Sur le 480e anniversaire de la Concorde de Wittenberg
Et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison-là ne peut point subsister. (Marc 3/25)
Il est évident que la séparation entre le Protestantisme et Rome se
justifie par le désaccord sur l'article capital de la Justification par
la foi seule, ainsi que le souligne la Déclaration de Cambridge.
Toutefois, les papistes pourraient objecter, avec des ricanements, que les "évangéliques" ne savent pas à quel protestantisme se fier, puisque, si l'on met de côté la confession PERSONNELLE que Zwingli a présentée au moment où il fallait défendre la foi devant l'empereur (juin 1530), il a existé deux confessions présentées pour le compte d’Églises -- dont on trouve des héritiers aujourd'hui: la confession Tétrapolitaine, du courant bientôt nommé "Réformé"; et la confession d'Augsbourg, du courant "Luthérien".
Si on la tolère, une telle division, aussi minime soit-elle, constitue
le fondement de la ruine. Car, si une division est admise, c'est la
porte ouverte à TOUTES les autres.
Grâces soient rendues à Dieu, donc, pour la Concorde de Wittenberg, dont nous célèbrerons, le mois prochain, le 480e anniversaire. Cette Concorde, souvent méprisée ou sous-évaluée, est pourtant une pièce inestimable dans un dispositif confessionnel qui, s'il était gardé paisiblement, tiendrait en échec le déluge d'immondices que les gnostiques font déferler sur la chrétienté.
Considérant le poids immense de ce dont il était le témoin privilégié, on comprend que Bucer pleura de joie, lors de la signature de ce texte. Nous nous associons à cette joie autant qu'à la formule de concorde qui l'a rendue possible.
Bucerian
Grâces soient rendues à Dieu, donc, pour la Concorde de Wittenberg, dont nous célèbrerons, le mois prochain, le 480e anniversaire. Cette Concorde, souvent méprisée ou sous-évaluée, est pourtant une pièce inestimable dans un dispositif confessionnel qui, s'il était gardé paisiblement, tiendrait en échec le déluge d'immondices que les gnostiques font déferler sur la chrétienté.
Considérant le poids immense de ce dont il était le témoin privilégié, on comprend que Bucer pleura de joie, lors de la signature de ce texte. Nous nous associons à cette joie autant qu'à la formule de concorde qui l'a rendue possible.
Bucerian
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