Rejet anglican de l'épiscopat féminin
Nous apprenons avec la plus grande joie que l''Eglise d'Angleterre a rejeté la proposition de reconnaître l'idée d'un épiscopat féminin.
* * *
Pourquoi
nous ne pouvons que nous réjouir du rejet anglican de l'épiscopat
féminin:
Quelques
principes:
La
"Réforme" n'a pas consisté à s'autoriser de faire ce qu'on veut, ni à susciter une sorte de culte
rendu au changement et au "progrès".
La
confession d'Augsbourg (pour donner un exemple de texte Symbolique) ou
l'épître à Sadolet (pour donner l'exemple d'un texte signé par un auteur
privé) soulignent et illustrent la répugnance protestante pour les
innovations.
La seconde partie de la
Confession d'Augsbourg peut démontrer la pertinence des changements dans nos Eglises par la
pratique antique ou par l'exemple du reste de la chrétienté.
Surtout, il y est souligné que
les changements opérés ne l'ont été que parce que le statu quo aurait été
scripturairement intolérable.
Or, rien de tel n'existe pour
exiger l'épiscopat féminin. Bien au contraire.
1.
Jésus-Christ:
Il est rapporté sous la plume des
évangélistes que Jésus était suivi par des femmes; celles-ci n'avaient donc pas
ou plus "d'enfant à charge". (Matthieu 27. 55-56// Luc 8. 2// 24. 10,
etc;)
Pourtant, aucune ne fut choisie
parmi les douze, voire même parmi les 70.
Prétendre que cela était un
simple conformisme sociétal de la part du Christ, ce serait ignorer son habitude, comme
par exemple lorsqu'il choqua ses disciples en discutant avec une femme
samaritaine (Jean 4).
Dire que c'était un conformisme
qu'il faudrait aujourd'hui repousser parce qu'il serait préjudiciable à la vérité
chrétienne sur l'égalité des sexes, c'est prétendre que le Seigneur se serait
livré à une faute presque aussi lourde que st Pierre, en galates 2.
12.
2. Les
Apôtres:
Les Apôtres n'ont pas établi
d'évêque féminin. Bien plus, ils ont réprouvé une telle possibilité (1Timothée
2. 11-15).
Si Paul envisage une
place pour la femme âgée de plus de soixante ans, ce n'est pas pour le pastorat
mais pour un rôle de
diaconat (romains 16).
Accuser st Paul de sexisme, comme
on le fait pour soutenir la cause "féministe", c'est ignorer ce qu'il écrit ailleurs (Galates 3.
26-27), tout comme Pierre (1Pierre 3. 7).
3. La Tradition
antique:
Aucune femme n'a été pasteur
après les apôtres, sinon chez des hérétiques comme Marcion, que st Polycarpe reconnaissait
à bon droit comme le premier né de Satan.
Certains pères ont peut-être
réprouvé le pastorat féminin avec des conceptions discutables ou fausses, mais
même en prouvant une telle chose, on ne prouverait pas que leur décision finale
était incorrecte.
Les considérations des §§ 1 et 2
montrent même le contraire.
Conclusion:
Le ministère pastoral féminin,
accepté d'une certaine manière chez les anglicans, est non seulement extra et
anti-biblique, mais aussi (et: par conséquent!) non-protestant.
Ceux qui en font la promotion
n'agissent pas en protestants. Quand ils menacent l'unité et la paix chrétiennes (ce
qui est inévitable, vu les écrits bibliques!) ils agissent autrement que comme
des chrétiens responsables ou vraiment dignes d'exercer des responsabilités dans l'Eglise.
Quand ils se croient autorisés à décider contre la volonté de Dieu, cela n'est guère mieux.
En l'espèce, on ne peut que se
féliciter de voir que l'altération de la discipline évanglique a été limitée
aujourd'hui.
L'archevêque de Canterbury ose se plaindre.
'Very grim day' (un jour très sinistre)
a-t-il commenté sur Twitter.
Voilà donc ce qu'est pour lui un jour où la Sainte Ecriture est écoutée par l'Eglise. Ça promet...
Bucer
Commentaires
1- Un sérieux appui scripturaire
2- Une réelle menace pour la foi de l'Église.
Or, en la matière, tout n'est question que d'alignement sur le monde...
Quelle joie, quelle joie!!
Before/after.
Nous y voyons la photo d'une prêtre (prêtresse?) qui, avant le vote, arrive en croisant les doigts l'air de se dire: "espérons que Ma volonté de fasse! Opportunité de promotion en vue!"
Qu'un païen superstitieux fasse cela à la veille du tirage du lotto ou à la veille d'une élection dont il espère beaucoup pour son intérêt est une chose.
Qu'une "prêtre" se comporte ainsi avant le vote le plus important dans son Eglise depuis 20 ans, c'en est une tout autre.
En réalité, c'est odfieux et scandaleux. Un vrai prêtre irait au vote en ayant jeuné, dans la prière, en espérant que Dieu dirige Son Eglise et lui montre ce qu'Il y a de mieux à faire.
Mais non, là, on va en espérant faure triompher ses vues, et on espère avoir de la chance.
Photo "after": la prêtresse du Destin pleure. Les dieux n'étaient pas de son côté ce jour et ses rêves de grandeur ont été détruits!
Bref, pauvrette Eglise: avec de tels brigands et autres portes paroles du syndicat des amazones dans la chaire, il ne faut pas être surpris d'une décadence si massive.