L'épître aux Ephésiens et le baptême des enfants
L'épître de Paul aux éphésiens fournit une preuve suffisante en faveur du baptême des enfants. Car les destinataires de cette lettre sont les "saints et fidèles en Jésus-Christ" (1,1), c'est-à-dire tous ceux qui sont unis par une même foi et un même baptême (4,5). Or, Paul exhorte aussi les enfants des fidèles (6,1-3) à porter le fruit de cette foi et de ce baptême (4, 21-24 / cf. Romains 6,1-4).
Le syllogisme est le suivant:
L'argument est sans réplique, puisque les instructions données aux pères (6,4) impliquent nécessairement que sont ici visés tous les enfants nés de parents chrétiens, dès leurs toutes premières années.
Du reste, toute cette épître affirme que la venue du Christ a étendu les dispositions de l'Alliance, jadis appliquées aux seuls Juifs (2,11, ss). C'est pourquoi, comme on le voit aussi ailleurs (cf. 1Corinthiens 7,14), les privilèges des israélites sont universalisés, plutôt que révoqués.
Cette épître, dont le sujet principal est le mystère de l’Église (on ne pourra donc pas nous reprocher d'avoir trahi son propos en y puisant ses grandes lignes!) permet ainsi d'affirmer que les chrétiens peuvent et doivent s'approprier l'affirmation bien connue de Josué: "Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel" (24,15).
Le syllogisme est le suivant:
1) Paul écrit aux baptisés.
2) Les enfants font partie de ses destinataires.
3) Donc, les enfants sont au nombre des baptisés.
2) Les enfants font partie de ses destinataires.
3) Donc, les enfants sont au nombre des baptisés.
L'argument est sans réplique, puisque les instructions données aux pères (6,4) impliquent nécessairement que sont ici visés tous les enfants nés de parents chrétiens, dès leurs toutes premières années.
Du reste, toute cette épître affirme que la venue du Christ a étendu les dispositions de l'Alliance, jadis appliquées aux seuls Juifs (2,11, ss). C'est pourquoi, comme on le voit aussi ailleurs (cf. 1Corinthiens 7,14), les privilèges des israélites sont universalisés, plutôt que révoqués.
Cette épître, dont le sujet principal est le mystère de l’Église (on ne pourra donc pas nous reprocher d'avoir trahi son propos en y puisant ses grandes lignes!) permet ainsi d'affirmer que les chrétiens peuvent et doivent s'approprier l'affirmation bien connue de Josué: "Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel" (24,15).
Bucerian

Commentaires