Notes sur la doctrine de la prédestination des saints dans l'évangile selon st. Matthieu (9)
MATTHIEU 15: 13
Quoique certains tentent d'interpréter ce passage comme s'il disait que les plantes qui n'ont pas été plantées par le Père sont les doctrines humaines plutôt que les personnes des réprouvés, cette restriction n'est ni prouvée, ni même plus probable au regard du contexte (voir ce que dit Jésus, en ce passage, au sujet des pharisiens eux-mêmes).
Il apparaît donc que certains ont été plantés par le Père, et qu'eux seuls entreront vraiment (et se maintiendront indéfectiblement) dans la communion du Salut (Jean 10: 27-30).
Si les arminiens avaient raison d'insinuer que c'est en définitive la plante (l'homme), plutôt que le jardinier (Dieu) qui est décisif dans la réussite de l'enracinement (le Salut), cette affirmation du Seigneur serait une inversion des rôles.
Mais le Seigneur n'est ni un menteur, ni un égaré. Il n'inverse pas les rôles. Par conséquent, ce sont les arminiens qui ont une doctrine fautive.
MATTHIEU 18 : 14
Dans ce passage, comme en d'autres déjà mentionnés au cours de ces notes, il pourrait sembler que l'arminianisme ait raison : Dieu ne veut pas qu'un seul de ces petits ne périsse. Donc, il n'a pu en réprouver aucun.
Réponse : non seulement ces petits sont ceux qui croient en Lui (verset 6) et qui sont donc des élus, mais encore, Dieu peut suffisamment vouloir le salut d'une créature en lui adressant le seul secours de la prédication de l’Évangile. C'est d'ailleurs cet unique secours que les arminiens et le monde réclament pour tous, estimant ce secours très suffisant et très salvateur pour quiconque en fera bon usage. Qu'ils échouent finalement tous dans ce dernier exercice est alors leur problème ! Quant à nous qui aurions échoué avec eux, nous rendons grâce à Dieu de ce qu'il a fait efficacement rayonner cette Grâce sur nous - selon le bon plaisir de sa volonté.
Oui, véritablement, on peut dire avec l’Écriture que tel serviteur de Dieu a semé, et que tel autre a arrosé, mais que c'est Dieu (et non pas la semence) qui a fait croître.
A suivre...
Bucerian
Il apparaît donc que certains ont été plantés par le Père, et qu'eux seuls entreront vraiment (et se maintiendront indéfectiblement) dans la communion du Salut (Jean 10: 27-30).
Si les arminiens avaient raison d'insinuer que c'est en définitive la plante (l'homme), plutôt que le jardinier (Dieu) qui est décisif dans la réussite de l'enracinement (le Salut), cette affirmation du Seigneur serait une inversion des rôles.
Mais le Seigneur n'est ni un menteur, ni un égaré. Il n'inverse pas les rôles. Par conséquent, ce sont les arminiens qui ont une doctrine fautive.
MATTHIEU 18 : 14
Dans ce passage, comme en d'autres déjà mentionnés au cours de ces notes, il pourrait sembler que l'arminianisme ait raison : Dieu ne veut pas qu'un seul de ces petits ne périsse. Donc, il n'a pu en réprouver aucun.
Réponse : non seulement ces petits sont ceux qui croient en Lui (verset 6) et qui sont donc des élus, mais encore, Dieu peut suffisamment vouloir le salut d'une créature en lui adressant le seul secours de la prédication de l’Évangile. C'est d'ailleurs cet unique secours que les arminiens et le monde réclament pour tous, estimant ce secours très suffisant et très salvateur pour quiconque en fera bon usage. Qu'ils échouent finalement tous dans ce dernier exercice est alors leur problème ! Quant à nous qui aurions échoué avec eux, nous rendons grâce à Dieu de ce qu'il a fait efficacement rayonner cette Grâce sur nous - selon le bon plaisir de sa volonté.
Oui, véritablement, on peut dire avec l’Écriture que tel serviteur de Dieu a semé, et que tel autre a arrosé, mais que c'est Dieu (et non pas la semence) qui a fait croître.
A suivre...
Bucerian
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