Être une star dans ce monde ou briller comme une étoile devant Dieu?
Luc 12. 15-21
Romains 3. 9-28
Ephésiens 2. 1-10
Romains 4. 1-8
INTRODUCTION
REGARDER EN NOUS OU EN CHRIST
RESUME
Voilà la doctrine sacrée que nous professons. Et je sais bien qu'en nos temps d'oecuménisme, il n'est pas bien vu de dire de telles choses, mais voilà:
cet article de la justification par la foi seule, est l'article capital de la religion chrétienne; et parce que nous le professons sans laisser personne l'altérer, nous sommes l'Eglise de Dieu et nous pouvons dire que nous enseignons la vraie foi catholique (Galates 1. 8-9)!
Tel n'est plus le cas du papisme, puisque celui-ci a apostasié et renié cet article lors du concile de Trente, au XVIe siècle, préservant ainsi les invetions du purgatoire, de la confession obligatoire, des indulgences, etc;
Toutes ces absurdités, nées de l'idée suivant laquelle nos oeuvres coopérent à notre salut, nous ne pouvons ni ne devons les tolérer: il apparait en effet qu'à cause d'elles, la gloire du Christ, notre sauveur, est altérée et amoindrie, et que dans le même temps, l'assurance des fidèles est totalement renversée.
Ainsi, confions-nous toujours dans le Christ, et ne doutons pas que Dieu nous accorde en Lui le pardon de nos péchés et la vie éternelle, comme nous-mêmes nous devons pardonner et faire bon accueil aux hommes qu'ils nous aient offensés. Et que la méditation de cet amour de Dieu nous amène à porter toujours des oeuvres plus excellentes et puissantes, à la Gloire de Dieu!
Amen!
AUGUSTINUS
Romains 3. 9-28
Ephésiens 2. 1-10
Romains 4. 1-8
INTRODUCTION
Chers amis!
La semaine passée, nous avons pu assister, sinon aux funérailles, du moins au dernier hommage rendu au chanteur américain Michaël Jackson. Et c'est un fait incontestable: ses amis avaient de quoi dire sur lui, car il a eu une vie plutôt bien remplie: célèbre depuis l'enfance, il avait un talent incontestable et avait vendu une quantité impressionnante d'albums!
Mais, si l'on s'y arrête, tout ceci est-il vraiment une consolation digne de ce nom, face à la mort?
Si toute cette notoriété peut assurer le souvenir d'une personne ici bas, elle ne peut en effet pas la préserver de la mort; et ce prestige ne la préservera pas davantage outre tombe: car Dieu, dans son jugement, ne fait pas plus acception des personnes que ne le fait la mort! Il n'y a pas de favoritisme! La carte "V.I.P." n'a aucune valeur ici!
A ce propos, nous pouvons citer une anecdote de l'Antiquité, selon laquelle, un jour, le philosophe Diogène regardait des ossements humains. Le roi Alexandre le Grand lui demanda alors ce qu'il faisait, et le philosophe de répondre:
"je cherche les différences entre les ossements des esclaves et ceux de ton père Philippe, mais je n'en trouve aucune".
LE VRAI TRESOR
Alors non, mes chers amis: je crois qu'il n'y a pas dans la célébrité ou dans la gloire temporelle, de quoi remplir une vie, ou plus exactement: de quoi combler une âme!
Et cela nous amène à nous poser une question très importante, une question à laquelle toute personne humaine devrait chercher LA réponse, comme étant sa priorité absolue, quitte à ne plus rien faire d'autre en attendant de trouver. Cette question, ce n'est pas: comment puis-je m'illustrer ici bas?
Ce n'est pas: comment vais-je survivre dans la mémoire du plus grand nombre, et ce le plus longtemps possible?
Non! La question fondamentale qui se pose à nous (en face de notre mort et de notre jugement inéluctables), c'est de savoir:
Mon coeur et ma vie sont-ils assez parfaits pour que, lorsque Dieu en fera l'examen, il m'accueille dans son Royaume et dans sa Gloire, ou est-ce que, au contraire, il va trouver en moi des souillures et des choses telles que je m'éffondrerai dans la honte et les ténèbres éternels?
La réponse ici est simple:
ou bien mon coeur est toujours élancé vers Dieu et le prochain, toujours plein de bonnes dispositions, produisant toujours en moi plein de bonnes pensées, de bonnes paroles et de bonnes oeuvres, bref, mon coeur et ma vie sont aussi purs qu'un diamant (ie: j'accomplis parfaitement la Loi de Dieu et je suis parfait) auquel cas: je suis digne du Royaume de Dieu,
ou bien mon coeur est corrompu, et donc enclin à de mauvaises choses, et moi-même j'acquiesce ou j'ai acquiescé maintes fois à de mauvaises choses, tant en pensées, en paroles qu'en actes, et dans ce cas, je serais sans aucun doute condamné par Dieu et perdu pour toujours.
Ces conditions sont très claires, et très certaines, et valent autant pour moi que pour vous, Michaël Jackson ou Alexandre le Grand!
Evidemment nous savons tous que nous appartenons à la seconde catégorie, et donc que nous sommes perdus.
La question qui se pose alors, plus importante que tout, est de savoir si il existe un moyen d'être sauvé de cette condamnation?
Et la bonne nouvelle (= Evangile) de Dieu, c'est que oui, il existe un moyen:
car le Fils de Dieu, qui est Juste et a accompli toute justice pour nous, a souffert la condamnation de Dieu à notre place et que, par la foi en Lui, nous avons la vie éternelle.
Ainsi, cette foi, ou confiance que le coeur place en Jésus Christ, cette foi est la chose la plus précieuse au monde: c'est cela que nous devons regarder comme important, et c'est cela aussi qui peut constituer une consolation (pour nous et nos proches) à l'heure de notre mort!
Car voilà: dire d'un homme qu'il est ''là haut'' parce qu'il a fait (par exemple) plein de belles chansons et qu'il était aimé (idolâtré?) de plein de monde, ou qu'il a dominé des empires et établi une dynastie, cela est bien maigre et froid, car tout le monde sent bien qu'il n'en est pas ainsi!
Dire au contraire d'un homme qu'il est dans la paix de son Seigneur parce qu'il a mis sa foi en Lui et que nous devons tous faire de même, voilà qui est rendre compte du sérieux de l'existence humaine et de la force de l'Evangile. Voilà non seulement qui peut consoler les proches d'un homme, mais aussi les amener à se poser des questions importantes sur le sens de leur vie et sur la gravité de cette réalité!
La semaine passée, nous avons pu assister, sinon aux funérailles, du moins au dernier hommage rendu au chanteur américain Michaël Jackson. Et c'est un fait incontestable: ses amis avaient de quoi dire sur lui, car il a eu une vie plutôt bien remplie: célèbre depuis l'enfance, il avait un talent incontestable et avait vendu une quantité impressionnante d'albums!
Mais, si l'on s'y arrête, tout ceci est-il vraiment une consolation digne de ce nom, face à la mort?
Si toute cette notoriété peut assurer le souvenir d'une personne ici bas, elle ne peut en effet pas la préserver de la mort; et ce prestige ne la préservera pas davantage outre tombe: car Dieu, dans son jugement, ne fait pas plus acception des personnes que ne le fait la mort! Il n'y a pas de favoritisme! La carte "V.I.P." n'a aucune valeur ici!
A ce propos, nous pouvons citer une anecdote de l'Antiquité, selon laquelle, un jour, le philosophe Diogène regardait des ossements humains. Le roi Alexandre le Grand lui demanda alors ce qu'il faisait, et le philosophe de répondre:
"je cherche les différences entre les ossements des esclaves et ceux de ton père Philippe, mais je n'en trouve aucune".
LE VRAI TRESOR
Alors non, mes chers amis: je crois qu'il n'y a pas dans la célébrité ou dans la gloire temporelle, de quoi remplir une vie, ou plus exactement: de quoi combler une âme!
Et cela nous amène à nous poser une question très importante, une question à laquelle toute personne humaine devrait chercher LA réponse, comme étant sa priorité absolue, quitte à ne plus rien faire d'autre en attendant de trouver. Cette question, ce n'est pas: comment puis-je m'illustrer ici bas?
Ce n'est pas: comment vais-je survivre dans la mémoire du plus grand nombre, et ce le plus longtemps possible?
Non! La question fondamentale qui se pose à nous (en face de notre mort et de notre jugement inéluctables), c'est de savoir:
Mon coeur et ma vie sont-ils assez parfaits pour que, lorsque Dieu en fera l'examen, il m'accueille dans son Royaume et dans sa Gloire, ou est-ce que, au contraire, il va trouver en moi des souillures et des choses telles que je m'éffondrerai dans la honte et les ténèbres éternels?
La réponse ici est simple:
ou bien mon coeur est toujours élancé vers Dieu et le prochain, toujours plein de bonnes dispositions, produisant toujours en moi plein de bonnes pensées, de bonnes paroles et de bonnes oeuvres, bref, mon coeur et ma vie sont aussi purs qu'un diamant (ie: j'accomplis parfaitement la Loi de Dieu et je suis parfait) auquel cas: je suis digne du Royaume de Dieu,
ou bien mon coeur est corrompu, et donc enclin à de mauvaises choses, et moi-même j'acquiesce ou j'ai acquiescé maintes fois à de mauvaises choses, tant en pensées, en paroles qu'en actes, et dans ce cas, je serais sans aucun doute condamné par Dieu et perdu pour toujours.
Ces conditions sont très claires, et très certaines, et valent autant pour moi que pour vous, Michaël Jackson ou Alexandre le Grand!
Evidemment nous savons tous que nous appartenons à la seconde catégorie, et donc que nous sommes perdus.
La question qui se pose alors, plus importante que tout, est de savoir si il existe un moyen d'être sauvé de cette condamnation?
Et la bonne nouvelle (= Evangile) de Dieu, c'est que oui, il existe un moyen:
car le Fils de Dieu, qui est Juste et a accompli toute justice pour nous, a souffert la condamnation de Dieu à notre place et que, par la foi en Lui, nous avons la vie éternelle.
Ainsi, cette foi, ou confiance que le coeur place en Jésus Christ, cette foi est la chose la plus précieuse au monde: c'est cela que nous devons regarder comme important, et c'est cela aussi qui peut constituer une consolation (pour nous et nos proches) à l'heure de notre mort!
Car voilà: dire d'un homme qu'il est ''là haut'' parce qu'il a fait (par exemple) plein de belles chansons et qu'il était aimé (idolâtré?) de plein de monde, ou qu'il a dominé des empires et établi une dynastie, cela est bien maigre et froid, car tout le monde sent bien qu'il n'en est pas ainsi!
Dire au contraire d'un homme qu'il est dans la paix de son Seigneur parce qu'il a mis sa foi en Lui et que nous devons tous faire de même, voilà qui est rendre compte du sérieux de l'existence humaine et de la force de l'Evangile. Voilà non seulement qui peut consoler les proches d'un homme, mais aussi les amener à se poser des questions importantes sur le sens de leur vie et sur la gravité de cette réalité!
REGARDER EN NOUS OU EN CHRIST
Dès lors, nous regarderons non plus en nous-même mais au Christ. On peut faire l'éloge d'un chrétien et dire tout le bien qu'il a accompli par sa foi, de sorte à nous inciter nous mêmes à agir ainsi et rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits. Mais nous nous garderons de conclure que: "grâce à tout cela", ladite personne est "en haut".
Ce raisonnement, que l'on entend souvent, est en effet celui de la chair et n'a rien à voir avec la Parole de Dieu!
Oui, on peut être impressionné par les belles oeuvres d'un Coluche, d'une Mère Thérésa ou de quelqu'un d'autre, d'autant que nous les voyons toujours de l'extérieur et que nous sommes nous mêmes souvent peu enclins à faire des choses si louables...
Mais il ne faut pas confondre notre jugement et celui de Dieu! Dieu est ici comme un amateur d'art, qui cherche un tableau de Maître! disons, un tableau de Léonard de Vinci!
Nous, nous dessinons comme des enfants de 3 ans; et quand nous voyons un autre dessiner comme un enfant de 6 ans, nous nous disons, tout impressionnés: Wahou! Comment fait-il ça?! C'est exceptionnel! Et bien, voilà la perfection que recherche Dieu! Avec une oeuvre pareille, mon vieux, tu as gagné ta place chez lui! ..... Mais ce n'est pas du tout ça!
En réalité, Dieu regarde les dessins de notre "petit juste" (ou ici: de notre petit artiste) et il se dit: Quelle horreur! Jamais je n'accrocherai ce truc dans ma galerie, et encore moins dans mon salon!
Et voilà comment nous nous décevons, nous et nos semblables, lorsque nous avons la présomption de plaire à Dieu par nos oeuvres débiles!
C'est pourquoi il faut choisir: ou bien notre Justice devant Dieu est celle du Christ, ou bien c'est la nôtre! Or nous demandons à Dieu de nous reconnaître comme ayant satisfait à ses goûts en nous attribuant la Joconde que le Christ a peint! Autrement, nous ne passons pas le test et nos oeuvres finissent à la poubelle, avec nous!
Et ensuite, lorsque nous avons été reconnus justes en dignes du paradis par la foi en Christ (car la foi est la main de l'âme qui, seule, saisit le Christ et les bénedictions que Dieu nous fait en Lui), et bien nous pouvons, ensuite, faire naturellement les oeuvres bonnes que Dieu a préparé (1Tim 1. 5). Mais ces oeuvres ne sont regardées comme excellentes et dignes de figurer elles-mêmes dans le salon ou la maison de Dieu que parce que Dieu, toujours, les regarde à travers l'excellence de notre Sauveur, à qui nous sommes unis par la Foi. Nos oeuvres, il les regarde avec la bienveillance d'un père qui accroche les dessins de ses enfants dans le salon parce qu'il les regarde avec une tendresse spéciale; heureusement qu'il ne les juge pas avec l'exigence du professionnel!
En somme, pour nous, ou bien nous nous confions en notre dignité et nos mérites, mais alors il faut abandonner le Christ (Galates 5. 4);
ou bien nous regardons aux plaies du Seigneur, et nous laissons de côté nos "mérites".
C'est cette dernière chose que nous faisons, et c'est là, croyons nous, toute notre paix et toute notre consolation!
Ce raisonnement, que l'on entend souvent, est en effet celui de la chair et n'a rien à voir avec la Parole de Dieu!
Oui, on peut être impressionné par les belles oeuvres d'un Coluche, d'une Mère Thérésa ou de quelqu'un d'autre, d'autant que nous les voyons toujours de l'extérieur et que nous sommes nous mêmes souvent peu enclins à faire des choses si louables...
Mais il ne faut pas confondre notre jugement et celui de Dieu! Dieu est ici comme un amateur d'art, qui cherche un tableau de Maître! disons, un tableau de Léonard de Vinci!
Nous, nous dessinons comme des enfants de 3 ans; et quand nous voyons un autre dessiner comme un enfant de 6 ans, nous nous disons, tout impressionnés: Wahou! Comment fait-il ça?! C'est exceptionnel! Et bien, voilà la perfection que recherche Dieu! Avec une oeuvre pareille, mon vieux, tu as gagné ta place chez lui! ..... Mais ce n'est pas du tout ça!
En réalité, Dieu regarde les dessins de notre "petit juste" (ou ici: de notre petit artiste) et il se dit: Quelle horreur! Jamais je n'accrocherai ce truc dans ma galerie, et encore moins dans mon salon!
Et voilà comment nous nous décevons, nous et nos semblables, lorsque nous avons la présomption de plaire à Dieu par nos oeuvres débiles!
C'est pourquoi il faut choisir: ou bien notre Justice devant Dieu est celle du Christ, ou bien c'est la nôtre! Or nous demandons à Dieu de nous reconnaître comme ayant satisfait à ses goûts en nous attribuant la Joconde que le Christ a peint! Autrement, nous ne passons pas le test et nos oeuvres finissent à la poubelle, avec nous!
Et ensuite, lorsque nous avons été reconnus justes en dignes du paradis par la foi en Christ (car la foi est la main de l'âme qui, seule, saisit le Christ et les bénedictions que Dieu nous fait en Lui), et bien nous pouvons, ensuite, faire naturellement les oeuvres bonnes que Dieu a préparé (1Tim 1. 5). Mais ces oeuvres ne sont regardées comme excellentes et dignes de figurer elles-mêmes dans le salon ou la maison de Dieu que parce que Dieu, toujours, les regarde à travers l'excellence de notre Sauveur, à qui nous sommes unis par la Foi. Nos oeuvres, il les regarde avec la bienveillance d'un père qui accroche les dessins de ses enfants dans le salon parce qu'il les regarde avec une tendresse spéciale; heureusement qu'il ne les juge pas avec l'exigence du professionnel!
En somme, pour nous, ou bien nous nous confions en notre dignité et nos mérites, mais alors il faut abandonner le Christ (Galates 5. 4);
ou bien nous regardons aux plaies du Seigneur, et nous laissons de côté nos "mérites".
C'est cette dernière chose que nous faisons, et c'est là, croyons nous, toute notre paix et toute notre consolation!
RESUME
Pour résumer notre propos, nous disons donc que:
1°) il ne sert à rien de vivre ici bas en faisant de quelque chose de passager notre but ultime: cela ne peut que nous rendre malheureux, car nous avons été créés pour Dieu et non pour autre chose que l'on érigerait en idole.
2°) Ensuite, que la corruption de notre nature et tous les péchés qu'elle produit fait qu'on ne peut pas plaire à Dieu, mais que nous devons nécessairement être désaprouvés par Lui et être damnés si nous comparaissons devant Lui tels que nous sommes.
3°) Mais que Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, lui qui est Juste, il a porté nos péchés et qu'en Lui, Dieu nous promet et nous donne la vie éternelle. Que cette promesse doit être crue, que ce don doit être reçu dans et par la foi.
4°) Que ceux qui croient vraiment, c'est à dire: qui accueillent l'Evangile avec une véritable confiance du coeur, sont justifiés (ie: déclarés justes, ou acquités par Dieu), comme si ils avaient eux-même accomplis sa Loi parfaite, car ils sont considérés en Jésus Christ le Juste.
5°) Que cette foi est nécesairement accompagnée par l'amour et les bonnes oeuvres (tout comme la lumière est nécessairement jointe à la chaleur, dans le soleil), de sorte qu'on ne doit pas chercher une vaine confiance derrière une fausse foi, qui serait en fait une simple connaissance morte et qui ne porterait pas de fruits.
6°) Mais que, comme on peut le déduire de ce qui a été dit, nous sommes justifiés par la foi seule, et non pas par la foi et les oeuvres que la foi produit: car si la foi n'est jamais seule, c'est pourtant elle seulement qui saisit la bénédiction de Dieu en Christ de sorte qu'elle suffit à nous rendre Justes devant Dieu, ainsi que l'a dit Luther, à la suite de l'Ecriture [quand Paul (par exemple) dit que nous sommes justifiés par la foi, sans les oeuvres de la Loi, etc;]
7°) C'est pourquoi enfin, quoique nous fassions de bonnes oeuvres, elles ne sont jamais parfaites ici bas: Dieu ne les accepte que parce qu'elles sont de nous, c'est à dire des justes; et il ne nous accepte comme justes que parce que nous nous confions en Jésus Christ, le Juste.
Souvent; même après notre baptême, nous fautons... et alors, nous devons toujours avoir notre refuge dans le pardon de Dieu qui nous est présenté en Jésus Christ, ainsi que l'atteste notre baptême: et ce pardon, nous le saisissons encore et toujours par la foi.
* * *1°) il ne sert à rien de vivre ici bas en faisant de quelque chose de passager notre but ultime: cela ne peut que nous rendre malheureux, car nous avons été créés pour Dieu et non pour autre chose que l'on érigerait en idole.
2°) Ensuite, que la corruption de notre nature et tous les péchés qu'elle produit fait qu'on ne peut pas plaire à Dieu, mais que nous devons nécessairement être désaprouvés par Lui et être damnés si nous comparaissons devant Lui tels que nous sommes.
3°) Mais que Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, lui qui est Juste, il a porté nos péchés et qu'en Lui, Dieu nous promet et nous donne la vie éternelle. Que cette promesse doit être crue, que ce don doit être reçu dans et par la foi.
4°) Que ceux qui croient vraiment, c'est à dire: qui accueillent l'Evangile avec une véritable confiance du coeur, sont justifiés (ie: déclarés justes, ou acquités par Dieu), comme si ils avaient eux-même accomplis sa Loi parfaite, car ils sont considérés en Jésus Christ le Juste.
5°) Que cette foi est nécesairement accompagnée par l'amour et les bonnes oeuvres (tout comme la lumière est nécessairement jointe à la chaleur, dans le soleil), de sorte qu'on ne doit pas chercher une vaine confiance derrière une fausse foi, qui serait en fait une simple connaissance morte et qui ne porterait pas de fruits.
6°) Mais que, comme on peut le déduire de ce qui a été dit, nous sommes justifiés par la foi seule, et non pas par la foi et les oeuvres que la foi produit: car si la foi n'est jamais seule, c'est pourtant elle seulement qui saisit la bénédiction de Dieu en Christ de sorte qu'elle suffit à nous rendre Justes devant Dieu, ainsi que l'a dit Luther, à la suite de l'Ecriture [quand Paul (par exemple) dit que nous sommes justifiés par la foi, sans les oeuvres de la Loi, etc;]
7°) C'est pourquoi enfin, quoique nous fassions de bonnes oeuvres, elles ne sont jamais parfaites ici bas: Dieu ne les accepte que parce qu'elles sont de nous, c'est à dire des justes; et il ne nous accepte comme justes que parce que nous nous confions en Jésus Christ, le Juste.
Souvent; même après notre baptême, nous fautons... et alors, nous devons toujours avoir notre refuge dans le pardon de Dieu qui nous est présenté en Jésus Christ, ainsi que l'atteste notre baptême: et ce pardon, nous le saisissons encore et toujours par la foi.
Voilà la doctrine sacrée que nous professons. Et je sais bien qu'en nos temps d'oecuménisme, il n'est pas bien vu de dire de telles choses, mais voilà:
cet article de la justification par la foi seule, est l'article capital de la religion chrétienne; et parce que nous le professons sans laisser personne l'altérer, nous sommes l'Eglise de Dieu et nous pouvons dire que nous enseignons la vraie foi catholique (Galates 1. 8-9)!
Tel n'est plus le cas du papisme, puisque celui-ci a apostasié et renié cet article lors du concile de Trente, au XVIe siècle, préservant ainsi les invetions du purgatoire, de la confession obligatoire, des indulgences, etc;
Toutes ces absurdités, nées de l'idée suivant laquelle nos oeuvres coopérent à notre salut, nous ne pouvons ni ne devons les tolérer: il apparait en effet qu'à cause d'elles, la gloire du Christ, notre sauveur, est altérée et amoindrie, et que dans le même temps, l'assurance des fidèles est totalement renversée.
Ainsi, confions-nous toujours dans le Christ, et ne doutons pas que Dieu nous accorde en Lui le pardon de nos péchés et la vie éternelle, comme nous-mêmes nous devons pardonner et faire bon accueil aux hommes qu'ils nous aient offensés. Et que la méditation de cet amour de Dieu nous amène à porter toujours des oeuvres plus excellentes et puissantes, à la Gloire de Dieu!
Amen!
AUGUSTINUS