Quelques notes pour aborder le livre de la Genèse au XXIe siècle
Puisqu'on a décidé de nous tirer dessus à boulets rouges et d'intimider systématiquement celles et ceux qui se réserveraient la liberté de ne pas plier le genoux face aux hypothèses courantes...
La création est un article de foi (A);
Il n'y a qu'une seule autre hypothèse imaginable (B);
On entend favoriser cette hypothèse en utilisant des légendes comme précédents de conflits entre science et foi (C);
Quand ces légendes sont démasquées, leurs inventeurs inventent une menace-fantôme créationniste (D);
Evidemment, pour s'assurer de l'adhésion de tous, on endoctrine même les enfants (E).
Mais bien qu'ils se présentent comme les champions de la vérité et réclament la neutralité, les darwinistes les plus éminents ont aussi été des imposteurs et des monstres (F).
Mais bien qu'ils se présentent comme les champions de la vérité et réclament la neutralité, les darwinistes les plus éminents ont aussi été des imposteurs et des monstres (F).
A) La création: un article de foi
La question des origines relève du domaine de la foi; pour cause, nous confessons cet article dans le Credo, en disant croire en "un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles";
et "en un seul Seigneur, Jésus-Christ, Fils Unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, engendré et non créé, consubstantiel au Père et par qui tout a été créé", et "en l'Esprit saint qui règne et créé la vie".
Que sommes nous? D'où venons nous?
L'Ecriture nous apprend que la réponse à cette question n'est pas d'un ordre "profane", que l'on pourrait pénétrer avec des éprouvettes et des équations, mais que c'est un article qui relève du sacré et du mystère, et qui ne peut par conséquent être appréhendé que par la foi (Hébreux 11. 3).
Nous mêmes, nous devons nous approcher de cette question avec respect, avec vénération, avec foi et adoration:
Respect, car lorsque nous traitons de l'origine de l'univers, et des hommes, nous parlons en quelques sorte à chaque homme sur lui-même, et sur le sens de son existence.
Nous devons aussi nous approcher de cela avec vénération: car, pour ce qui concerne notre Canon, le livre de la Genèse où nous trouvons des réponses à nos questions, est un des plus anciens ouvrages de l'Histoire (sinon plus plus ancien) et qu'il a été écrit par l'un des plus grands hommes de l'Histoire, savoir Moïse, ainsi qu'en témoigne le Christ lui-même. C'est pour cette raison aussi que, s'ils ne veulent paraître pour des barbares méprisant les livres, les athées mêmes doivent s'approcher du notre avec révérence.
La foi doit aussi caractériser notre démarche, et ce pour au moins deux raisons:
-- la première, qui est propre à la démarche de tout homme [que les autres se l'avouent ou non n'y change rien], consiste en ce que personne n'était là, à l'origine, pour observer ce qui s'est passé ou comment, et que personne non plus ne pourra jamais reconstituer ou refaire cet évènement tout à fait unique; surtout, toute hypothèse formulée concernant les origine impliquera nécessairement qu'on l'on y inclue Dieu ou qu'on l'en exclue au contraire, chose qui est arbitraire, et manifeste un présupposé incompatible avec l'idée de neutralité.
-- la deuxième raison pour laquelle la foi est nécessaire (et c'est là une foi plus proprement religieuse, la première étant vraie même pour les profanes et les méchantes personnes) c'est que, pour ce qui relève du livre de la Genèse, nous croyons non seulement qu'il est un livre écrit par Moïse, mais aussi [et c'est pour cela que nous lui apportons un intérêt si grand], parce qu'il est théopneuste , c'est-à-dire qu'il est soupiré, inspiré par Dieu, qui a trouvé dans le langage humain employé par Moïse, l'expression exacte de ce qu'il veut nous dire.
Enfin, l'adoration doit être au coeur même de notre entreprise; car n'est-il pas magnifique que quelque chose existe plutôt que rien? Ne devons nous point nous émerveiller devant ce spectacle et louer celui qui en est l'Auteur?
Ne devons nous pas aussi rester humbles et admettre que certaines choses échappent à l'empire de notre savoir? Cette humilité, certains ne l'ont pas; mais ce qui est pire, c'est encore leur ingratitude: Dieu se manifeste à eux à travers son Oeuvre (Romains 1. 18-32); il est comme un homme qui aurait composé et joué un chef d'oeuvres et dont les spectateurs indignes, au lieu de saluer son talent et de le remercier, faisaient fis de sa personne et osaient dire, alors qu'ils sont en face de lui et qu'il l'ont vu jouer:
Comme les courants d'airs soufflés au hasard peuvent faire de jolis sons!
N'est-ce pas là une moquerie?
B) Auquel il n'existe fondamentalement qu'une alternative
Quoiqu'il en soit, nous devons savoir qu'il n'existe pas des milliers de possibilités à la question des origines; en tout cas, les hommes de toutes les époques en ont toujours présentées que deux (fondamentalement):
1) Ce qui existe a été créé par un être supérieur et intelligent.
2) La matière est depuis toujours et le hasard a constitué toutes choses par elle.
La première éventualité relève de la révélation divine et a été conservée (car Adam, puis Noé, ont rapporté ces doctrines à leurs fils) qui a été quelque peu conservée par de nombreux peuples, mais avec de fortes altérations et des ajouts légendaires; c'est dans l'Ecriture que le récit correct a été conservé fidèlement. Et si l'un de nos adversaires rigole ici et nous demande: pourquoi dans la Bible plutôt que dans une tribue reculée des papous?
Ma réponse sera la suivante:
Jésus Christ trône universellement (--> l'an 2000 a été fêté même en Chine!) au milieu de l'Histoire des hommes (2010 après JC, 533 avant JC, etc;) et la bibliothèque qui le révèle, bibliothèque à laquelle appartient la Genèse, est le livre le plus répandu au monde. Est-il si surprenant que le Créateur du monde place ainsi sa vérité comme un phare au centre du monde, plutôt qu'il soit reclus et contraint à l'anonymat à cause du sort?
Pour en revenir à notre éventualité, qui est la vérité, cette éventualité (n°1) soutient que le monde, à proprement parler, n'est pas, mais qu'il existe. En effet, exister, cela vient de "ex" et "sistere", c'est-a-dire "subsister" (= sistere) "à partir de" (= ex). Or, notre univers est bien ainsi: il subsiste à partir de la volonté et puissance d'un autre que lui; et cet autre, nous pouvons dire qu'il est (Exode 3.14// Jean 8.58).
(cf. Pierre Courthial, De Bible en Bible, page 159)
En revanche, dans la seconde possibilité, la matière est: incréée, éternelle, elle subsiste par elle-même... et elle est gouvernée par le hasard qui l'amène à devenir (l'éternité qui devient!) ceci et cela, puis autre chose, etc;
Il faut noter que les partisans de cette thèse ne veulent pas qu'il y ait un Dieu, et que cette thèse n'est pas beaucoup plus jeune ou moderne que le première, puisqu'on la trouve formulée depuis l'Antiquité.
... Un bras de fer remontant à l'antiquité!
A ce propos, la masse de nos contemporains s'imagine que le débat entre créationnistes et évolutionnistes date de l'an 1859, lorsque Darwin a publié son livre sur l'origine des espèces, et qu'en réaction à ce livre, des fanatiques ont affirmé leurs opinions grossières et moyenâgeuses; mais il nous faut rectifier cette légende urbaine et dire que cette dispute date en réalité de l'Antiquité:
elle a d'abord, de part et d'autre, des fondements religieux, puis philosophiques, et enfin seulement scientifiques.
Or, comme je l'ai dit, les évolutionnistes, avisés comme des serpents, ont réussi un tour de maître ici:
ils ont fait croire au monde que seul le créationnisme est d'abord fondé sur une croyance, et que leur opinion (au évolutionnistes) ne datait quand à elle que du moment où la "science moderne" avait commencé à formuler des hypothèses sur la question. Dans cette perspective, qui semble être un obscurantiste et un esprit archaïque?
Qui passe au contraire pour un esprit éclairé et moderne?
Il convient donc de briser cette oeuvre de propagande.
Ainsi, si l'on met --pour l'instant-- de côté la notion très élevée de création ex nihilo (à partir de rien), il a existé parmi les philosophes deux écoles:
l'une d'elle, représentée par Socrate, considère que l'harmonie du monde ne peut s'expliquer que par un dessein intelligent d'un être divin:
« Que nos yeux, organes faibles, soient munis de paupières qui, comme deux portes, s’ouvrent, au besoin, et se ferment, durant le sommeil ; que ces paupières soient garnies de cils qui, pareils à des cribles, les défendent contre la fureur des vents ; que des sourcils s’avancent en forme de toit au-dessus des yeux, pour empêcher que la sueur ne les incommode en découlant du front ; que l’ouïe reçoive tous les sons sans se remplir jamais ; que, chez tous les animaux, les dents de devant soient propres à couper et le molaires, qui reçoivent d’elles la nourriture, propres à broyer ; que la bouche, par laquelle les animaux absorbent les aliments qu’ils désirent soit placée près des yeux et des narines et, comme les déjections inspirent du dégoût, que les conduits par où elles passent soient écartés le plus possible des organes des sens, tous ces agencements si ingénieusement réalisés, peux-tu douter s’ils sont les produits du hasard ou d’un dessein intelligent ? » (Mémorables, 1, 37)
Nous trouvons ce même genre d'opinions chez Aristote ou Platon.
Face à eux, se dressaient Empédocle d’Agrigente, Démocrite, puis encore Epicure et enfin Lucrèce, qui, partisan de la théorie de la génération spontanée (contredite par Louis Pasteur, plusieurs siècles plus tard), a écrit ceci [au Ier siècle avant Jésus Christ]:
«Ce n’est pas en vertu d’un dessein intelligent [consilio] que les particules élémentaires se sont placées dans l’ordre où nous les voyons ; elles n’ont assurément pas concerté entre elles leurs mouvements respectifs. Heurtées de mille manières par de nombreux chocs depuis un temps considérable, entraînées aussi par leur propre poids, elles n’ont cessé de se mouvoir, de s’unir de toutes les façons, d’essayer toutes les combinaisons qu’elles étaient susceptibles de créer. Voilà pourquoi, après avoir erré pendant très longtemps et essayé toutes sortes de combinaisons et de mouvements, elles en arrivent enfin à former des assemblages qui, soudains réunis, sont à l’origine de la terre, de la mer, du ciel et des espèces animales. » (De natura, livre V, v. 419-431)
Qui ne reconnaît ici la pensée qui sera celle de Darwin? Qui peut nier, alors, qu'avant son adaptation sous un langage scientifique, cette doctrine transformiste et hasardeuse trouve avant tout son siège dans l'imagination et la réflexion d'hommes plus ou moins secrètement hostiles à Dieu et à la vérité?
Or, il ne serait pas difficile de prouver encore que, bien avant Darwin, des hommes s'imaginaient déjà l'origine du monde suivant son schéma; nous trouvons ainsi, dans les homélies des Pères de l'Eglise, des allusions à la pensée de ces gens profanes; ainsi, chez st Jean Chrysostome (Ve siècle après JC):
4. Et cependant il se rencontre quelques insensés qui, après ces belles instructions, osent encore se dire incrédules, et qui ne veulent pas reconnaître que Dieu a créé le monde ! ils disent, les uns que le hasard a tout fait, et les autres qu'une matière préexistante a tout produit. Mais voyez combien cette illusion du démon est dangereuse, et comment il abuse de la simplicité de ceux qui se laissent séduire! c'est pour nous préserver d'un semblable malheur que le saint prophète, inspiré par l'Esprit-Saint, nous raconte avec tant d'exactitude tout l'ensemble de la création, en sorte que nous en connaissons manifestement l'ordre et la suite, et que nous savons comment chaque créature a été produite. Mais si Dieu n'eût pas eu un soin aussi spécial de notre salut, et s'il n'eût dirigé lui-même la langue de son prophète, celui-ci se fût contenté de dire : Dieu créa le ciel et la terre, la mer et les animaux ; et il n'eût pas jugé nécessaire de distinguer les jours de la création, ni de marquer séparément les oeuvres de chacun d'eux. Mais pour ôter toute excuse aux hommes ingrats et aveuglés par leurs préjugés, Moïse distingue clairement l'ordre des faits et le nombre des jours; et il nous instruit avec tant de soin qu'il nous est comme impossible de méconnaître la vérité, et de tomber dans l'erreur des païens. Ceux-ci ne débitent que les rêves de leur imagination, tandis que nous savons combien le Seigneur, notre Dieu, est grand et puissant.
(homélie Genèse, VII)
Bref: lorsque les évolutionnistes veulent discréditer les créationnistes, leur argument est qu'ils partent sur la base d'une doctrine religieuse, évitant aussi eux-mêmes de nous parler de leurs présupposés, que l'on voit bien n'avoir rien de scientifiques, puisque bien avant leurs investigations scientifiques, leur opinion était déjà toute faite en la matière.
Encore après:
la théorie évolutionniste fut celle des promoteurs des ''lumières'' luciférienne. Diderot (en 1753), bien avant Darwin (1859), écrit ces choses étonnantes:
« De même que, dans les règnes animal et végétal, un individu commence, pour ainsi dire, s’accroît, dure, dépérit et passe, n’en serait-il pas de même des espèces entières ? Si la foi ne nous apprenait pas que les animaux sont sortis des mains du Créateur tels que nous les voyons (…), le philosophe abandonné à ses conjectures ne pourrait-il pas soupçonner que l’animalité avait de toute éternité ses éléments particuliers épars et confondus dans la masse de la matière, qu’il est arrivé à ces éléments de se réunir (…), qu’il s’est écoulé des millions d’années entre chacun de ces développements, qu’il a peut-être encore d’autres développements à subir et d’autres accroissements à prendre qui nous sont inconnus »
(-- De l’Interprétation de la nature)
Il nous semble clair à présent que, face à la possibilité (tout à fait crédible) d'un Dieu créateur --qui peut agir très librement pour constituer son oeuvre--, les hommes désireux de renverser l'autorité de ce Dieu afin d'y substituer leur propre volonté (mobile tout aussi crédible), ont renié la révélation et la foi (sainte, positive), de sorte à être, dès lors, tragiquement abandonnés (du mot même de Diderot) à... leurs conjectures (pour ne pas dire: leur imagination). A la foi au Dieu qui a parlé, ils ont préféré la foi en leurs fables et imagination!
Mais évidemment, si aucun être intelligent et tout puissant n'était à l'origine de notre monde, et que les éléments constitutifs de celui-ci étaient éternels, les libres penseurs n'avaient plus qu'une possibilité (disons même: plus qu'un retranchement) pour expliquer que quelque chose d'organisé existe: il leur fallait tout miser sur l'ordre survenant par hasard, et donc, un temps quasi infini lors duquel cette épopée ait pu se dérouler (car, qui aurait cru qu'un corps humain s'est constitué en 10 ou vingt ans, par le pur hasard???)
A partir de cela, il ne faut pas s'étonner si l'évolutionniste défendra "scientifiquement" sa thèse et qu'il ne s'avouera jamais vaincu: car aussi impie qu'il soit, il reste un être de raison qui a besoin de justifier ses actes et ses convictions. Or, ni ses actes ni ses positions ne peuvent subsister sans des milliards d'années et beaucoup de chance, et c'est ainsi qu'il luttera jusqu'à la mort pour prouver tout cela. Et quiconque viendra remettre tous ces dogmes en doute sera un ennemi; je dis même ceci: plus vous remettrez pertinemment en question la foi de l'évolutionniste, plus vous sèmerez le doute dans son esprit, et plus vos chances d'être haï par lui seront grandes, car l'évolutionniste sait bien que sans ses milliards d'années et la chance, c'est Dieu et la Création, donc la damnation (pour lui).
Quelques liens intéressants à ce sujet:
C) Propagande anti-chrétienne des illuminés
Nous avons parlé de propagande évolutionniste visant à noircir et discréditer le christianisme et ses dogmes. En réalité, le travail de propagande antichrétienne ne se résume pas à ce que nous avons dit, et a des manifestations plus larges. J'en donnerais quatre exemples:
-- le pseudo débat sur l'âme des femmes au moyen âge;
-- la pseudo croyance médiévale de la terre plate;
-- l'affaire Giordano Bruno et les martiens;
-- l'affaire Giordano Bruno et les martiens;
-- l'affaire Galilée, présentée comme conflit christiano-scientifique.
1) ON a ainsi pu dire qu'au moyen âge, les théologiens chrétiens doutaient du fait que la femme possède une âme. Comme par hasard, cette histoire est née au "siècle des Lumières", c'est-à-dire à une époque où l'on voulait valoriser les croyances rationaliste au dépend de la foi chrétienne. Or, comme il semblait vraissemblablement aux ''illuminés'' que leur nouvelle sagesse ne reluisait pas assez d'elle-même (et nous partageons ce diagnostic avec eux), ils ont décidé de la valoriser en la mettant en contraste avec la sagesse chrétienne, jugée obscure et passéiste.
Plus exactement: ils ont valorisé leur nouvelle sagesse idolâtre en la mettant en contraste avec LEUR propre version de l'Histoire chrétienne médiévale, c'est-à-dire avec des mensonges.
Tout est venu en effet de ce que, lors de la Révolution, un esprit nouvellement "éclairé" (en fait: un responsable de la Terreur), le conventionnel Charlier demanda si l’on était encore au temps où on décrétait, « comme dans un ancien concile, que les femmes ne faisaient pas partie du genre humain» .
Plus tard encore, En 1848, une citoyenne dirigeant la "délégation du Comité des Droits de la femme" , a remis une pétition visant à promouvoir le droit de vote des femmes; sa pétition commençait ainsi: « Messieurs, autrefois, un concile s’assembla pour décider cette grande question : savoir si la femme a une âme…»
Mais ces délires avaient-ils un fondement? Evidemment pas: en réalité, Grégoire de Tour (539-594) avait simplement rapporté (dans son Histoire des Francs) que, lors d'un concile à Mâcon, un évêque avait des scrupules à appeler femme "homme", parce qu'elle n'est pas de sexe masculin. Et on lui fit simplement remarquer que ce terme avait un sens générique plus large que la seule signification de ''mâle''. La discussion, purement linguistique, en resta là. Mais nos âme si modernes, si neutres, si éclairées, si bienveillantes, si honnêtes et désireuses d'amener les hommes à plus de vérité et de bonté, en ont fait la scène ridicule où des théologiens misogynes auraient en réalité manifesté la barbarie la plus scélérate. De nos jours encore, des anti-chrétiens notoires aiment évoquer cette légende urbaine (Michel Onfray, Traité d'athéologie).
J'ajoute ici que, même si la véritable version de cette histoire ne nous était pas parvenue pour neutraliser cette ineptie, il eut été facile à quiconque de comprendre que ce débat n'avait pas pu avoir lieu, et ce pour la raison suivante:
st Pierre dit que la femme hérite de la même espérance et du même salut que l'homme (1Pierre 3. 7), et Paul ne dit rien d'autre à ce sujet (Galates 3. 28). Mais le plus évident est encore que l'Eglise a toujours baptisé les femmes comme les hommes. Oui, tout cela était connu de tous; trop connu pour laisser le doute quand à la possibilité d'un tel débat, de sorte que ceux qui y ont cru ou font mine d'y croire sont indubitablement sans excuse.
2) CET exemple, ne touchant point encore un domaine scientifique, illustre cependant déjà combien la rage anti-chrétienne est féconde de mensonges et de délires ayant pour but la propagande la plus obscurantiste qui soit.
Mais il me semble nécessaire de dire encore quelques choses au sujet d'un autre mensonge, savoir: la légende suivant laquelle au Moyen âge, en raison de la Bible, les savants auraient cru que la terre est plate, et que Christoph Colomb, et même Galilée, auraient eu des problèmes avec l'Inquisition en contestant cette croyance.
Ô oui, les athées aiment cette légende, car ils y voient un précédent du conflit entre science (évolutionniste) et croyance religieuse (créationniste), précédent dont la morale serait la suivante:
croire en la Bible rend idiot, croire en la science rend sage, donc si la science vous dit que l'évolution est vraie, vous devez être prêts à brûler votre bible.
Et ici, souvent, les chrétiens, eux-mêmes pris dans les pièges de la propagande des illuminés, se disent:
cette histoire ne témoignerait-elle pas du fait que non seulement la bible n'est pas un livre de science, mais qu'en plus, tout ce qu'elle dit sur ce sujet est l'envers total et systématique de la réalité?
Et certains en viendraient presque à concéder que, effectivement, le monde chrétien du Moyen Âge s'était trompé pour la terre plate (!), mais peut-être que de nos jours, ce n'est pas le cas.
Or je pense que l'on ne doit pas laisser ce genre de propagande intimider les gens (chrétiens ou pas). La vérité sur cette histoire c'est que deux chrétiens, Lactance (250- 325 ap JC) et plus tard Cosmas d'Alexandrie dit ''Indicopleustès'', ont effectivement cru devoir déduire de l'Ecriture sainte que la terre est plate. Mais que cette idée ait été reçue au Moyen Âge, ou que Colomb (ou pire: Galilée) aient eu des problèmes en la remettant soi-disant en question, c'est du pur délire! Car l'on savait, depuis l'Antiquité, que la terre n'était pas plate mais ronde. Et l'Eglise n'a jamais dit qu'elle était plate, ou que c'était un dogme de le croire, puisqu'au contraire, on lit dans l'hexameron de st Basile de Césarée (II. 8), la chose suivante:
« Maintenant, depuis la création du soleil, le jour est l'air éclairé par le soleil qui luit sur l'hémisphère de la Terre, et la nuit est l'obscurcissement de la Terre, occasionné par le soleil qui se cache.»
Et d'autres saints avec lui ont partagé cette idée, à l'instar de st Jérôme (347-419), dans son Commentaire de l'Epître aux Ephésiens, ou st Augustin (354-430) dans La Cité de Dieu (Livre XII, chap.XXV). De même, Isodore de Séville (530-636): "la terre est semblable à une balle".
Comment donc Cristoph Colomb aurait-il risqué le bûcher pour avoir partagé cette même opinion que les saints les plus reconnus de l'Eglise??
En réalité, il apparaît que Christoph Colomb a été « un homme de grande foi, profondément attaché à ses convictions, pénétré de religiosité, acharné à défendre et à exalter le christianisme partout » (selon l'historien Jacques Heers, dans son ouvrage "Christophe Colomb").
N'en déplaise aux illuminés d'aujourd'hui et d'hier, il n'y a donc pas eu de "conflit" entre un héros du discours rationalise et scientifique (Christoph Colomb) contre les religieux obscurantiste de son temps (les chrétiens).
La réalité sur cette soi-disant polémique, c'est simplement que, en 1828, un romancier américain, Washington Irving (1783-1859), a publié un livre sur Christophe Colomb. Dans ce livre, il imagina ladite polémique, qui fut reçue par des gens crédules comme la vérité même, et ce, avec les bons soins sans doute des polémistes antichrétiens!
Quand à Galilée, qui a vécu bien après Colomb, loin s'en faut qu'il ait eu des problèmes au sujet de la terre plate!...
3) Nous allons à présent dire quelques mots d'une autre légende que les athées, quoiqu'ils ne connaissent généralement pas le fond du problème, aiment traiter de long en large afin de discréditer tout chrétien comme un obscurantiste "médiéval". Il s'agit du cas de Giordano Bruno. Si vous avez déjà entendu parler du personnage, il ne vous aura pas échappé que la description qu'on en donne est à peu près la suivante:
Giordano Bruno, esprit éclairé et scientifique, a été mené au bûcher en raison de ses découvertes scientifiques sur l'univers et la vie extra-terrestre.
Donc?
Donc, le christianisme est synonyme ici encore d'obscurantisme, de réaction anti-scientifique, et même: en Giordano Bruno, la science a été persécutée par la foi.
Quel athée mangeur de curé ne serait pas tenté de conclure par un magistral: "AMEN!"...?
Sauf que dans la réalité, les choses sont quelque peu différentes....
D'abord: Giordano Bruno (1548-1600) n'était pas scientifique, mais simplement moine, philosophe et théologien. Et s'il a été brûlé, ce n'est pas tant pour des découvertes "scientifiques " (sic) sur l'univers (il s'agissait de spéculations philosophiques), mais parce qu'il niait les dogmes de la Trinité, de la naissance virginale, autant que la doctrine de la Création, et qu'il était enclin à la pratique (hautement scientifique???) de... la magie (!)
Bref, si nous ne saurions approuver le bûcher pour les hérétiques, on est cependant loin ici d'une lutte entre la science [incarnée Giordano Bruno] et la foi [incarnée par les Eglises, l'Eglise romaine ayant certes réduit Bruno au silence, mais on signalera qu'il a aussi été excommunié par les Eglises protestantes où il avait un temps cherché à propager ses délires].
3) Nous allons à présent dire quelques mots d'une autre légende que les athées, quoiqu'ils ne connaissent généralement pas le fond du problème, aiment traiter de long en large afin de discréditer tout chrétien comme un obscurantiste "médiéval". Il s'agit du cas de Giordano Bruno. Si vous avez déjà entendu parler du personnage, il ne vous aura pas échappé que la description qu'on en donne est à peu près la suivante:
Giordano Bruno, esprit éclairé et scientifique, a été mené au bûcher en raison de ses découvertes scientifiques sur l'univers et la vie extra-terrestre.
Donc?
Donc, le christianisme est synonyme ici encore d'obscurantisme, de réaction anti-scientifique, et même: en Giordano Bruno, la science a été persécutée par la foi.
Quel athée mangeur de curé ne serait pas tenté de conclure par un magistral: "AMEN!"...?
Sauf que dans la réalité, les choses sont quelque peu différentes....
D'abord: Giordano Bruno (1548-1600) n'était pas scientifique, mais simplement moine, philosophe et théologien. Et s'il a été brûlé, ce n'est pas tant pour des découvertes "scientifiques " (sic) sur l'univers (il s'agissait de spéculations philosophiques), mais parce qu'il niait les dogmes de la Trinité, de la naissance virginale, autant que la doctrine de la Création, et qu'il était enclin à la pratique (hautement scientifique???) de... la magie (!)
Bref, si nous ne saurions approuver le bûcher pour les hérétiques, on est cependant loin ici d'une lutte entre la science [incarnée Giordano Bruno] et la foi [incarnée par les Eglises, l'Eglise romaine ayant certes réduit Bruno au silence, mais on signalera qu'il a aussi été excommunié par les Eglises protestantes où il avait un temps cherché à propager ses délires].
4) Ayant parlé de ces pseudo confrontations entre la science et la foi, nous devons conclure avec l'affaire Galilée. Sans doute parce qu'ils n'avaient rien de mieux à se mettre sous la dent, les illuminés anti-chrétiens aiment plus que tout raconter cette légende selon laquelle la science moderne, en la personne de Galilée, aurait affronté la religion chrétienne obscurantiste...
Ici plus encore que dans la légende précédente, les athées cherchent à faire hésiter les chrétiens, les intimider, en leur donnant l'illusion d'avoir déjà eu tort contre la "science moderne", et comme devant donc baisser les armes à jamais devant leurs prétentions scientistes et rationaliste.
Or il est vrai que Galilée, suite à Copernic, a soutenu que la terre tourne autour du soleil, tandis que l'on croyait alors le contraire.
Mais pourquoi croyait-on le contraire?
Certes, on a utilisé, même du côté protestant, des morceaux de l'Ecriture, parfois poétiques (comme le psaume 93), pour refuser cette nouvelle idée. Luther évoqua aussi le soleil de Josué pour refuser l'idée de Copernic...
Mais Luther ou Calvin, en pleine polémique avec Rome, allaient-ils suivre l'opinion de cet astronome isolé, alors qu'ils étaient à une époque où la "communauté scientifique" étaient convaincue de la fixité de la terre? Et pourquoi les scientifiques de l'époque étaient-il géocentristes, sinon parce qu'ils croyaient avoir des raisons très solides de partager cette opinion, à la suite des (pas du tout chrétiens) Aristote et Ptolémée (avec l’Almageste, etc;)?
Donc, les théologiens de l'époque n'ont fait que suivre l'opinion des scientifiques de leur temps, d'autant plus volontiers que l'Ecriture ne disait rien contre cette opinion mais pouvait l'admettre.
Bref, ces prises de positions un peu hasardeuses, prises dans une ambiance fiévreuse, n'avaient rien d'un "conflit entre la science et la religion": c'était simplement les premières réactions "à chaud" face à une nouvelle théorie remettant en question la science d'époque.
Quoiqu'il en soit, l'affrontement dont on nous bassine régulièrement ne date pas du XVIe siècle avec Copernic, mais du XVIIe avec Galilée.
Or il est notoire que ce "procès opposant la religion et la science" n'était rien de tel, mais juste des réglements de compte manifestant les cabales de l'époque!
En effet, par sa thèse, Galilée menaçait le prestige des autres scientifiques, qui adhéraient à la théorie d'Aristote; et si Galilée a malgré tout eu le soutien du pape, ce dernier s'est néanmoins senti offensé par l'un des ouvrages de Galilée, prenant dès lors parti contre lui.
Cela, il me semble, n'est pas un conflit entre la science et la foi, mais du pur règlement de comptes!
Nous pouvons ici marquer une petite pause, histoire de se détendre, en regardant une vidéo hilarante de condescendance grotesque, pleine des élucubrations dont nous avons parlé. Jugez par vous-même!
D) Le discrédit par les menaces en l'air
Il apparaît ainsi que c'est donc avec un dossier bien maigre que l'on cherche à faire passer tout ce qui s'est fait sous la chrétienté pour de l'obscurantisme et de l'anti-science.
Serais-ce qu'excepté des mensonges et des querelles d'hommes, on n'a rien à dire de décisif?
Si tel est bien le cas, nous considérons que le christianisme n'a pas été la cause de tant d'archaïsme qu'on le dit...
Mais justement; une critique souvent faite contre les partisans de la Création en six jours (critique que nous avons pu voir dans le lien proposé ci-dessus), est la suivante:
si de telles vues (créationnistes) devaient prospérer, on verrait un retour au moyen âge! (le fameux "moyen âge" obscurantiste: celui de la terre plate, ndlr)...
Réponse:
De très grands scientifiques ont été ou sont créationnistes.
Hier, Blaise Pascal (1623-1662), célèbre mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français, qui a inventé la pascaline (première machine à calculer, dont est issue plus tard le microprocesseur!); les darwinistes auraient-ils raison de traiter pareil homme de crétin fini?
Evidemment, les évolutionnistes objecteront que c'était avant Darwin. Mais nous avons vu que, avant Darwin déjà, la croyance qui est la leur aujourd'hui existait déjà.
En outre, pendant et après Darwin encore, nombre de scientifiques furent créationnistes:
ainsi par exemple, Louis Pasteur (1822-1895) , ou le grand physicien James Clerk Maxwell (1831-1879)...
Pour les XXe et XXIe siècles, on citera encore le géologue Paul Lemoine (1878-1940), ou le Dr. Raymond V. Damadian, l'un de inventeurs de l'IRM, etc;
Il nous semble donc que le darwinisme cache son origine religieuse pour mettre en évidence celle du créationnisme, et nie le caractère scientifique de bien des recherches menées par des créationnistes, pour monopoliser le nom de "science" à lui seul. D'ailleurs, il est à noter que cette attitude n'est pas nouvelle, mais qu'elle a été employée dès le commencement du darwinisme, ainsi que le note André Pichot dans son ouvrage (au titre éloquent): ''la société pure, de Darwin à Hitler''. Dans cet ouvrage, l'auteur note que le darwinisme, quoique scientifiquement misérable dans l'origine des espèces, s'est imposé notamment en revendiquant et en monopolisant le titre de "scientifique" (et ce de manière tout à fait injustifiée), tout en ne cessant de dénoncer chez ses opposants un soi-disant obscurantisme religieux, oubliant ou faisant mine d'oublier que le fixisme était tout à fait fondé, quand à lui, dans les observations scientifiques, avec l'école de Cuvier (page 77, et ss du livre indiqué).
Et les darwinistes de mener leur endoctrinement sans relâche, dans un but évidemment anti-chrétien, comme nous allons l'illustrer à présent...
E) Endoctrinement dès l'enfance...
Ayant quelque peu défriché la jungle (de menteries et de stupidités) généralement dressée devant les yeux du lecteur de la Genèse -- afin de l'intimider et l'empêcher d'admettre ce qu'il lit, et de le forcer au moins à des concessions douteuses--, voyons quel est le but réel et ultime de toute cette propagande. Il nous semble bien que, consciemment ou non, les disciples de l'Antique idéologue Lucrèce (Diderot, Darwin, Dawkins...) ont un but profondément démoniaque: celui de promouvoir le mensonge selon lequel, Dieu n'existant pas, l'homme n'est rien d'autre qu'un animal venant du néant et destiné à y retourner. Dans cet "ordre", rien n'a de valeur, tout est relatif, et ni la foi, ni l'espérance, ni sans doute la charité n'ont de fondement. Et cet endoctrinement se fait partout (à la télévision, dans les magazines, etc;) y compris dans les écoles, dès le CE2 (âge de 8 ans!).
Je me suis demandé pour quelle raison on enseignait systématiquement aux enfants de 8 ans qu'ils descendent d'animaux morts-au-combat, et pourquoi notre soi-disant ancêtre Lucy étaient quasi toujours dans les livres des petits.
Même si cette théorie évolutionniste était vraie, les enfants de 8 ans seraient-ils réellement en mesure de l'étudier sérieusement?
Si l'on voulait utilement les initier à des choses concernant les origines, pourquoi ne pas leur dire des choses plus constructives --même de façon très simple--, comme par exemple que nous avons tous des ancêtres communs (Ève mitochondriale; Adam Chromosome-Y )? Cela n'aurait-il pas des conséquences positives, comme de faire reculer le racisme? ... en même temps, l'inconvéniant de telles présentations serait qu'elles ne se démarquent pas assez d'une vision chrétienne du monde (les enfants en déduiraient-ils que Dieu n'existe pas?)
Ainsi, on préfère leur parler de choses plus utiles (!):
--> La vie vient du hasard; on descend des animaux; la lutte pour la survie a constitué le monde et les espèces, etc;
Là, les enfants comprennent tout de suite mieux le message, et, n'ayant pas les moyens de résister à cet endoctrinement, ne le remettront sans doute jamais en question non plus. Ils sont en effet assez intelligent pour comprendre les conséquences spirituelles et morales (voir culturelles) de la "vérité scientifique" qu'on leur martèle.
Effet de la propagande:
je me souviens d'une courte discussion entre une petite fille inscrite aux cours de catéchisme et ses camarades préférant regarder la télévision. D'entrée, lesdits camarades lui ont dit que Dieu n'existait pas et qu'il n'y avait pas lieu d'y croire, parce qu'on descend du poisson, puis du singe, etc;
D'où la question à 1.000.000.000 €:
Les personnes ayant disposé un tel programme scolaire étaient-elles naïves au point d'ignorer l'impact de cette initiation chez de si jeunes âmes et la vision du monde qui en résulterait?
On s'étonne de la misère spirituelle et morale des enfants aujourd'hui, mais à qui la faute?
UN SINGE PEUT-IL ÊTRE PLUS CIVILISE QUE ÇA?
F. Des grands prêtres menteurs
Nous avons vu que les darwinistes, désireux de déspiritualiser les hommes et d'en faire de simples animaux, n'hésitent pas à endoctriner les masses et combien les "modernes", appuyant de telles opinions, se servent de caricatures pour ternir le christianisme et museler toute opposition à leur science.
Le schéma est le suivant:
le christianisme, c'est les Croisades, l'Inquisition, l'anti-science et le rejet du progrès. L'esprit moderne, c'est l'émancipation des hommes, le savoir, la liberté. ON ne pourrait sans doute pas brosser un portrait plus manichéen que ce que font nos grands prêtres modernes, tous convertis au pseudo-messie, Darwin.
En outre, lorsque des opposants au Dogme darwiniste élèvent la voix, on leur fait remarquer que leurs doctrines créationnistes ont souvent été soutenur par des fausses preuves et des canulars, de sorte qu'ils serait à jamais discrédités devant "la science". Mais nos grands prêtres en blouses blanches, que "le public" n'a l'honneur d'entendre que par l'intermédiaire de journaux de vulgarisation (voyez d'ailleurs ici: "scientifiques" = Dieu; "public" = Eglise; "vulgarisation"= révélation), ces grands prêtres de notre ère n'oublient-ils pas de nous dire que, de leur côté, on compte aussi des mensonges à la pelle?
Avec une dent de porc, on a façonné "l'homme du Nébraska"!
Avec un montage grossier, pendant 40 ans, on a présenté à des milliers d'étudiants "l'homme de Piltodwn", comme preuve du darwinisme! ON aurait évidemment du mal à recenser toutes les impostures de cette sorte, mais nous donnerons ici un troisième exemple, qui vaut la peine d'être connu, à savoir la théorie de la récapitulation, de Earnst Haeckel. Cet homme a beaucoup fait pour diffuser le darwinisme; biologiste souvent admiré malgré le fait qu'il partageait des idées douteuses, il n'a pas hésité à falsifier ses schémas concernant les embryons, afin de faire croire que les humains, dans le ventre de leur mère, passent par des stades qui furent ceux de leurs soi-diant ancêtres.
Imaginez-vous une seule seconde ce que seraient les réactions indignées des darwinistes, si de tels délires s'étaient produits chez les créationnistes? En revanche, quand vous parle-t-on de l'histoire de cette falsification?
Certes, les darwinistes n'aiment pas trop s'y attarder, car cela prouve la fausseté de leurs assertions suivant lesquelles les darwinistes sont neutres, objectifs et toujours honnêtes.
Mais ce n'est pas la seule chose que les darwinistes évitent de dire à leur "public". En effet, le darwinisme n'est pas d'abord une théorie scientifique; c'est simplement une doctrine sociologique transposée à la biologie afin de justifier le fonctionnement d'une société impitoyable, et lui donner un fondement scientifique (donc, indiscutable). Ainsi, saviez-vous que les inventeurs de l'eugénisme (:moderne) n'étaient autres que le propres cousins de Charles Darwin, Francis Galton, et encore Léonard Darwin, fils de l'imposteur lui-même?
Ou croyez-vous que ce soit par hasard, si l'hitlérisme se fonde sur le darwinisme, autant que le marxisme-léninisme, ou le capitalisme?
Ainsi, cette doctrine hasardeuse, qui justifie tout et n'importe quoi, a été le fondement des plus grandes horreurs du XXe siècle. Mais, après ça, on nous dit que le créationnisme est une menace pour le monde (!)
Bref, il y aurait sans doute beaucoup plus à dire, mais il apparaît avec ces quelques éléments qu'il vaut mieux se garder de chercher à se plier en quatre devant le Dogme darwinien ou se laisser intimider par les arguties des grands prêtres de notre temps, et qu'il n'y a aucune honte à affirmer ce qu'enseigne l'Ecriture sur quelque chose que personne n'a d'ailleurs observé parmi les humains, à savoir, la création du monde!
Augustinus