L'Evangile selon saint Judas
L’Évangile selon saint Judas
ou
La réconciliation par trahison
La présente dérive de l’E.R.F, alias
l’E.P.U.F, concernant l’autorisation de la bénédiction ecclésiale des
unions sodomites, était écrite dans le ciel, dès 1938, le jour où toute
autorité-verbatim-a été déniée à quelque Credo que ce
soit, sous le fallacieux prétexte du rejet de toute idolâtrie
littéraliste, en fait, par dessein, essentiellement, gnostique.
Or, c’était ouvrir grande la porte au Zeitgeist,
arrimer l’Église à la mentalité séculière, la livrer à l’aliénation
idéologique de la classe sociale dominante, dont elle ne devenait qu’une
succursale. Car, tandis que la trans-historicité du Symbole inaltéré
de Nicée-Constantinople, reçu textuellement, a garanti l’Église de la
domination des puissances de ce monde, bien qu’elle en ait subi,
fatalement, les influences, il appert qu’en l’absence de toute
alternative, nul groupe social ne puisse s’extraire du politique, ne
serait-ce que pour rassurer les tenants de la contrainte étatique.
C’est
ainsi que l’E.R.F a commencé par admettre la contraception, puis
l’avortement, ensuite, la communion des sodomites et, pour couronner le
tout, l’approbation publique de leur conduite, nonobstant le témoignage
constant du Saint-Esprit, au moyen de la Tradition, conforme à la
bibliothèque sacrée, la Bible, dès la didachè.
Par
conséquent, n’est-on pas surpris, outre mesure, de l’accueil triomphal
que cette décision a reçu dans cette communauté, puisque seules des
consciences adultérées par la mentalité réprouvée du monde, relayée par
ses appareils idéologiques, les medias, ont pu l’approuver, du moment où
toute alternative éprouvée, comme l’orthodoxie confessionnelle, a été écartée ex officio. De sorte qu’à l’instar de Pilate et d’Hérode, l’E.E.L.F et l’E.R.F se sont réconciliées, au détriment de Jésus-Christ…
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