Une "petite" question...

 
La période de Noël est souvent, pour nos contemporains, une période de stress et de course aux cadeaux - course qui a l'indéniable défaut d'occulter la raison d'être de la fête et de nous éloigner de son but.

Il serait donc heureux (nous espérons y contribuer par ce billet) que chacun prenne le temps, en ces temps de festivité, de se poser et de prendre le temps, au moins quelques minutes (il en va de l'éternité) pour répondre à LA  question sous-jacente aux crèches et aux sapins:

Qui dites-vous qu'est Jésus de Nazareth?

Non pas "qu'est-il convenu d'en dire", mais qu'en dites-vous, vous?
Est-il raisonnable de construire une vie loin de lui?
Noël restera-t-il pour vous l'emblème d'une vie déversée dans le matérialisme, le consumérisme et dominée par la mort?, ou sera-t-il le temps d'une rencontre avec celui qui a dit: "Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt" (Jn 11. 25).

Etait-il un fou, celui qui affirmait cela?
Etait-il un menteur?
Ou est-il celui qu'il affirme et votre seul espoir?

Pour terminer, je citerais ici un extrait d'un ouvrage de Philippe Schaff, consacré à la personne du Christ:
 
 
« Que vous semble-t-il du Christ? de qui est-il Fils? » (Matth., XXII, 42.)

Voilà, de nouveau, la question religieuse de l'époque. Nous nous en réjouissons. Le résultat de cette lutte répétée ne saurait être douteux. Dans tous les combats théologiques, la vérité finit toujours par triompher. Quoiqu'on la cloue de temps en temps à la croix et qu'on l'ensevelisse, elle se relève toujours triomphante d'entre les morts, faisant de sa prison sa propre captive, et transformant assez souvent ses ennemis les plus acharnés, comme Saul de Tarse, en ses amis les plus intrépides. Gœthe a dit avec beaucoup de justesse : « A proprement parler, le thème unique, le thème le plus profond de l'histoire du monde et de l'homme, celui auquel tous les autres sont subordonnés, est et reste le grand duel de l'incrédulité et de la foi. » La question christologique en est le point central.
Oui, la question du Christ est la question du christianisme, qui n'est que la révélation de sa vie dans le monde; — la question de l’Église, qui repose sur lui comme sur son roc immuable ; — la question de l'histoire, qui gravite autour de lui, le soleil du monde moral; — la question de tout homme qui soupire instinctivement après lui comme après l'objet de ses désirs les plus nobles et les plus purs. C'est le problème du salut personnel qu'on ne peut obtenir qu'en son nom éternellement béni. L'édifice entier du christianisme reste debout ou tombe avec son fondateur divin-humain ; et s'il doit durer à jamais , comme nous le croyons, il ne le devra qu'à Celui qui vit, toujours le même, hier, aujourd'hui et éternellement.

Bucerian



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