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De Nicée II à la Confession d'Augsbourg
En 681 après Jésus-Christ, le sixième concile œcuménique marqua la fin d'une première période de travail dogmatique pour l'Église 1 . À travers sept siècles de controverses ardentes, l'Église avait précisé avec la plus grande minutie les termes de la foi pour laquelle ses confesseurs et martyrs avaient enduré la persécution : le Dieu trinitaire et l'unique Seigneur, Jésus-Christ, à la fois vrai Dieu et vrai homme. Cependant, l'essor du califat et l'émergence de la papauté moderne 2 annonçaient le crépuscule de l'empire et des structures de l'Église ancienne, ainsi qu'une période d'incertitudes et de troubles. Ces troubles devaient commencer avec la dogmatisation du culte des images, lors du deuxième concile de Nicée, prétendu septième œcuménique (787 après Jésus-Christ), et croître avec la querelle sur la procession du Saint-Esprit (filioque) et de l'autorité du pape. Nicée II : œuvre commune du clergé oriental et de la papauté naiss...
Confession d'Augsbourg: 489 ans
“ Le juste vivra par la foi” (Romains 1: 17) Après le sixième concile œcuménique (VIIe siècle). Depuis leur entreprise de justifier le culte des images (conciliabule de Nicée, en 787), à quoi les Églises franques s'étaient d'ailleurs opposées (notamment lors des synodes de Francfort, en 794 et de Paris, en 829, etc.), les membres de l'antique pentarchie (Rome, Constantinople, Alexandrie, Antioche, et Jérusalem) ne firent plus que se déchirer, à l'instar du Royaume dont Roboam avait hérité du fait de l'idolâtrie de son père, Salomon. Après des années de confusions et de querelles, d'incapacité à s'entendre sur un nouveau concile, ce fut le schisme de 1054, jamais résolu. Resté seul patriarcat en Occident, Rome, dont le prestige éblouissait les âmes, ajouta à tous ses crimes celui de priver les âmes, par les fausses doctrines qu'elle forgeait, de l'assurance et de la paix que procure le saint Évan...
Commentaires
Elle ne le peut pas parce que sa laïcité le lui interdit. Se soumettre à l'autorité de Dieu pour évaluer le bien-fondé d'une action à entreprendre, ou en l'occurrence à ne pas entreprendre, ne lui est pas permis. Dans sa folie, elle se l'est interdit une fois pour toutes.
La République ne défendra pas non plus la Nation parce qu'elle n'en a tout simplement pas envie. L'orientation qu'elle s'est donnée depuis son origine lui plaît. Elle l'entretient, la fait prospérer en y trouvant son plaisir. Cet abus de langage qu'est la devise « Liberté-Egalité-Fraternité » fait sa fierté, elle y puise son énergie et l'alimente, en retour, de toute sa dévotion. La République s'est faite divinité pour s'auto-adorer. Pourquoi renierait-elle tout ce qui fait, -à ses yeux-, sa gloire?
La Liberté ? Elle n'a pas la moindre idée, la moindre particule d'idée de ce qu'est la vraie Liberté (Jn 8.36).
L'Egalité ? Elle s'en moque et lui apparaît plutôt comme une vulgarité produite par ces brailleurs de révolutionnaires de 1789. Il lui faut donc « faire avec » ! Elle en parle beaucoup et cela suffit à faire croire, grâce à un art consommé de la communication, qu'elle seule en est la dispensatrice autorisée.
La fraternité ? La sienne est une moquerie de ce qu'est la vraie Fraternité. Le pasteur Pierre Marcel écrivait pertinemment : « La dignité de prochain est conférée à tout homme par droit de Création ; la fraternité des croyants par droit de Rédemption » (1). Ce langage n'est hermétique qu'à celui qui veut l'entendre ainsi ; mais la République ne veut même pas l'entendre !
Comment, nantie de tels oripeaux, la République pourrait-elle défendre la Nation ? Ces lois scélérates seront donc votées et si ce n'est pas demain, cela sera après-demain car la République ne renoncera pas.
Nous savons bien, nous, qui est au gouvernail de cette entreprise de démolition. Et nous savons bien aussi Qui est avec nous jusqu'à la fin du monde (Mat.28.20).
(1)« La vraie révolution : l'intelligence du coeur » dans « Esprit révolutionnaire et Foi chrétienne » (plusieurs auteurs). Editions Kerygma – 1988.