Questions de foi : la divinité de Jésus-Christ



1. Que doit croire tout vrai chrétien concernant la divinité du Fils de Dieu ?


Réponse : Que le Fils de Dieu est vrai Dieu né du vrai Dieu, consubstantiel au Père, c'est-à-dire qu'il est parfaitement identique à ce qu'est le Père et qu'il est un seul et même être avec lui.
Il n'est donc pas "Dieu" à titre honorifique, par analogie ou par adoption, mais véritablement et par nature.
 
 
2. Pour être salvatrice, la foi en Christ doit donc être cumulée avec la foi en sa divinité ? 
 
Réponse :  Seule la foi en Christ est salutaire. Mais croire véritablement en Christ implique de le croire Dieu, car il ne convient pas qu'une créature raisonnable remette son sort éternel entre les mains d'un autre que Dieu (cf. Actes 7: 59).
Il ne s'agit donc pas d'une cumulation dans la foi, mais de la nature même de la vraie foi.


3. Mais la Bible dit-elle que Jésus est Dieu ?
 
Réponse : Chacun des quatre évangiles a pour propos d'affirmer la divinité du Christ.  Ces livres font en effet le récit de la vie de Jésus de Nazareth, rejeté et condamné pour avoir parlé et agi comme s'il était Dieu lui-même.
Or, sa Résurrection a démontré qu'il n'avait pas agi et parlé de façon présomptueuse et sacrilège - comme l'en avaient accusé ses ennemis - et qu'il doit donc être reconnu comme notre Seigneur et notre Dieu (Jean 20 :28).
 

4. Mais Jésus est-il textuellement appelé "Dieu", dans la Bible ?
 
Réponse : Oui. Le passage le plus connu est sans doute le prologue de l'évangile selon Jean (1. 1). Ailleurs dans les Écritures, le Seigneur Jésus est même appelé "le vrai Dieu" (1 Jean 5. 20).

5. Mais des créatures ne sont-elles pas parfois appelées "dieux" dans les Écritures ?

Réponse : L'Esprit saint n'a inspiré aucune Écriture pour rendre témoignage à l'une de ces créatures (réponse 3) ; loin s'en faut que ce soit pour en faire l'objet salutaire de notre foi (cf. réponse 2).
En outre, la Bible n'appelle pas seulement Jésus "Dieu" ; elle lui attribue également les œuvres du seul vrai Dieu, comme la création (Hébreux 1. 10). Cela n'est vrai d'aucune créature.


6. Mais ne se pourrait-il pas qu'il ait participé à ces oeuvres divines en quelque sorte, comme un instrument, sans avoir pour autant la qualité du vrai Dieu ?

Réponse : Non seulement cela ne se peut pas (Ésaïe 44. 24) mais en plus des titres et œuvres de Dieu, l’Écriture reconnaît au Fils les attributs de la nature même de Dieu, à savoir qu'il est aussi incompréhensible que le Père, et (fait impossible à la créature) qu'il connaît parfaitement le Père (Matthieu 11. 27 / 1 Timothée 6. 16).


7. Mais ceux qui n'ont pas les Écritures traduites en leur langue, ou qui (inversement) ne connaissent pas les langues bibliques afin d'examiner à fond chaque preuve et chaque argument, sont-ils également tenus de croire irrévocablement à cet article ?

Chacune de ces personnes est tenue de partager ce dogme de la foi chrétienne (confessée dans le Symbole de Nicée-Constantinople), non seulement en raison de ce qui a été dit sur la nature de la foi (§ 2) mais aussi parce que le baptême est pour chacun le lieu où retentit la Parole tant désirée de Dieu, et que les termes de celui-ci engagent solennellement chaque membre de l’Église à vivre sur le fondement de cette foi (Matthieu 28. 19).


Bucerian

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