Consternant oecuménisme
Nous avons parlé, dans un précédent article, de l'attitude baptiste au synode papiste sur la famille. Une entrevue du docteur Duval-Poujol enfonce le clou.
Quelques extraits, avec nos commentaires:
Au concile Vatican II, les autres chrétiens non catholiques étaient là comme « observateurs ». Aujourd’hui, nous sommes présents comme « délégués fraternels », que l’Eglise catholique veut honorer (...)
Alors que, comme le disait si bien John Owen dans son ouvrage (La vie par sa mort): "romain" ne signifie pas "catholique"...
Et lors de la messe d’ouverture, nous étions au premier rang.
Comment se féliciter de cela? Le sacrilège suprême contre l'Unique Sacrifice de Notre Seigneur est-il un spectacle plus tolérable lorsqu'on le regarde depuis les premiers rangs d'un rendez-vous mondain?
Tout cela est le signe, non seulement de la volonté de vivre les textes sur l’œcuménisme, mais d’une fraternité spirituelle qui grandit entre nos Églises.
Ou d'une tiédeur et compromission qui sent la réprobation?
Du bien ! Je le (pape François) considère comme un passionné de l’Évangile.
Est-ce pour cette raison qu'il a délivré des Indulgences dès son entrée en scène?
Nous, les baptistes, nous nous sentons proche de ce pape qui dit qu’il veut une Église pauvre pour les pauvres et invite à aller aux périphéries…
L’Évangile, c'est les bonnes œuvres consistant à se détourner de la richesse? Est-ce ainsi que les missotiers seront sauvés?
Son chauffeur, pentecôtiste, avait même prophétisé, en le conduisant à l’aéroport avant le conclave, que le pape, ce serait lui !
Preuve de la présence du Saint Esprit chez tous ces gens qui n'ont même pas le baptême en commun, ou preuve d'une gigantesque divagation collective entre missotiers modérés?
Passées ces bêtises infâmes, vient le point le plus important à nos yeux:
En effet, si un chauffeur de taxi pentecôtiste est capable de dire la bonne aventure à son cardinal de client, le Seigneur et ses Apôtres ont pour leur part donné de vraies prophéties, en nous disant la nature profonde des choses -- pour notre salut plutôt que pour se donner de l'importance et avoir un meilleur pourboire (Matthieu 24: 24; 2Thessaloniciens 2: 9-10, etc.)
Sans doute, ceux qui croient que l’Évangile consiste en un appel à la justice sociale et qui sont prêts à assister à la messe au premier rang pour faire avancer la cause de leur construction, sont plus exposés que quiconque pour sombrer dans l'apostasie la plus navrante.
Mais il est évident qu'il n'y a rien à attendre (ni à accepter) de la part de Rome, pour 2017.
En effet, aucune de ses tergiversations (même la reconnaissance de la Confession d'Augsbourg et/ou la canonisation de Martin Luther) ne saurait nous amener à sa communion, tant et si longtemps que l'antithèse du propos de la Confession d'Augsbourg (= le concile de Trente, etc.) n'est pas conséquemment rejeté et condamné. Dans l’Église, en effet, la vérité ne demande pas seulement à être tolérée. Loin s'en faut que ce soit sous condition(s).
A ce titre, de même que nous n'admettons pas le blasphème selon lequel l’Écriture tirerait son autorité de l’Église, de même, nous n'admettrons jamais que la vérité contenue dans cette Écriture ait besoin de l'accord du pape pour avoir un quelconque droit de citer dans l’Église. Un tel système serait en réalité le triomphe de l'abomination où la seule chose qui reste debout, en définitive, est l’arrogance de l'antichrist.
C'est pourquoi, les attentes du docteur Duval-Poujol, comme celles de tous les docteurs ès cirage de pompes et autres taxi diseurs de bonne aventure, ne sont que des rêveries diaboliques.
BucerPassées ces bêtises infâmes, vient le point le plus important à nos yeux:
Maintenant, attendons les textes, notamment sur l’œcuménisme et les 500 ans de la Réforme, qui vont suivre Evangelii Gaudium !Il n'est pas impossible que les 500 ans de la Réforme soient l'occasion d'en finir avec son message; autrement dit: l'occasion pour l'homme de péché d'orchestrer un tel chef d’œuvre de rhétorique qu'il parvienne à séduire bon nombre d'âmes naïves.
En effet, si un chauffeur de taxi pentecôtiste est capable de dire la bonne aventure à son cardinal de client, le Seigneur et ses Apôtres ont pour leur part donné de vraies prophéties, en nous disant la nature profonde des choses -- pour notre salut plutôt que pour se donner de l'importance et avoir un meilleur pourboire (Matthieu 24: 24; 2Thessaloniciens 2: 9-10, etc.)
Sans doute, ceux qui croient que l’Évangile consiste en un appel à la justice sociale et qui sont prêts à assister à la messe au premier rang pour faire avancer la cause de leur construction, sont plus exposés que quiconque pour sombrer dans l'apostasie la plus navrante.
Mais il est évident qu'il n'y a rien à attendre (ni à accepter) de la part de Rome, pour 2017.
En effet, aucune de ses tergiversations (même la reconnaissance de la Confession d'Augsbourg et/ou la canonisation de Martin Luther) ne saurait nous amener à sa communion, tant et si longtemps que l'antithèse du propos de la Confession d'Augsbourg (= le concile de Trente, etc.) n'est pas conséquemment rejeté et condamné. Dans l’Église, en effet, la vérité ne demande pas seulement à être tolérée. Loin s'en faut que ce soit sous condition(s).
A ce titre, de même que nous n'admettons pas le blasphème selon lequel l’Écriture tirerait son autorité de l’Église, de même, nous n'admettrons jamais que la vérité contenue dans cette Écriture ait besoin de l'accord du pape pour avoir un quelconque droit de citer dans l’Église. Un tel système serait en réalité le triomphe de l'abomination où la seule chose qui reste debout, en définitive, est l’arrogance de l'antichrist.
C'est pourquoi, les attentes du docteur Duval-Poujol, comme celles de tous les docteurs ès cirage de pompes et autres taxi diseurs de bonne aventure, ne sont que des rêveries diaboliques.
Commentaires
Elle fonctionne avec pour moteur l’esprit du monde, charnel, animal, psychique comme le dit Paul en 1 Cor 2:14 : l’homme psychique ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont folie – et il ne peut les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement.
Elle vit selon l’arbre de la connaissance du bien et du mal, et non pas selon l’arbre de Vie.
Du projet initial du nouvel homme, il ne reste qu’un système du vieil homme qui s’en est éloigné à des années-lumière.
Il est inutile de condamner certains cas individuels, comme certains s’en sont fait les champions (des sites entiers y sont consacrés) : c’est tout l’édifice, qu’il faut démonter…!
Il faut aller jusqu’à la racine du mal, le déraciner et replanter une graine saine.
Le Seigneur seul peut planter Sa Parole en nous et nous faire croitre.
Pour l'aspect collectif, il ne faut pas partir de la Réforme (l’Église n'est pas née au XVIe siècle!) mais bien avant. Or je ne pense pas que l’Église ait besoin d'être refondée (et par qui, d'ailleurs?) mais seulement, que nous avons à nous repentir. Et ne surtout pas laisser germer des discours comme ceux du docteur Poujol...
Si c'est en effet ce qui doit arriver, je crois que là, à la FSSPX, ils vont passer carrément au Prozac.