Un même Dieu?
Il n'est pas rare d'entendre dire que le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam sont "les trois religions monothéistes" qui ont et professent un même Dieu.
Certains, soucieux de rapprocher les hommes et d'apaiser les esprits, voudraient même que ce "point commun" soit mis en valeur aux dépends de "ce qui divise" comme si, en définitive, le centre de notre foi consistait dans l'affirmation de l'Unité divine, tandis que des "particularismes" comme le trinitarisme ne seraient que de bien embarassants vestiges d'un temps de "subtilités théologiques" maintenant révolu (ou à révoquer)...
Mais, aussi louables que puissent paraître (pour des oreilles peu averties) de telles intentions, on ne saurait les suivre sans causer un dommage mortel à l'Eglise et aux âmes.
En effet, ce qui nous est enseigné dans l'envoi du Fils Unique, c'est l'amour de Dieu pour le monde (Jean 3.16).
Mais cela pose une double question qui, une fois résolue, nous mène au sommet de la théologie (théologie= discours sur Dieu).
Cette double question est la suivante:
1) Qui est cette Personne qui nous a aimés jusqu'au don de soi-même?
Et:
2) Dieu n'a-t-il d'amour que pour (et par) sa création, de sorte qu'il aurait "commencé" à aimer en créant, ou son amour est-il, comme Lui-même, éternel?
I) Selon la Parole de Dieu, celui qui a assumé la nature humaine et qui a donné sa chair pour la vie du monde, n'est autre que Dieu (Jean 1.1).
Et pourtant, il est la Personne du Fils, ce qui, d'office, implique un Père.
Comment s'expliquer pareille pluralité en un Dieu qui a pourtant majestueusement clamé son unité (Deut 6.4)?
Nous sommes ainsi conduits à notre deuxième question:
II) "Dieu aime-t-il ce qu'il a créé dès lors qu'il l'a créé et à condition qu'il ait créé"?
Ou son amour est-il, au contraire, Eternel, nécessaire, propre et inséparable de sa divinité?
Bien entendu, nous répondrons par cette dernière affirmation, ainsi que nous y oblige l'assertion johannique suivant laquelle: Dieu est amour (1 Jean 4.8).
C'est donc parce qu'il est amour, relation, que Dieu n'est pas solitude (contrairement aux traditions talmudique et coranique), mais Trinité.
Trois Personnes, de même nature (=divine, incréée), puisqu'existant nécessairement et éternellement, dans l'amour réciproque (cf Jean 3.35, 14.31, etc;).
Ainsi, Dieu n'est pas une simple idée, ou un vague et impersonnel "Être Suprême", un idéal vers qui tendraient tous ceux qui professent son existence; c'est un Être, tri-personnel que, depuis l'avènement du péché dans le monde, nous ne devons pas simplement connaître comme Créateur, mais aussi comme Sauveur en Jésus-Christ, dont nous avons dit que son envoi est La source de la véritable connaissance du véritable et unique Dieu.
En définitive, si tous les hommes (depuis les athées jusqu'aux Chrétiens) ont bien objectivement le même Dieu, il est tout à fait faux de dire que l'Eglise Chrétienne professe et connaît le même Dieu que les autres traditions 'monothéistes'; de plus, vouloir supprimer le "particularisme" chrétien ne serait autre chose que d'apostasier Dieu tout entier et de nier ce qui a motivé notre création ainsi que notre salut: l'Amour divin.
AUGUSTINUS
Certains, soucieux de rapprocher les hommes et d'apaiser les esprits, voudraient même que ce "point commun" soit mis en valeur aux dépends de "ce qui divise" comme si, en définitive, le centre de notre foi consistait dans l'affirmation de l'Unité divine, tandis que des "particularismes" comme le trinitarisme ne seraient que de bien embarassants vestiges d'un temps de "subtilités théologiques" maintenant révolu (ou à révoquer)...
Mais, aussi louables que puissent paraître (pour des oreilles peu averties) de telles intentions, on ne saurait les suivre sans causer un dommage mortel à l'Eglise et aux âmes.
En effet, ce qui nous est enseigné dans l'envoi du Fils Unique, c'est l'amour de Dieu pour le monde (Jean 3.16).
Mais cela pose une double question qui, une fois résolue, nous mène au sommet de la théologie (théologie= discours sur Dieu).
Cette double question est la suivante:
1) Qui est cette Personne qui nous a aimés jusqu'au don de soi-même?
Et:
2) Dieu n'a-t-il d'amour que pour (et par) sa création, de sorte qu'il aurait "commencé" à aimer en créant, ou son amour est-il, comme Lui-même, éternel?
I) Selon la Parole de Dieu, celui qui a assumé la nature humaine et qui a donné sa chair pour la vie du monde, n'est autre que Dieu (Jean 1.1).
Et pourtant, il est la Personne du Fils, ce qui, d'office, implique un Père.
Comment s'expliquer pareille pluralité en un Dieu qui a pourtant majestueusement clamé son unité (Deut 6.4)?
Nous sommes ainsi conduits à notre deuxième question:
II) "Dieu aime-t-il ce qu'il a créé dès lors qu'il l'a créé et à condition qu'il ait créé"?
Ou son amour est-il, au contraire, Eternel, nécessaire, propre et inséparable de sa divinité?
Bien entendu, nous répondrons par cette dernière affirmation, ainsi que nous y oblige l'assertion johannique suivant laquelle: Dieu est amour (1 Jean 4.8).
C'est donc parce qu'il est amour, relation, que Dieu n'est pas solitude (contrairement aux traditions talmudique et coranique), mais Trinité.
Trois Personnes, de même nature (=divine, incréée), puisqu'existant nécessairement et éternellement, dans l'amour réciproque (cf Jean 3.35, 14.31, etc;).
Ainsi, Dieu n'est pas une simple idée, ou un vague et impersonnel "Être Suprême", un idéal vers qui tendraient tous ceux qui professent son existence; c'est un Être, tri-personnel que, depuis l'avènement du péché dans le monde, nous ne devons pas simplement connaître comme Créateur, mais aussi comme Sauveur en Jésus-Christ, dont nous avons dit que son envoi est La source de la véritable connaissance du véritable et unique Dieu.
En définitive, si tous les hommes (depuis les athées jusqu'aux Chrétiens) ont bien objectivement le même Dieu, il est tout à fait faux de dire que l'Eglise Chrétienne professe et connaît le même Dieu que les autres traditions 'monothéistes'; de plus, vouloir supprimer le "particularisme" chrétien ne serait autre chose que d'apostasier Dieu tout entier et de nier ce qui a motivé notre création ainsi que notre salut: l'Amour divin.
AUGUSTINUS
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