Dis-moi qui tu combats, je te dirais si tu es fréquentable
Nous avons eu l'occasion, dernièrement, de déplorer la manière dont a été dénoncée la crise spirituelle que traverse la France.
Pour être tout à fait justes, nous devons néanmoins signaler le "deux poids deux mesures" qui règne dans certaines mentalités.
En effet, l'action menée par des jeunes "identitaires" dans la future mosquée de Poitiers était une action non-violente, sur un chantier, pour réclamer un référendum.
De part et d'autre, on aura réclamé, presque immédiatement, sa dissolution.
Or, l'association Act Up a mené, il n'y a pas si longtemps, une action clairement sacrilège dans l'enceinte d'une église, consacrée, et a utilisé pour cela la violence.
Qui a dénoncé une telle horreur?
Qui a réclamé la dissolution de ce groupe haineux?
Grave illustration, sans doute, de l'anti-christianisme de certaines personnes...
Bucer
Commentaires
Vous dénoncez avec raison et une indignation que je partage sans réserve l'anti-christianisme de certains face à des groupes haineux, mais je pense que cet anti-christianisme n'est rendu possible que parce que La République Française n'a pas en elle-même le ressort qui lui permettrait de les décourager. Ces groupes sentent qu'ils peuvent faire admettre leurs visées destructrices aux gouvernants complices auxquels la République a affaire. Cette faiblesse constitutionnelle au sens presque médical du terme provient du fait que, dès sa fondation, un anti-christianisme déclaré fut sa marque et l'a handicapée pour longtemps. Aujourd'hui, malgré son grand âge, son anti-christianisme qu'on pouvait croire atténué resurgit avec virulence dès lors que ses serviteurs se sont fixé pour objectif de le réactiver.
La légalisation du mariage homosexuel n'est donc qu'une convulsion anti-chrétienne de plus d'une vieille dame malade, doutant de devoir s'opposer à une loi qu'un personnel politique dévoyé lui impose par pure idéologie, et donc nous impose aussi. La voyant peu encline à y faire face avec détermination parce qu'au fond cela ne la meurtrit pas outre mesure dans son for intérieur, -certains penseront que c'est donc que cela lui convient-, ne pouvons-nous pas à bon droit la suspecter de ne plus avoir aujourd'hui toute sa tête ?