De la foi et de la communion des saints (2/4)
"Car Dieu n'est point pour la confusion, mais pour la paix."
1 Corinthiens 14 :33
L'approche objectiviste ne se réduit pas au jugement subjectif, et parfois temporaire (il existe des transfuges entre dénominations !), de l'individu.
Cela ne veut pas dire que ce jugement soit exclu !
La conscience et la voie du croyant ne doivent certainement pas être écrasées ou niées par celles du corps de l’Église chrétienne (d'ailleurs, comment cela se pourrait-il, alors que le croyant est membre à part entière de ce corps ?). Néanmoins, le croyant doit avoir conscience que, même "Bible en main", il ne saurait se comporter comme un pape écrasant ou niant la voie de ses frères (et de la nuée des témoins du passé), avec qui il a un pouvoir mutuel.
Ainsi, contrairement à ce qu'autorise un certain subjectivisme, notre démarche n'autorise aucun chrétien, ni aucun groupe de chrétiens particuliers, à réinventer ou à redéfinir unilatéralement les termes de la foi du christianisme.
Il s'agit donc de concilier le droit, pour chacun, de dire sa foi, avec la nécessité, pour tous, de dire la même foi. Et cette conciliation ne prend corps que dans le Credo.
A suivre...
Bucerian
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(*) Que répondre aux mouvements dits "restaurationnistes" qui, à l'instar des christadelphes, prétendent que le christianisme historique serait en réalité la contrefaçon du christianisme ? Libre à eux de chercher la vraie religion des apôtres chez les amérindiens (pour les mormons) ou même sur Mars. Nous n'avons pas à répondre aux hypothèses et aux accusations gratuites.
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