Ordinateur et conscience de soi
Cet article est une pure supercherie, qui confond mémoire,
d'opérations logiques et d'éléments, et l'intelligence, qui saisit
l'amplitude du réel (intus/en soi, legere/lire).
En effet, la
vérité ne se manifeste que dans le jugement. Or, la copule (est/=) ne
peut être, d’abord, un simple opérateur logique, sous peine de sombrer
dans l’absurde (Ɐx). En effet, l’universel positif (Ɐx) ne saurait
signifier quoi que ce soit, sans indication de l’existence, malgré les
prétentions de la logistique. Pourtant,
l’ordinateur ne saisit que les fonctions et les éléments, pas
l’existence. C’est pourquoi, il ne peut traduire ni se reprogrammer,
pour calculer le nombre "pi", par exemple, à l'inverse de l'homme. Car,
il fonctionne à partir de la logique de relation, pas celle d’inhérence,
laquelle permet la distinction des éléments, entre l’essentiel et
l’accessoire. C’est cette distinction des catégories qui permet la
grammaire générative (Chomsky) et la vie des langues. De sorte que, ni
l’animal ni l’ordinateur ne parlent, parce qu’ils ne pensent pas, ils ne
peuvent penser l’autre dans sa différence, essence et accessoire, ne se
pensant pas dans leur identité (cogito). Autrement dit, l’ordinateur,
ne saisissant pas l’existence des choses, ne calcule que des
équivalences. Il ne peut ni traduire ni parler, puisqu’il ne comprend
pas le sens des mots, leur amplitude foncière, puisqu’il est dépourvu de
l’unité qui lui permettrait de saisir la diversité du réel, ses
différents aspects, qui ne se résume pas à des équivalences. Car, il
n’est pas un cogito, donc il ne peut superviser le monde, il en fait
lui-même partie intégrante.
Athanasius
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