Couronnement du mensonge?
Un évêque anglican a récemment proposé de lire le coran, au couronnement du Prince Charles.
Selon Lord Harries, une telle pratique associant plusieurs traditions religieuses a déjà eu lieu lors d’une cérémonie civile ayant pris place dans la cathédrale de Bristol, l’an dernier. Les autorités y avaient autorisé la lecture d’un passage du Coran avant le début du rite chrétien.
Au delà d'une condamnation bien méritée, une telle proposition, venant d'un soi-disant évêque, doit nous amener à soulever la question suivante:
N'est-il pas vrai que, de nos jours, même dans de nombreuses "Églises", règne le cancer du symbolo-fideisme, soit l'opinion selon laquelle il suffirait de se consacrer à l'idéal du Bien, vaguement personnifié sous le nom de "dieu", pour être sauvé -- et ce, quelles que soient les "croyances" que l'on partage?
Symbolo-fideisme, dis-je, pour employer le nom savant par lequel cet excrementum Satanae cherche à imposer le respect, en dépit de son odeur méphitique!
Et certes, on comprend que, pour quiconque partage cette contrefaçon de foi, il est indifférent d'être Mahométan ou Chrétien. Disons-le même: il est sans doute plus cohérent, pour un tel esprit, d'épouser la doctrine coranique.
Mais dans l’Église, peut-on tolérer pareille abjection?
Il ressort du témoignage même des Apôtres qu'il n'en est rien (1Corinthiens 15, 1-2, etc.):
Ainsi, à moins d'être aveuglé au point de n'avoir plus d'espoir de voir une autre lumière que celle du souffre embrasé, il ressort d'une lecture honnête et sérieuse de l’Écriture que, loin de devoir être relégués au statut secondaire de "croyances", les dogmes du Christianisme ne sont pas des accessoires superflus pour le Salut, mais l'armature sans laquelle la "foi" ne serait qu'une présomption sans consistance, doublée d'un mépris souverain pour l'Unique Sauveur, révélé en l’Écriture.
Bucer
Et certes, on comprend que, pour quiconque partage cette contrefaçon de foi, il est indifférent d'être Mahométan ou Chrétien. Disons-le même: il est sans doute plus cohérent, pour un tel esprit, d'épouser la doctrine coranique.
Mais dans l’Église, peut-on tolérer pareille abjection?
Il ressort du témoignage même des Apôtres qu'il n'en est rien (1Corinthiens 15, 1-2, etc.):
Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré,et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain...
Ainsi, à moins d'être aveuglé au point de n'avoir plus d'espoir de voir une autre lumière que celle du souffre embrasé, il ressort d'une lecture honnête et sérieuse de l’Écriture que, loin de devoir être relégués au statut secondaire de "croyances", les dogmes du Christianisme ne sont pas des accessoires superflus pour le Salut, mais l'armature sans laquelle la "foi" ne serait qu'une présomption sans consistance, doublée d'un mépris souverain pour l'Unique Sauveur, révélé en l’Écriture.
Bucer
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