Les idéologies disparaîtront-elles un jour?
Ce 9 novembre est un jour important: quiconque en doute n'a qu'à regarder la télé, dont les chaines rediffusent les cérémonies commémorant la chute du mur de Berlin.
Et oui! Un mur est tombé, mais comme se le demandent certaines personnes: combien de murs restent encore debout aujourd'hui?
Alors qu'un journaliste posait la question en direct à la télé, ses interlocuteurs lui répondaient en énumérant brièvement les murs qui séparent, aujourd'hui encore, les peuples...
Non, ils n'ont pas mentionné les murs, tantôt physiques tantôt virtuels, qui séparent l'Europe du reste du monde (i.e.: les riches d'avec les pauvres), car après tout --même si on le dit pas tout haut--, se protéger des pauvres, c'est bien normal!
Surtout: l'Europe, c'est nous qu'on est les gentils, et c'est notre projet qui doit donner le goût de la réconciliation aux z'autres (!)
Donc, il y aurait principalement trois murs à démolir dans le monde: celui qui sépare les Etats Unis du Mexique; celui qui sépare Israël de la Palestine; celui qui sépare les deux Corées. Et tout cela, ça se fera sans doute grâce au projet européen, porteur de la vérité (!)
Notre propos ne sera pas ici de distinguer deux catégories de murs pour donner tort à ceux qui comparent pêle-mêle tous les murs du monde (car il ne faut pas confondre un mur qui interdit l'exercice des libertés fondamentales, comme de pouvoir quitter son pays quand on le souhaite --DUDH, article 13-- avec un mur destiné au contraire à protéger sa frontière, en empêchant des intrusions étrangères) mais de parler d'un troisième mur, qui existe dans les coeurs et qui se montre bien plus redoutable qu'un édifice en béton. Ce mur de séparation, qui s'érige entre les murs et les peuples, est une inimitié fondamentale de l'homme face à Dieu, et des hommes entre eux. Et ce mur, ce n'est pas un projet politique qui le brisera un jour!
D'ailleurs, ce n'est plus à faire, puisque Jésus Christ, le Fils de Dieu, est venu le détruire lui-même. N'hésitons donc pas à trouver refuge en lui, en qui, seul, nous avons la Paix, ainsi que nous l'explique l'apôtre, notamment dans les chapîtres 2 et 3 de sa lettre aux Ephésiens!
Quand aux idéologies et utopies de toutes sortes, laissons les aux ordures, sachant que, comme le disait Paul Claudel:
Quand l'homme essaye d'imaginer un paradis sur terre, ça fait tout de suite un enfer très convenable!
QDVB
Augustinus!
Et oui! Un mur est tombé, mais comme se le demandent certaines personnes: combien de murs restent encore debout aujourd'hui?
Alors qu'un journaliste posait la question en direct à la télé, ses interlocuteurs lui répondaient en énumérant brièvement les murs qui séparent, aujourd'hui encore, les peuples...
Non, ils n'ont pas mentionné les murs, tantôt physiques tantôt virtuels, qui séparent l'Europe du reste du monde (i.e.: les riches d'avec les pauvres), car après tout --même si on le dit pas tout haut--, se protéger des pauvres, c'est bien normal!
Surtout: l'Europe, c'est nous qu'on est les gentils, et c'est notre projet qui doit donner le goût de la réconciliation aux z'autres (!)
Donc, il y aurait principalement trois murs à démolir dans le monde: celui qui sépare les Etats Unis du Mexique; celui qui sépare Israël de la Palestine; celui qui sépare les deux Corées. Et tout cela, ça se fera sans doute grâce au projet européen, porteur de la vérité (!)
Notre propos ne sera pas ici de distinguer deux catégories de murs pour donner tort à ceux qui comparent pêle-mêle tous les murs du monde (car il ne faut pas confondre un mur qui interdit l'exercice des libertés fondamentales, comme de pouvoir quitter son pays quand on le souhaite --DUDH, article 13-- avec un mur destiné au contraire à protéger sa frontière, en empêchant des intrusions étrangères) mais de parler d'un troisième mur, qui existe dans les coeurs et qui se montre bien plus redoutable qu'un édifice en béton. Ce mur de séparation, qui s'érige entre les murs et les peuples, est une inimitié fondamentale de l'homme face à Dieu, et des hommes entre eux. Et ce mur, ce n'est pas un projet politique qui le brisera un jour!
D'ailleurs, ce n'est plus à faire, puisque Jésus Christ, le Fils de Dieu, est venu le détruire lui-même. N'hésitons donc pas à trouver refuge en lui, en qui, seul, nous avons la Paix, ainsi que nous l'explique l'apôtre, notamment dans les chapîtres 2 et 3 de sa lettre aux Ephésiens!
Quand aux idéologies et utopies de toutes sortes, laissons les aux ordures, sachant que, comme le disait Paul Claudel:
Quand l'homme essaye d'imaginer un paradis sur terre, ça fait tout de suite un enfer très convenable!
QDVB
Augustinus!
