Quelle place pour l'islam ?
Des esprits profanes tentent régulièrement de rejeter l'islam hors de la société française, au motif de l'incompatibilité entre les éléments politiques de l'islam et un certain art de vivre. Force est de constater que leurs résultats sont vains, ou ridiculement limités au regard de l'énergie déployée.
Notre effort chrétien ne consistera donc pas à chasser les aspects politiques de l'islam hors de la société française (avec le risque de braquer des masses musulmanes et de les mettre dos au mur), mais à chasser l'islam hors des âmes - gagnant ainsi des frères et des sœurs, pour l'éternité.
Nous le ferons, avec l'aide de Dieu, par la lumière du Christ, en montrant qu'au chapitre de la théologie et de la spiritualité, la doctrine islamique fait entièrement injure à la gloire de Dieu: par son mépris de l'éternelle justice de Dieu, par son mépris et rejet de l'autorité de Dieu (la Bible), et par la corruption de sa spiritualité, clairement païenne.
Voici résumé ce triple point (qui a déjà été développé sur le blog):
1) L'islam attente à la gloire de Dieu en imaginant une miséricorde divine qui nie les droits de sa justice.
Cette alternative, selon laquelle ou bien Dieu accomplit sa justice (en condamnant le pécheur), ou bien Dieu renonce à cette justice pour faire miséricorde (au pécheur), n'est pas seulement simpliste et fantaisiste ; elle est encore fausse et sacrilège.
Le mystère de la Croix, tant honni par la fausse prophétie mahométaniste, nous montre au contraire un Dieu immuable et d'une sainteté parfaitement inviolable: Dieu fait honneur à sa justice même lorsqu'il fait miséricorde, car s'il assure un salut gratuitement distribué au pécheur, ce salut a néanmoins été chèrement acquis par le Christ - qui s'est substitué à ceux qu'il était venu racheter (Ésaïe 53), ainsi qu'il l'a lui-même affirmé :
Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour (Matthieu 16: 21).
2) L'islam attente à la gloire de Dieu en imaginant une divinité infidèle, dont la révélation (Torah + Évangile) serait devenue source de mensonges.
Cette idée, selon laquelle les écrits profanes de Jules César ou de Platon auraient mieux accompli leur vocation (triompher des altérations du temps) que l’Écriture même de Dieu, est blasphématoire.
Or la perpétuelle célébration du baptême et de l'eucharistie, sacrements de la mort et résurrection du Fils de Dieu pour le salut de quiconque croit, sont là pour attester que tel a toujours été le propos des Écritures, conformément à cette promesse impérissable et sacrée:
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle (Jean 3: 16).
3) L'islam attente à la gloire de Dieu en plaçant un caillou (la pierre noire) au centre de la spiritualité de ses fidèles.
L'idée qu'il conviendrait non seulement de prier en étant prosterné en direction d'un caillou, mais encore, qu'il serait acceptable de pérégriner jusqu'à cet objet pour l'embrasser (qui plus est au péril de sa propre vie!), est, purement et simplement, un dogme païen.
Or le Dieu vivant ne donne pas sa gloire à un autre, surtout pas à un morceau de roche sans âme; il veut être rencontré dans la pierre vivante sur laquelle est fondée son Église, à savoir la personne de Jésus-Christ, son Fils unique, Roi, Prêtre et Prophète suprême de l'Humanité, selon la prédication évangélique:
Je suis (Jésus) le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
(...) Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces œuvres.
(Jean 14: 6, 11).
Bucerian
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