Considérations sur les Saints Sacrements
En quelle manière faut-il parler des Sacrements aux fidèles? Quelle(s) doctrine(s) est (ou sont) inacceptable(s)?
AUGUSTINUS
Jusqu'où peut on tolérer les imperfections des uns et/ou des autres en exposant la doctrine touchant ce point?
Pour transposer les paroles de la confession d'Augsbourg (art. 13), je dois dire que selon moi, on ne parle bien des sacrements que quand on le fait pour éveiller et affermir la foi des fidèles.
Et cela n'a rien d'un sentimentalisme, d'un relativisme ou d'un quelconque pluralisme, car cela s'appui sur l'exemple des Ecritures Saintes, en lesquelles les saints Apôtres ne donnent pas de cours magistraux sur les Sacrements, en faisant ensuite passer un examen aux fidèles (et exiger qu'ils aient la moyenne, voir la mention).
Au contraire, ils ne traitent des sacrements qu'en passant, afin de rappeller aux fidèles les grands bienfaits qu'ils ont, par la foi, en Jésus Christ, quelles sont les exigences de leur vocation, etc;
Dès lors, il apparaît que l'erreur sacramentaire (qui ne voit dans les sacrements que des symboles vides et nus de leur réalité spirituelle) est fondamentalement incompatible avec l'usage des sacrements. En effet, non seulement cette vision mène tout droit à l'anabaptisme, ce qui est invivable pour la croissance de l'Eglise qu'il est question d'affermir (rupture de l'unité baptismale --Ephésiens 4.5), mais encore, le fidèle n'entend rien de la richesse et du fruit des sacrements qu'il reçoit, d'autant qu'on ne cesse de lui radoter que ce n'est qu'une "ordonnance" à laquelle il doit participer, dans le simple but d'obéïr au Seigneur et de suivre son exemple (!)
La doctrine papale des sacrements efficaces "ex opere operato" ne me semble pas plus saine, loin de là, puisque, comme le dit Calvin, l'usage des sacrements sans la foi n'est que la mort de l'Eglise!
Ces deux extremismes incompatibles à la foi étant évincés, il ressort par contre que, par exemple, le point de vue bucérien/calvinien (nous dirons simplement "réformé") n'est pas fondalement incompatible avec celui des luthériens (sauf sur des points techniques).
En effet, pour tous, les sacrements sont des moyens de grâce, avec et par lesquels quiconque les reçoit dûement dans la foi, reçoit vraiment ce qu'ils montrent et attestent.
Pour transposer les paroles de la confession d'Augsbourg (art. 13), je dois dire que selon moi, on ne parle bien des sacrements que quand on le fait pour éveiller et affermir la foi des fidèles.
Et cela n'a rien d'un sentimentalisme, d'un relativisme ou d'un quelconque pluralisme, car cela s'appui sur l'exemple des Ecritures Saintes, en lesquelles les saints Apôtres ne donnent pas de cours magistraux sur les Sacrements, en faisant ensuite passer un examen aux fidèles (et exiger qu'ils aient la moyenne, voir la mention).
Au contraire, ils ne traitent des sacrements qu'en passant, afin de rappeller aux fidèles les grands bienfaits qu'ils ont, par la foi, en Jésus Christ, quelles sont les exigences de leur vocation, etc;
Dès lors, il apparaît que l'erreur sacramentaire (qui ne voit dans les sacrements que des symboles vides et nus de leur réalité spirituelle) est fondamentalement incompatible avec l'usage des sacrements. En effet, non seulement cette vision mène tout droit à l'anabaptisme, ce qui est invivable pour la croissance de l'Eglise qu'il est question d'affermir (rupture de l'unité baptismale --Ephésiens 4.5), mais encore, le fidèle n'entend rien de la richesse et du fruit des sacrements qu'il reçoit, d'autant qu'on ne cesse de lui radoter que ce n'est qu'une "ordonnance" à laquelle il doit participer, dans le simple but d'obéïr au Seigneur et de suivre son exemple (!)
La doctrine papale des sacrements efficaces "ex opere operato" ne me semble pas plus saine, loin de là, puisque, comme le dit Calvin, l'usage des sacrements sans la foi n'est que la mort de l'Eglise!
Ces deux extremismes incompatibles à la foi étant évincés, il ressort par contre que, par exemple, le point de vue bucérien/calvinien (nous dirons simplement "réformé") n'est pas fondalement incompatible avec celui des luthériens (sauf sur des points techniques).
En effet, pour tous, les sacrements sont des moyens de grâce, avec et par lesquels quiconque les reçoit dûement dans la foi, reçoit vraiment ce qu'ils montrent et attestent.
AUGUSTINUS
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