Evolution des moeurs...
2012: Évoquer le spectre de la polygamie derrière l'impératif du "mariage pour tous" était réprouvé comme une "stratégie rhétorique" au service d'une "thématique de la décadence ".
Le débat sur le mariage et l'adoption pour tous "ne doit pas souffrir de caricatures ou de propos infamants comme cela avait pu être le cas de la part de nombreux responsables de droite lors des débats sur le PACS"
2017: Après des cas de mariages à trois (au Brésil et en Colombie), on se pose très sérieusement la question d'une reconnaissance et protection du "polyamour" -- si longtemps victime de préjugés et de discriminations...
En Flandre, ils sont 27 000 à se revendiquer "polyamoureux", soit des personnes entretenant une relation romantique avec plus d'une personne à la fois. Frederik Swennen, professeur de droit familial à l'Université d'Anvers, défend l'instauration d'une protection légale pour ceux-ci, rapportent Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen mardi.
Avant que de prétendus théologiens et églises ne se mettent à envisager pareilles "réinterprétations" de l'institution du mariage, rappelons-en la doctrine:
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CONFESSION DE WESTMINSTER, article 24:
1. Il ne peut y avoir de mariage qu'entre un seul homme et une seule femme; aussi n'est-il pas permis, dans le même temps, qu'un homme ait plus d'une femme et qu'une femme ait plus d'un mari (Gn 2.24; Mt 19.5,6; Pr 2.17).
2. Le mariage a été institué pour le soutien mutuel du mari et de la femme (Gn 2.18), pour la croissance du genre humain par légitime descendance, et de l'Église par lignée sainte (Ml 2.15), et pour mettre obstacle à l'impudicité (1 Co 7.2,9).
3. Tous ceux qui sont capables de donner leur consentement avec discernement peuvent légitimement se marier (Hé 13.4; 1 Tm 4.3; 1 Co 7.36-38; Gn 24.57,58). Cependant, il est du devoir des chrétiens de ne se marier que dans le Seigneur (1 Co 7.39). Par conséquent, ceux qui professent la vraie religion réformée ne devraient épouser ni infidèles, ni papistes, ni d'autres idolâtres; leur piété devrait également les empêcher de s'unir par mariage avec des personnes notoirement connues pour leur inconduite ou qui soutiennent de damnables hérésies (Gn 34.14; Ex 34.16; Dt 7.3,4; 1 R 11.4; Né 13.25-27; Ml 2.11,12; 2 Co 6.14).
4. Il ne doit pas y avoir mariage aux degrés de consanguinité ou de parenté par alliance interdits par la Parole (Lv 18; 1 Co 5.1; Am 2.7). De tels mariages incestueux ne peuvent être légitimés par quelque loi humaine, ou par le consentement des parties, comme si ces personnes pouvaient vivre ensemble comme mari et femme (Mc 6.18; Lv 18.24-28). Un homme ne peut davantage épouser un parent, très proche de sa femme par le sang, qu'il ne le peut avec l'un des siens; et réciproquement (Lv 20.19-21).
5. L'adultère, ou la fornication, commis après la promesse de mariage et découvert avant le mariage, est, pour la partie innocente, un motif de rompre son engagement (Mt 1.18-20). En cas d'adultère après le mariage, la partie innocente a le droit d'entamer une procédure de divorce (Mt 5.31,32) et, une fois divorcée, de se remarier, comme si le conjoint coupable était mort (Mt 19.9; Rm 7.2,3).
6. Bien que la corruption humaine soit telle qu'elle puisse indûment fournir des arguments pour séparer ceux que Dieu a unis par le mariage, rien cependant, sauf l'adultère ou un abandon criminel volontaire auquel ni l'Église ni le magistrat ne peuvent remédier, ne constitue une cause suffisante pour en dissoudre le lien (Mt 19.8,9; 1 Co 7.15; Mt 19.6). En cas d'adultère ou d'abandon, une procédure publique en bonne et due forme doit être mise en oeuvre, et les personnes concernées ne doivent pas être abandonnées à leurs propres volonté et jugement (Dt 24.1-4).
Bucerian
Commentaires
"Polyamour", c'est déjà de l'histoire ancienne. Maintenant, c'est pédophilie!