L'Eglise persécutée en Chine

Alors que nombre de "pasteurs" et "d’Églises" d'Occident n'hésitent pas à fermer les yeux sur la compromission de leur dénomination avec ce monde et ses paradigmes impies, un témoignage chrétien et sans concession nous vient de monsieur Wang Yi, pasteur chinois -- Chine dont les dirigeants aiment mieux adopter les idées politiques importées d'Occident (le marxisme) plutôt que la vérité céleste et universelle (le christianisme).

Le site info-évangélique a reproduit la traduction intégrale de la lettre laissée par ce confesseur, arrêté avec des membres de sa congrégation. 
Nous souhaitons partager ce courrier, tant pour appeler chacun à prier pour les chrétiens persécutés - principalement pour ce pasteur - que pour rappeler à chacun la nécessité de résister devant les séductions et les menaces que, partout, on oppose à l’Évangile.


Sur la base des enseignements de la Bible et de la mission de l’Évangile, je respecte les autorités que Dieu a établies en Chine. Car Dieu dépose des rois et élève des rois. C’est pourquoi je me soumets aux arrangements historiques et institutionnels de Dieu en Chine.
En tant que pasteur d’une église chrétienne, j’ai ma propre compréhension et mes propres points de vue, fondés sur la Bible, sur ce qu’est un ordre juste et un bon gouvernement. En même temps, je suis rempli de colère et de dégoût face à la persécution de l’Église par ce régime communiste, face à la méchanceté qui prive les gens des libertés de religion et de conscience.
Mais changer les institutions sociales et politiques n’est pas la mission à laquelle j’ai été appelé, et ce n’est pas le but pour lequel Dieu a donné l’Évangile à son peuple.
Toutes les réalités hideuses, les politiques injustes et les lois arbitraires démontrent que la croix de Jésus-Christ est le seul moyen par lequel chaque Chinois doit être sauvé.

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Bucerian

Commentaires

Anonyme a dit…
Personnellement, jouer au martyr n'a jamais été mon fort. Sans contester le régime communiste chinois, il demeure que ce régime, en tant que politique, contrevient à sa première fonction, qui consiste à protéger le Bien commun, d'après Rom.13/1-6, I Pie.2/13-14 et les "Politiques" d'Aristote. Or, quel bien commun est plus important à protéger que la cohérence, sans laquelle tout rapport autre que la violence, voire l'assassinat et le massacre, est impossible? De sorte qu'on se demande comment le "Parti" peut autoriser les courtiers chinois, des bourses de Shanghai et de Hong Kong, à transiger en temps chrétien, tout en persécutant les adeptes chinois de ce temps? Je veux bien que la dialectique soit le nerf du marxisme mais pas l'illogisme...
Si le martyr est pour vous un simple jeu, je comprends.
Pour ce qui est de ce pasteur, et de sa très édifiante lettre (à côté de laquelle les encycliques papales sont du fumier), je ne pense pas qu'il nie le fait que le régime contrevient à sa fonction (il me semble que sa condamnation est très claire sur ce sujet) mais, comme vous le dites aussi, "il ne conteste pas le régime" au sens où il n'entend pas détourner la vocation de son ministère de la seule chose importante: annoncer l’Évangile.
Ensuite, il n'entend pas tergiverser dans les rangs d'une Église maoïste (en quoi sa lettre-testament devrait questionner bien des consciences qui se contentent ici d'attester on ne sait quoi du sein de la prostitution).
Enfin, il a 1000 fois raison de s'en remettre à la souveraineté de Dieu et d'annoncer à ses persécuteurs qu'ils ne sont que des outils dans les mains de son Sauveur et son Roi.
athanasius a dit…
Même Tertullien a contesté, en son temps, la persécution d'un point de vue logique. Pourtant, à la différence du marxisme, Rome n'a jamais prétendu à la rigueur scientifique. De sorte qu'avant d'en appeler au ciel, comme Jephté, il me semble plus utile de questionner le "Parti", à propos de la cohérence de sa praxis...
Tout le monde conteste la persécution. Y compris le pasteur Yi:
"En même temps", écrit-il "je suis rempli de colère et de dégoût face à la persécution de l’Église par ce régime communiste, face à la méchanceté qui prive les gens des libertés de religion et de conscience.
Cela ne change rien au fait qu'il est persécuté et qu'il fait preuve d'une fidélité, dans cette circonstance, qui manque à beaucoup (dans des cas pourtant moins graves):
Mais changer les institutions sociales et politiques n’est pas la mission à laquelle j’ai été appelé, et ce n’est pas le but pour lequel Dieu a donné l’Évangile à son peuple.

Je rends grâce à Dieu pour ce témoignage et cette force.
Anonyme a dit…
Annoncer l'Évangile n'implique-t-il pas un soupçon de cohérence, minimalement rhétorique, sans laquelle tout n'est que charabia? Or, c'est justement en cela que le P.C.C. pèche: par incohérence. La persécution chrétienne rend son idéologie illisible. De sorte que, loin de mépriser le martyre des chrétiens Chinois, j'estime qu'ils sont doublement persécutés, spirituellement ET intellectuellement. Ainsi, la preuve de la Barbarie maoïste doit être dévoilée au grand jour, afin que tous puissent constater leur folie, comme nous l'enseigne l'Apôtre des Gentils, en II Tim.3/8-9. Timothée, ça vous dit quelque chose?...
Personne ici ne prétend que le démon maoïste est cohérent.
Anonyme a dit…
Si donc, le démon maoïste est incohérent, alors le P.C.C n'est qu'une imposture pour camoufler la barbarie foncière du régime. Tout le reste est littérature...
Tout le reste est témoignage chrétien, semblable à celui de l’Église face à César.

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