Joyeux Noël
Joyeux Noël à tous !
En ces temps de tromperie universelle et de consumérisme débridé, gardons à l'esprit que le véritable "esprit de Noël", c'est l'Esprit du Seigneur; Noël, en effet, c'est la naissance du Messie, le Fils unique du Père véritable, ce Père qui a tant aimé le monde qu'il a donné, pour sauver les croyants, un Agneau pur et sans tache : Jésus-Christ.
Celui qui nous est donné à Noël, le Seigneur, est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14. 6).
Vérité, expression exacte de ce qui est, le Christ l'est sur Dieu : consubstantiel au Père, empreinte de sa substance, il peut nous dire ce qu'aucun autre "philosophe", "sage" ou "prophète" ne peut prétendre:
Celui qui m'a vu a vu le Père (Jean 14. 9).
Aristote, Spinoza et bien d'autres ont prétendu nous parler de Dieu. Et qu'est-il sorti de leurs bouches, sinon autant de contrefaçons à côté desquelles notre fameux "Père Noël", s'il le pouvait, n'aurait pas à rougir (davantage) ?...
Vérité, le Christ l'est aussi sur l'homme : vrai homme autant que vrai Dieu, il est tel que nous avons vocation à être, cet humain idéal vivant dans une relation pleine de confiance et d'amour avec le Père:
Ecce homo, disait Pilate (sans doute sans comprendre la profondeur de ces mots): Voici l'homme.
Pas plus que nous ne devons chercher un dieu qui ressemble aux idoles de ce monde, nous ne devons pas chercher à ressembler aux modèles "d'humains" que nous vante quotidiennement ce même monde. Le battant impitoyable qui obtient ce qu'il veut en écrasant les autres (au sens propre comme au figuré) n'est pas un humain accompli, mais un moignon d'humain; c'est-à-dire : l'image et la ressemblance de l'idole que se forge l'impie.
La Vérité, le Christ la dit aussi par sa croix, sur les hommes qu'il est venu sauver. Car, quel peut être l'état de ceux que seul le sacrifice du Fils de Dieu peut secourir, sinon une indigence extrême?
On comprend que le Christ, le plus grand cadeau jamais offert aux hommes, est celui par qui chacun peut se connaître et connaître Dieu, et être ainsi libre de toutes les aliénations dans lesquelles ce monde, sous un faux-nom de liberté, veut asservir et engloutir le plus grand nombre (2 Pierre 2. 19).
Comme le notait Calvin: Toute la somme ou presque de notre sagesse, laquelle, à tout compter, mérite d'être réputée vraie et entière sagesse, est située en deux parties: c'est qu'en connaissant Dieu, chacun de nous aussi se connaisse (Institution chrétienne, I. I. 1).
Bucerian
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