Eglise et foi de toujours
Il ne faut pas appréhender l’Église comme une idée, figée dans un monde
imaginaire, mais comme une réalité qui s'inscrit et se développe
organiquement dans la durée.
Comparons la Présence de l'Esprit (constitutif de l’Église), Présence manifestée par la foi, à un feu que Jésus aura fait descendre lors de la Pentecôte.
C'est un feu qui ne s'éteindra jamais.
Le feu a embrasé des buissons, des arbres, des maisons et des champs; certaines parcelles se sont tantôt éteintes, tantôt embrasées, selon des épisodes de persécutions, d'apostasie ou, au contraire, d'évangélisation.
Au Moyen Âge, s'est abattu un tsunami tel qu'il a pu sembler à certains qu'il avait définitivement éteint la flamme.
Ainsi, pour les cendres (les papistes) un Luther aura nécessairement allumé un feu nouveau, amenant donc une nouvelle religion, une nouvelle foi, un nouvel Esprit, à rejeter.
Pour certains "évangéliques", c'est dans un monde imaginaire que l’Église s'est alors maintenue, et ils la font réapparaître, maintenant, concrètement et publiquement.
Mais tout cela est faux.
En réalité, le feu, un seul et même feu depuis toujours, continuait d'être là, même au plus profond hivers de la superstition médiévale; seulement, il était là à l'état d'un lumignon, une petite braise, de sorte que le ministère des "Réformateurs" n'a consisté qu'à jeter de la paille et à souffler sur ce feu.
Ce faisant, ils n'ont pas allumé un nouveau feu pour remplacer ou reconstituer l'ancien, mais ont uniquement alimenté un seul et même feu: la foi de toujours, foi dont l’Église a témoigné et qu'elle a défendu à travers des œuvres théologiques et confessionnelles (Symboles) dans lesquelles il convient de continuer à s'ancrer, pour éviter de revivre indéfiniment les mêmes crises.
Comparons la Présence de l'Esprit (constitutif de l’Église), Présence manifestée par la foi, à un feu que Jésus aura fait descendre lors de la Pentecôte.
C'est un feu qui ne s'éteindra jamais.
Le feu a embrasé des buissons, des arbres, des maisons et des champs; certaines parcelles se sont tantôt éteintes, tantôt embrasées, selon des épisodes de persécutions, d'apostasie ou, au contraire, d'évangélisation.
Au Moyen Âge, s'est abattu un tsunami tel qu'il a pu sembler à certains qu'il avait définitivement éteint la flamme.
Ainsi, pour les cendres (les papistes) un Luther aura nécessairement allumé un feu nouveau, amenant donc une nouvelle religion, une nouvelle foi, un nouvel Esprit, à rejeter.
Pour certains "évangéliques", c'est dans un monde imaginaire que l’Église s'est alors maintenue, et ils la font réapparaître, maintenant, concrètement et publiquement.
Mais tout cela est faux.
En réalité, le feu, un seul et même feu depuis toujours, continuait d'être là, même au plus profond hivers de la superstition médiévale; seulement, il était là à l'état d'un lumignon, une petite braise, de sorte que le ministère des "Réformateurs" n'a consisté qu'à jeter de la paille et à souffler sur ce feu.
Ce faisant, ils n'ont pas allumé un nouveau feu pour remplacer ou reconstituer l'ancien, mais ont uniquement alimenté un seul et même feu: la foi de toujours, foi dont l’Église a témoigné et qu'elle a défendu à travers des œuvres théologiques et confessionnelles (Symboles) dans lesquelles il convient de continuer à s'ancrer, pour éviter de revivre indéfiniment les mêmes crises.
Bucer
Commentaires
Commentant Jude 3, le théologien réformé confessant A. R. Kayayan écrivait. « A l'interdiction de déformer l'Evangile s'en ajoute une autre. Celle de vouloir développer la théologie sous prétexte qu'au départ la foi n'aurait pas été assez claire ou suffisamment formulée. Telle est notamment la position de l'Eglise catholique romaine, selon laquelle le Christ et les apôtres n'auraient planté que le germe de la vérité, en laissant à leurs successeurs le soin de la développer progressivement jusqu'à ce qu'elle aboutisse à l'arbre doctrinal, au dogme ecclésiastique que nous connaissons actuellement. […] La Réforme du seizième siècle a refusé de telles interprétations, les considérant comme incompatibles avec le contenu suffisant de l'Evangile (1) ».
La théologie « développée» (le papisme), l'Evangile « revisité » (le libéralisme) ou « redécouvert » (l'évangélicalisme) ne sont donc que des errements qui s'opposent orgueilleusement à l'Eglise et la foi de toujours.
(1) « La foi transmise une fois pour toutes » - Perspectives Réformées, 1989.