chez eux des ronces et de la rocaille dont on ne peut espérer aucun autre fruit que celui consistant à ratifier le statut d'enfant du Mauvais - selon les termes de la parabole suivante (*).

D'autres arminiens laissent donc plutôt entendre  que, certes, tous n'ont pas un cœur droitement disposé à la Parole de Dieu, mais que cela ne vient pas de Dieu.
Comme si même un ange (et à fortiori un pécheur, corrompu en Adam!) allait avoir un cœur "honnête et bon", sans que cela ne lui soit donné par la Grâce prévenante de Dieu!
Mais puisque de telles idées ont déjà été réfutées, il est inutile de s'y attarder plus longuement.

 A suivre...

Bucerian

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(*) MATTHIEU 13: 24-30 & 37-43. Il s'agit donc de la descendance du Serpent, évoquée en Genèse 3: 15.