Les prières de François

Suivant une ancienne tradition...



En cette période de pandémie, François, héritier du sacerdoce impie de César (Pontifex Maximus), propose deux prières à ses peuples.

La première, adressée à la Vierge Marie, est contraire aux Écritures, telles que comprises et confessées dans le Credo. Car nous invoquons celui en qui nous croyons (Romains 10), or nous croyons en un seul Dieu, le Père ; et en un seul Seigneur, Jésus-Christ, son Fils Unique, consubstantiel au Père ; et en l'Esprit saint, qui est Seigneur et qui est co-adoré (ad orare = s'adresser à, prier) avec le Père et le Fils.

Pour la demi-joie sans doute des romanistes les plus enténébrés, cette oraison confesse à demi-mot le blasphème exécrable de la co-rédemption par Marie:

Nous nous confions à toi, Santé des malades (sic), qui auprès de la Croix, a été associée à la douleur de Jésus, en restant ferme dans la foi.

Cette oraison sacrilège va même plus loin, en attribuant à la Vierge des attributs divins :


Toi, Salut du peuple romain, tu sais de quoi nous avons besoin et nous sommes sûrs que tu y pourvoiras...

Marie serait donc notre Salut (comparez avec Luc 2. 30 / Jean 14. 6 / 1Jean 5. 20, etc.), connaissant et pourvoyant à nos besoins (Matthieu 6. 32 / Philippiens 4. 19), etc.

On pourrait commenter longtemps cette litanie d'injures adressées au Seigneur, mais le temps nous manquerait alors pour parler de la deuxième oraison, que Son Impiété a prescrite à ses frères charnels. 



... conforme à la foi immuable de Rome ...


Exhumant les errements de Nicolas de Cues, François souhaite en effet que «les croyants de toutes les religions s’unissent spirituellement en une journée de prière, de jeûne et d’œuvres de miséricorde, pour implorer Dieu d’aider l’humanité à vaincre la pandémie» (*).

Cette dernière prière heurtera sans doute les mario-romanolâtres de l'ancienne école. Ils auront ici une source de tristesse qui leur fournira de quoi remplir le vide laissé par la demi-joie mariale.



...à qui seul convient ce symbole :


Qu'importe : la soumission au pontife romain est le seul véritable article de leur religion. Une fausse religion dont les odeurs méphitiques deviennent sans doute de plus en plus intolérables, mais, à moins qu'ils ne se repentent, ça n'en reste pas moins leur religion ; et puisqu'ils ont condamné les prérogatives du sacerdoce universel dans la personne de Luther, tous, du fidèle non pratiquant au lefebvriste le plus endurci, devront dire un grand "Amen" ; ou plutôt : " Ave, Caesar ! Damnaturi te salutant ! "

 
François, serviteur "fidèle".


Pour les autres, ce nouveau progrès de l'iniquité sera l'occasion d'une salutaire mise en garde.

Bucerian.


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(*) Que les "frères d'Orient" se rassurent : leurs autorités semblent être de la partie. L'article poursuit en effet en disant : "Je me réjouis des adhésions à cet appel de la part de hautes autorités comme le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, et le Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée qui, comme tant d’autres, seront en communion le 14 mai prochain pour vivre ce moment d’unité de la famille humaine.

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