Noël contre les forces de mort





Suite à l'attentat islamique dirigé contre un marché de Noël, à Berlin, nos pensées vont évidemment à toutes celles et tous ceux que la mort a frappés.
Mais après ces évènements, on a entendu, dans la presse, certains propos, certaines remarques, sur lesquels j'ai à cœur de revenir dans ce petit billet.


1. Souhaiter joyeux Noël?

Une question a été posée, de savoir s'il serait possible de se souhaiter joyeux Noël, au moins en Allemagne, après un tel massacre.
On peut comprendre cette question, et on serait tenté de répondre par la négative. D'abord parce que le respect du deuil veut que la peine des personnes directement affligées ne soit pas balayée du revers de la main, au nom d'une sorte d'impératif festif. Ensuite aussi, parce que si la joie de Noël doit consister en ce que nous célébrons en famille nos réussites de l'année, alors (pour la plus grande partie de l'humanité), il n'y aura évidemment pas grand chose à célébrer, ni cette année, ni d'ailleurs les autres années!
C'est donc peut-être l'occasion, pour notre monde, de reconsidérer Noël comme une fête proprement chrétienne (au lieu de chercher à la séculariser, afin de promouvoir la crèche et le cadeau pour tous).
Noël, ce n'est pas l'orgie gastronomique et les cadeaux que s'accordent ceux qui vont bien -- et qui désirent jouir d'un surplus de joie.  Noël est, plutôt, un message de consolation, une source de joie, pour ceux qui souffrent de l'injustice de ce monde et qui savent qu'il n'y a rien à en attendre.
Autrement dit, si Noël est considéré comme une occasion de se réjouir et de se féliciter de sa vie, aucun "joyeux Noël" n'est crédible ni honnête. Mais si Noël, ou la venue dans le monde du Fils Unique de Dieu, est considéré comme le fondement de toute joie et de toute espérance -- bien évidemment, pour ceux qui souffrent et sont désolés par le péché et ses effets -- alors, et alors seulement, il y a un sens et une décence à le proclamer et à l'accompagner de ce mot: Joie!


2. Noël contre les idoles

Une jeune Berlinoise interrogée par les journalistes disait que la ville avait certes été durement frappée, mais que sa force restait d'être une ville multiculturelle, riche de sa diversité, de son ouverture (pourquoi pas: de son relativisme?) et que les berlinois devaient s'attacher à cela pour surmonter cette épreuve. 
Fort heureusement, il est loin, le temps de la folie völkisch et des crimes abominables auxquels cette idolâtrie anti-chrétienne a conduit!
Mais, est-ce une raison de se laisser entraîner dans une autre idolâtrie, même par réaction à l'ancienne?...
Jusqu'à quand les hommes se laisseront-ils entraîner par des tourbillons de doctrines humaines et d'espérance autre que Jésus-Christ?
Est-ce vraiment le multiculturalisme qui fait la force et le Salut d'une nation?
Le Salut n'est-il pas plutôt en Dieu, par Jésus-Christ, son Fils unique?
Nous croyons que si. 
Noël est (et doit, donc, être) l'occasion de proclamer ce grand Mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu, seul Sauveur, par la foi auquel les hommes, nés de nouveau, reprennent vie et apprennent à se comporter, non pas comme des chauffards d'Allah, mais comme des images du Dieu vivant.

"Alors l'ange leur dit: N'ayez point de peur; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple; c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né".
Luc 2. 10-11

Amen 


Bucerian



Commentaires

Hugues PIERRE a dit…
Cher frère,

J'espère que tu te portes bien, par la grâce de Notre Seigneur. Je profite de mon passage sur ton blog pour te souhaiter un joyeux Noel, ainsi qu'à tous les tiens.
En espérant te voir poursuivre, ici, le bon combat encore longtemps.

Fraternellement en Christ,

Hugues PIERRE
Merci cher frère,

Passe également un très joyeux Noël avec tous tes proches et que le Seigneur te bénisse dans tout ce que tu fais!
N'hésite pas non plus à nous prévenir si tu reprends une activité sur un blog ;)

Bien fraternellement!

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