La foi de l'Eglise chrétienne
Une récente enquête donne une idée de l'état de délabrement spirituel des dénominations "historiques" en Europe. C'est l'occasion pour nous de rééditer ce billet, paru il y a plus d'un an sur notre blog:
Certes,
une Église doit être dotée d'une confession de foi, si elle ne veut pas
être confondue avec un vulgaire club maçonnique. Mais si l’Église
concernée ne veut pas devenir une malheureuse secte, encore doit-elle
connaître le centre de gravité et la juste perspective du
confessionnalisme.
Ces conciles ont été NÉCESSAIRES (en garder les définitions l'est tout autant!) car il y était question d'articles vitaux, pas de considérations superflues. Ils furent les champs de bataille de la foi contre ses contrefaçons fatales; pas les terrains de jeu de quelques subtils querelleurs.
Considéré dans cette perspective, c'est-à-dire la perspective d'un christianisme qui n'est pas né au XVIe (ou, pire, au XVIIe siècle!), il est bien entendu que nous devons protester un christianisme confessionnel, et même verbatim.
Mais cela ne doit pas être confondu avec l'idée selon laquelle chaque clocher serait en droit de rédiger la charte de son opiniâtre hétérodoxie, menant à un pluri-sectarisme que, faute de pouvoir assumer, on tente ensuite, vainement, de surmonter par un œcuménisme relativiste.
Bucerian
Or, le
seul Credo de l’Église UNIVERSELLE est celui que cette même Église a unanimement formulé: le Symbole inaltéré de
Nicée-Constantinople, dont l'existence même constitue la condamnation du libéralisme théologique.
Le propos du Symbole a
été réaffirmé et précisé (sans que le Symbole ne soit remplacé) par les affirmations des
conciles UNIVERSELLEMENT reçus, tenus contre les hérésies nestorienne,
pélagienne, monophysite, origéniste, monothélite, etc. [Éphèse,
Chalcédoine, Constantinople II et III].
Ces conciles ont été NÉCESSAIRES (en garder les définitions l'est tout autant!) car il y était question d'articles vitaux, pas de considérations superflues. Ils furent les champs de bataille de la foi contre ses contrefaçons fatales; pas les terrains de jeu de quelques subtils querelleurs.
Quant
à la bataille pour l’Évangile, relatif à l'article de la rémission des
péchés, au rôle de la foi et de la grâce (monergisme), la précision
dogmatique a été apportée à Augsbourg, en 1530, au moyen de la
Confession du même nom.
Reçue, dès 1532 et surtout en 1536 (Concorde de
Wittenberg), par l'ensemble du Protestantisme -- ainsi que l'a noté Pierre
Chaunu, dans son Temps des Réformes -- on ne trouvera rien
d'égal en matière de fidélité aux Écritures, de simplicité évangélique,
et d'universelle réception par les saints.
Considéré dans cette perspective, c'est-à-dire la perspective d'un christianisme qui n'est pas né au XVIe (ou, pire, au XVIIe siècle!), il est bien entendu que nous devons protester un christianisme confessionnel, et même verbatim.
Mais cela ne doit pas être confondu avec l'idée selon laquelle chaque clocher serait en droit de rédiger la charte de son opiniâtre hétérodoxie, menant à un pluri-sectarisme que, faute de pouvoir assumer, on tente ensuite, vainement, de surmonter par un œcuménisme relativiste.
Bucerian
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